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Pourquoi le Hezbollah s'en sortira ?

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  • Pourquoi le Hezbollah s'en sortira ?

    Bonjour, en prolongeant le conflit et en jouant à cache cache avec un cesser le feu immédiat, les Américains veulent éviter à Israël de perdre la face.
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    Qui est le plus terroriste des deux ? Le Hezbollah libanais qui abat plus de militaires que de civils israéliens ou Israël qui massacre - tant s’en faut - infiniment plus de civils que de combattants libanais ? Techniquement parlant, la guerre contre le Liban parait aujourd’hui programmée pour être terrible pour la population libanaise mais tout aussi irrésistiblement, elle s’avère déjà un cuisant revers pour Israël qui n’a pu réaliser aucun de ses objectifs ni militaires ni politiques.

    Israël aurait vraisemblablement parié sur un conflit interne entre le Hezbollah d’une part, et le reste du gouvernement libanais majoritairement anti-syrien (représentatif de la majorité des sunnites et des druzes et d’une partie des chrétiens), d’autre part. L’Etat hébreu aurait voulu ainsi « aider » le gouvernement libanais à accélérer l’application de la résolution 1559 du conseil de sécurité de l’ONU qui stipule, entre autres, le désarmement de la « milice » chiite, afin de conférer à l’Etat libanais le monopole de la violence légitime. Si au début de l’offensive, la plupart des dirigeants des forces anti-syriennes se sont prononcés contre l’aventurisme du Hezbollah et se sont évertués à distinguer entre politique américaine et politique israélienne, la riposte ô combien disproportionnée d’Israël, soutenue de manière flagrante par les Américains, les a fortement perturbés avant qu’ils ne se retranchent derrière le mot d’ordre d’Unité Nationale. L’affrontement interne, notamment entre sunnites et chiites libanais, souhaité probablement par Israël n’a donc pas été au rendez vous.

    Ce souhait israélien pouvait, a priori, paraître plausible au regard de la division régionale entre l’ axe sunnite Jordanie-Arabie Saoudite-Egypte et l’axe Syrie-Iran. Or une telle vision ne prend pas en compte la non représentativité des régimes en question. Le soutien au Hezbollah affiché par les Frères musulmans (sunnites) en Egypte et Jordanie ou par plusieurs religieux saoudiens montre que l’enjeu nationaliste arabe est parfois plus important que les appartenances primaires confessionnelles. Dans ce cadre, le primat donné au clivage sunnite-chiite par de nombreux analystes se révèle réducteur en tant qu’il incite, au nom d’un chiisme partagé, à appréhender la stratégie du Hezbollah comme un simple élément de la stratégie iranienne.

    Dans cette logique, en affichant le coût d’un affrontement indirect - via le Hezbollah - (la destruction de tout un pays) l’Iran voudrait faire entrevoir aux puissances occidentales le prix que leur couterait un affrontement direct sur le dossier du nucléaire. Cette lecture, sans devoir être totalement écartée, est incomplète ne serait ce que parce qu’elle réduit le Hezbollah à une fonction d’outil. Or le « Parti de Dieu » est d’abord un parti de Libanais doté d’une histoire propre et d’un solide ancrage local. Dans le régime consociatif libanais bâti sur un fragile équilibre entre minorités, le Hezbollah est aujourd’hui incontournable car il est le plus représentatif de l’une des plus grandes minorités du pays.

    Traiter avec lui comme avec une bande de criminels relève ainsi d’une méconnaissance totale du degré de son insertion au sein du tissu social libanais et de son rôle modernisateur au service de l’« émancipation » d’une large partie de la communauté chiite vis-à-vis des chefs féodaux largement responsables de l’affaiblissement (éducatif, social, sanitaire) de cette communauté. Ainsi, au delà de son obédience culturelle, idéologique et politique vis-à-vis de l’Iran et de son alliance politique avec la Syrie, le Hezbollah, pour avoir obtenu le retrait israélien du Liban Sud, après 22 ans d’occupation, est l’auteur de la principale contribution de la communauté chiite à l’écriture de l’histoire du Liban contemporain.

