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VIDEO. Mali : l'armée française filmée en plein combat dans les Ifoghas

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  • VIDEO. Mali : l'armée française filmée en plein combat dans les Ifoghas

    L'armée française, qui diffuse régulièrement des images de l'intervention Serval au Mali, a mis en ligne sur Youtube une séquence particulièrement impressionnante filmée au coeur du massif de l'Adrar des Ifoghas, le fameux nid de guêpes dans lequel les djihadistes se sont retranchés et défendent très chèrement leurs positions.


    La séquence, filmée le 26 février, montre le groupement tactique interarme (GTIA) 3 mener une mission de reconnaissance offensive dans le fameux massif avant d'essuyer des tirs ennemis au niveau d'une crête montagneuse. On voit alors les soldats français riposter avec mortiers, tirs d'infanterie et soutien aérien.

    Pour des raisons de sécurité, les médias n'ont pas accès aux opérations de recherche et de destruction menées actuellement dans le massif de l’Adrar, où les combats sont particulièrement violents. Ces documents fournis par l'armée sont donc les seuls dont nous disposons actuellement pour illustrer la réalité du terrain.



    Mali : un troisième soldat français tué, Hollande exprime «tristesse» et «respect»Après Abou Zeid, Paris ne confirme pas la mort de Belmokhtar, autre chef jihadisteMali : la France juge «probable» la mort d'Abou Zeid C'est dans cette région située dans l'extrême nord-est du pays qu'un soldat français a été tué samedi dans des combats très violents.
    Dernière modification par gdesmon, 04 mars 2013, 10h23.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    "Une organisation industrielle du terrorisme"

    Le Nouvel Obs 4/3/2013

    Sur Europe 1, l'amiral Edouard Guillaud assure que les militaires français ne sont pas "surpris" par la violence des combats dans cette zone où a péri samedi un troisième soldat français. "Non nous ne sommes pas surpris", "nous savons que nous avons affaire à des fanatiques", "des terroristes fanatisés, entraînés depuis des mois et même des années". "Nous y étions prêts", "nous savions que ce serait la partie la plus dure de cette campagne".

    "Sur le terrain, nous découvrons littéralement une organisation industrielle du terrorisme", poursuit l'amiral, citant "plus d'une cinquantaine de caches dans des maisons, des hangars ou des grottes", "plus d'une dizaine d'ateliers de fabrication y compris de bombes dans l'un des ateliers", "vingt bombes artisanales en cours de fabrication simultanément".

    "Ceci montre que cela dépasse l'Adrar des Ifoghas, le Mali, même le Sahel, c'était expansionniste", insiste-t-il.

    "Nous avons nettoyé l'une des vallées, une vallée principale dans laquelle aussi bien les forces tchadiennes que les forces françaises avaient pénétré il y a une dizaine de jours", détaille Edouard Guillaud l'officier. "Nous avons fait notre jonction avec les Tchadiens hier, nous continuons à fouiller, nous avons fouillé toute la nuit et à partir d'aujourd'hui nous allons continuer sur les autres vallées".

    "Nous sommes en train de casser les reins d'Al Qaïda au Maghreb islamiste et ça, c'était bien l'objectif tel qu'il nous avait été fixé par le président de la République", assure le chef d'état-major. Ce qui signifie "aussi bien casser leur système logistique" qu'"éliminer leur têtes de réseaux".

    Convié à évaluer le nombre des combattants djihadistes dans la zone des combats, l'amiral Edouard Guillaud répond : "quelques centaines tout au plus. Quand nous sommes intervenus le 11 janvier nous estimions qu'il y avait entre 1.200 et 1.500 combattants dans l'ensemble du nord Mali, nous pensons qu'aujourd'hui un gros quart se retrouve dans l'Adrar des Ifoghas".
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    Mahomet

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