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Affaire des entrepreneurs espagnols escroqués au Maroc : Addoha porte plainte pour diffamation

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  • Affaire des entrepreneurs espagnols escroqués au Maroc : Addoha porte plainte pour diffamation

    Des entrepreneurs espagnols accusent Addoha depuis l’année dernière pour « d’extorsion, d’escroquerie et de fraude », sans que ce dernier ne réagisse. Mais les déclarations de certains de ces entrepreneurs, jugée insultantes, auraient poussé le groupe immobilier marocain à faire recours à la justice.

    Le groupe Addoha aurait porté plainte pour diffamation contre des entrepreneurs espagnols qui l’accusent d’extorsion depuis juin dernier, rapporte mercredi le site d’information El Faro. La plainte serait directement dirigée contre le président de l'Association des affectés par l´extorsion au Maroc [AAEM], Francisco de Arratia, et Rodrigo Rodríguez, gérant de Torreblanca, pour des propos qu’ils auraient tenu lors de leurs entretiens avec trois médias, revèle la même source sans préciser de quels médias il s'agit. En effet, ils auraient affirmé que des hommes d'affaire ibériques au Maroc sont victimes « d'une mafia tolérée » et qu’ « ils sont ruinés par des mafieux en vestes et cravates ». Des propos que le groupe d’Anas Sefrioui aurait considéré comme des insultes.
    Torreblanca et Formaroc accusent Addoha « d’extorsion, d’escroquerie et de fraude » pour un montant total de pertes estimé à 8 millions d’euros. Les deux entreprises ibériques l’ont fait savoir dans un communiqué de presse en juin 2012. Elles n’avaient cependant pas saisi la justice, se disant prêtes à dialoguer « amicalement » avec Addoha pour trouver un accord. Les autorités marocaines et espagnoles, ainsi que le management du groupe immobilier n’ayant pas réagi, l’AAEM a porté le dossier devant le Parlement européen en septembre dernier, appelant les eurodéputés à une action en leur faveur. Mais, rien n’a été fait.
    Exaspéré par le silence des autorités des deux côtés de la rive méditerranéenne, M. Arratia a accusé l’Etat marocain d’extorsion en décembre dernier. Pour lui, le fait que la Compagnie générale Immobilière [CGI] soit une filiale de la Caisse de Dépôt et de Gestion [CDG] qui, à son tour, détient 50% du capital d’Addoha, prouve que le gouvernement chérifien est mêlé à cette affaire. Il s’est également appuyé sur l'indifférence de l’Etat face aux persistantes plaintes des entrepreneurs espagnols. De plus, selon le responsable associatif, les deux sociétés ci-dessus citées ne sont pas les seules vitimes.
    Plainte non justifiée ?
    Le Tribunal d’instruction de Séville estimerait cependant que la plainte d’Addoha n'est pas solide. Selon l’instance, les faits reprochés par le groupe immobilier aux entrepreneurs espagnols ne nécessitent pas l’application du droit pénal, même si les propos de M. Arratia et M. Rodríguez s’avèrent « erronées ou gênant ». La perpétration d'un délit n'étant pas justifiée, le Tribunal aurait déclaré un non-lieu.

    source : bladi
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