    Un autre fait, très rarement évoqué, doit être ensuite mis en relief : l’alliance du parti islamiste avec le leader incontournable de la grande majorité des chrétiens libanais, à savoir Michel Aoun. En février dernier, un document d’entente a été signé entre le Hezbollah et Courant Patriotique Libre (CPL) que dirige le Général, historiquement anti-syrien, rentré en 2005 au Liban après 14 ans d’exil en France. Signature solennelle et symbolique qui eut lieu dans une église de la banlieue sud de Beyrouth située sur l’ancienne ligne de démarcation de la guerre de 1975-1990.

    Nombreux étaient ceux qui prédirent une mort rapide de cette alliance jugée contre nature. Le soutien affiché par le Général de confession maronite au Hezbollah dès les premiers jours de l’offensive israélienne et l’accompagnement honorable fait sur le terrain par les militants du CPL (majoritairement chrétiens) à l’égard des centaines de milliers de déplacés du sud (majoritairement musulmans) barre la route à une analogie assez répandue entre Michel Aoun et Bachir Gemayel, ancien leader des Forces libanaises chrétiennes puis éphémère Président de la République, qui avait collaboré avec les envahisseurs israéliens en 1982.

    Echec technique et moral de l’offensive, échec du pari sur l’affrontement entre le gouvernement libanais et le Hezbollah, échec du pari sur un affrontement chiite sunnite, échec du revivalisme d’une alliance chrétienne avec Israël, échec de la vision géopolitique du complexe cas libanais. Tout est là pour affirmer haut et fort que le « Parti de Dieu », qui est avant tout un parti de Libanais, s’en sortira ... malgré tout ce qui s’est passé et le pire de ce qui peut encore se produire.

    Samy Dorlian
    Aix en Provence/ Beyrouth

    Doctorant libanais à l’IEP d’Aix-en-Provence
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    le probleme,c est que le hezbollah est considere comme un mouvement terroriste a abattre.L occident et meme des etats arabes le considerent comme un ennemi et la preuve,a part quelques aboiements d ici et la,ON LAISSE FAIRE l allie israelien.L erreur du hezbollah,c est d etre allie a l iran et la syrie,pays qui sont menaces par l occident et la preuve,ces pays assistent au pilonnage du liban sans rien faire en aidant moralement par de belles paroles le pauvre peuple libannais.

    Commentaire


    • #3
      Dans un article intitulé "Non au cessez-le-feu!", l'Egyptien Mamoun Fandy, qui réside aux Etats-Unis, explique avec humour que puisque le Hezbollah est en train de gagner, les pays Arabes devraient refuser un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Extraits : (1)
      Laissez donc le Hezbollah éradiquer Israël ; dites "non" à un cessez-le-feu

      "Puisque le Hezbollah 'frotte le nez d'Israël dans la poussière', triomphant de l'armée israélienne et mettant fin à sa légende – fait sans précédent dans les guerres israélo-arabes -, je suis surpris que nous, Arabes, demandions un cessez-le-feu ! Je vous en prie, laissez donc le Hezbollah administrer une bonne leçon à ces vauriens. Laissez donc le Hezbollah poursuivre son combat pour annihiler cette 'nation d'enfants trouvés'.

      En ce qui nous concerne, nous Arabes, l'histoire des cessez-le-feu est une grande duperie. La communauté internationale n'a-t-elle pas demandé que nous acceptions une trêve (hudna) en 1948 ? Et que fut le résultat de cette trêve ? Les 'gangs sionistes' nous ont dupés et ont bâti l'Etat d'Israël, qui nous inflige ses crimes depuis 50 ans, qui a occupé notre terre, massacré nos enfants et démoli nos maisons. Si seulement nous n'avions pas accepté ce cessez-le-feu, rien de ce qui est arrivé ne serait arrivé."

      Nos écrans télés nous apprennent que la victoire est à portée de main. Je ne pense pas qu'ils nous mentiraient…

      "En outre, pourquoi devrions-nous accepter un cessez-le-feu quand le secrétaire général du Hezbollah nous a promis de frapper Tel-Aviv ? Ne savons-nous pas que les Israéliens sont des lâches qui prendront la fuite une fois leur armée vaincue ? Israël, comme l'a dit le secrétaire général (Nasrallah), n'est pas 'un Etat avec une armée, mais plutôt une armée avec un Etat'. Quand cette armée sera vaincue, le pays s'effondrera, et les Juifs fuiront la Palestine. Pourquoi devrions-nous donc accorder à Israël cette occasion (de se tirer d'affaire grâce à un cessez-le –feu) ? Si Israël subit défaite sur défaite à Maroun Al-Ras, Taibeh et Aitaroun, pourquoi devrions-nous lui laisser le temps de reprendre son souffle ? Laissons donc le Hezbollah l'éradiquer et dites avec moi 'non' à un cessez-le-feu, vu que nous progressons, et que nous n'avons nul besoin de nous retrouver une fois de plus brûlés par le feu de la trêve et de la duperie.

      Qu'est-ce qu'un cessez-le-feu selon les conditions israéliennes ? Chers messieurs, pour Israël, un cessez-le-feu, c'est la présence de forces internationales composées de 15000 à 25000 soldats étrangers au Liban sud. C'est, pour Israël, se retirer seulement après la remise du Liban sud à une autre force d'occupation – essentiellement française !

      Comment les personnes douées d'intelligence parmi nous peuvent-elles consentir à remplacer l'occupation israélienne par une autre occupation étrangère, composée de 25 000 soldats lourdement armés qui prendraient le contrôle du Liban sud et seraient suffisamment forts et bien équipés pour frapper les Libanais qui vont du nord au sud de la rivière Litani ? Comment accepter une chose pareille alors même que nous sommes en train de gagner ? Nous écrans télévisées nous disent que la victoire est à portée de main. Ils nous mobilisent et nous équipent pour la victoire. Les orateurs sur les écrans télé font partie de notre peuple, et je ne crois pas qu'ils seraient encore en train de nous mentir."

      Est-il normal que les gens disent que le djihad du Hezbollah n'a pas libéré le Liban, mais l'a fait revenir 50 ans en arrière ?

      "Au vu de tout ce qui a été dit, nous n'avons d'autre choix que d'être assurés de la victoire et conscients de la duperie de l'ennemi.

      La grande duperie aujourd'hui, c'est que les forces qui occuperont le Liban sud seront françaises. Comment pouvons-nous accepter une occupation française du Liban sud ? Est-ce là un retour au mandat français ? Le Liban n'a-t-il pas sacrifié des fils, de l'argent et tout ce que l'on peut imaginer, ce qui est onéreux et ce qui l'est pas, afin de se libérer du mandat français au Liban ? Comment pouvons-nous expulser le colonialisme du Liban par la grande porte pour voir revenir les Français, comme force occupante, par la porte arrière ? Quel être pensant pourrait accepter une chose pareille ?"

      Le retour du mandat français

      "Est-il normal que les gens disent que le djihad du Hezbollah et la défaite qu'il impose à Israël n'ont pas libéré le Liban, mais nous ont faits reculer de cinquante ans, remettant au moins une partie du Liban sud aux forces françaises ? Une force française au Liban sud comprenant au moins 10000 soldats lourdement armés signifierait le retour de l'influence française au Liban, appuyée par la force des armes. Cela signifierait le retour du Mandat. Comment pouvons-nous accepter le retour du mandat alors que nous gagnons, que nous avons effacé la légende de l'invincible armée israélienne ? Nous ne devons pas l'accepter – c'est pourquoi je dis non à un cessez-le-feu !

      Non au cessez-le-feu – non seulement parce que le Hezbollah est victorieux au sol, mais aussi parce qu'il est victorieux sur les écrans-télé, et parce que toute l'opinion arabe se tient derrière le Hezbollah et le secrétaire général du Hezbollah. L'opinion ne s'est jamais trouvée unie derrière un leader arabe avant cela, pas même derrière Gamal Abdel Nasser. Pourquoi, à une époque de pareille unité, à une époque où les gens font don de ce qu'ils ont de plus précieux, à une époque où des milliers, et même des centaines de milliers de volontaires sont prêts à sacrifier leurs vies – pourquoi, à une époque où nous avons toute cette force avec nous, faut-il que nous réclamions un cessez-le-feu ?

      Les médias arabes nous répètent jour après jour que l'armée israélienne sera vaincue en une heure, qu'elle ne perd rien pour attendre. Les Israéliens ne sont pas capables de combats terrestres. Ils ne connaissent que les attaques aériennes. Mais ils finiront pas se trouver à court d'avions et en viendront progressivement à goûter la défaite. Ils n'auront d'autre choix que d'entrer au Liban, et alors le Liban les pulvérisera, vu que l'équation au sol, dans cette guerre déséquilibrée qui oppose une armée régulière à des experts en guérilla, est favorable au Hezbollah, comme l'ont noté (le correspondant d'Al-Jazeera en Israël) Walid Al-Umri et (le correspondant d'Al-Jazeera au sein de l'Autorité palestinienne) Guevara Al-Badiri. S'il en est ainsi, nous allons gagner la guerre, et n'avons nul besoin d'un cessez-le-feu."

      Un Etat nucléaire se tient derrière notre djihad ; Israël ne peut pas battre la coalition arabo-perse.

      "Un cessez-le-feu sauverait l'Etat sioniste. Nous ne devons pas le leur accorder à un moment où nous avons le dessus. Israël se trouve actuellement au bord du gouffre. Son armée n'a pas le moral. Laissons le Hezbollah… les renvoyer à leurs terriers ou dans leurs pays d'origine. Ces gangs qui viennent d'Europe sont intéressés par le luxe et ne sont pas capables de combattre des êtres armés de foi. La bataille actuelle tourne à notre avantage, ce qui est un fait sans précédent. En outre, un Etat nucléaire appuie notre djihad, un Etat capable de pulvériser Israël par des missiles. Ce pays, c'est, bien sûr, l'Iran. Israël a battu les Arabes autrefois, mais cette fois, il ne pourra pas vaincre la coalition arabo-perse.

      Nous disons non à un cessez-le-feu, puisque le plan d'Israël et des forces multinationales placerait une fois de plus le Liban sud sous mandat français. Serait-il normal que le résultat de la lutte du Hezbollah et de toutes ces pertes soit le retour au mandat français ; est-il normal que ce djihad renvoie le Liban cinquante ans en arrière ? C'est absolument inacceptable. Si nous devons faire passer le Liban d'un occupant étranger à un autre tous les dix ou vingt ans, notre combat et notre victoire sont dénués de sens."

      J'espère que nul n'interprétera cet article comme étant ironique

      "Au vu de la situation, et de l'opinion générale selon laquelle nous serions en train de gagner, nous devons dire mille fois 'non' à un cessez-le-feu et continuer le combat jusqu'à la fin d'Israël. Inutile de prêter attention aux petits jeux de Washington et Paris, vu qu'ils (ne) sont (que) le remplacement d'occupants par d'autres occupants.

      J'espère que ceux qui me liront ne me trouveront pas ironique. La vérité est que je suis très sérieux. Je veux juste que les idées que j'ai soulevées arrivent à leurs conclusions logiques."


      (1) Al-Sharq Al-Awsat (Londres), 7 août 2006

      Commentaire


      • #4
        C'est clair que le Hezbollah a un lourd passé. Mais s'il fallait comparer, pour moi, Israel est plus dangereux aujourd'hui. J'ai là une panoplie d'informations qui je pense fera plaisir à lire :

        J'ai bien envie de vous embeter un peu ^^ :

        voilà deux entrevues. le premier est un proche du président Abbas, et le second est un représentant de la ligue mondiale des droits de l'homme.

        [Erekat]

        [Boukaert]

        j'ajoute un article de France 2 détailler ce que l'ONU fustige, à savoir la difficulté pour l'aide internationale à arriver à bon port.

        L'aide humanitaire a du mal à être acheminée au Liban, y compris en dehors des zones de combat

        "Il n'y a plus de zones sûres dans le pays et l'on peut être bombardé partout", a déclaré mardi à la BBC le Haut commissaire de l'Onu aux réfugiés, Antonio Guterres.

        Les agences humanitaires de l 'Onu ont totalement suspendu leurs livraisons d'aide au sud du Liban après l'avertissement de bombardements lancé par l'armée israélienne dans des tracts.

        "En raison de l'insécurité il n'y aura pas de convoi aujourd'hui pour le sud", a déclaré la porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM) Christiane Berthiaume.

        "Les Israéliens ont exclu les convois humanitaires (de leur avertissement) mais nous avons pris la décision de ne pas nous rendre au sud par souci de sécurité", a précisé à l'AFP Mme Berthiaume.

        Les agences de l 'Onu n'ont même pas tenté d'obtenir des forces israéliennes des garanties concernant la sécurité des convois comme elles le font d'ordinaire, a-t-elle ajouté. Des fournitures ont pu être livrées dans le sud ces derniers jours mais à deux reprises au moins des véhicules qui se trouvaient à une trentaine de mètres des convois humanitaires ont été touchés par des missiles, a-t-elle expliqué. Le PAM envisage désormais une tentative de livraisons par bateau vers le port de Tyr.

        L'aide de la France au Liban
        De son côté, le Quai d'Orsay a annoncé mardi avoir acheminé près de 700 tonnes de fret, notamment du matériel humanitaire d'urgence, dans le port de Beyrouth depuis le début de la crise.

        Cette aide, qui a commencé à arriver au Liban à partir du 21 juillet, représente un montant de 3,5 millions d'euros, dont une aide d'Etat d'environ 2,2 millions d'euros, a précisé le porte-parole, Denis Simonneau.

        Comme l'a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, un navire de la CGM quittera Marseille pour Beyrouth le 11 août dans le cadre de l'opération "Un bateau pour le Liban".

        Le porte-conteneurs "Cap Camarat" permettra d'acheminer l'aide fournie par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), le Haut-Commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Programme alimentaire mondial (PAM), notamment.

        Plus de trois millions d'euros seront prochainement apportés au PAM, au CICR et à l'Unicef.

        Lundi soir, le quai d'Orsay avait indiqué que la France avait évacué plus de 13.000 personnes du Liban depuis le 14 juillet, dont près de 10.200 ressortissants français.
        http://info.france2.fr/page-speciale/23357320-fr.php
        Il n'est pas de bonne pédagogie qui ne commence par éveiller le désir d'apprendre.

        Commentaire


        • #5
          [suite]

          « Ce n’est pas Israël mais le Liban qu’il faut protéger »
          Pour l’historien Georges Corm, cette guerre est liée au désir d’hégémonie d’Israël et des États-Unis sur la région.


          Économiste, ancien ministre des Finances libanais, historien et auteur de nombreux ouvrages (1), Georges Corm analyse pour l’Humanité la nouvelle guerre du Liban.

          Après trois semaines de bombardements israéliens sur le Liban qui ont déjà fait plus de 1 000 victimes civiles, les États-Unis et la France viennent de proposer une résolution à l’ONU pour « l’arrêt des hostilités ». Qu’en pensez-vous ?

          Georges Corm. J’en pense que c’est l’horreur totale. On vient encore de faire une nouvelle invention sémantique aberrante pour permettre à Israël de continuer le boulot sans avoir l’air de l’encourager. Je suis indigné et en colère. Je savais bien que la France collait de plus en plus à la politique américaine, mais je ne pensais pas que la diplomatie française tomberait aussi bas. Comment peut-elle accepter, elle qui prétend venir au secours de « son cher Liban », de laisser couper les dernières routes qui nous reliaient encore au monde extérieur ? Rien que du point de vue humanitaire, c’est l’horreur. Quant au plan géopolitique, cela confirme, comme je le pense depuis un certain temps, que les différences entre la France et les États-Unis relèvent de la simple tactique et que la soit-disant différence de la France est de la poudre aux yeux.

          Comment analysez-vous cette crise ? À en croire beaucoup de médias français, il s’agirait d’une « guerre entre Israël et le Hezbollah »...

          Georges Corm. C’est de la désinformation. Il y a en réalité trois dimensions à cette guerre. La première, c’est celle de la « sécurité israélienne », au nom de laquelle le Liban a subi depuis 1968 toute une série d’occupations, de bombardements, et des violations quasi quotidiennes de son espace aérien et maritime. Jusqu’en 1982, c’était à cause de la présence de l’OLP au Liban, et c’est allé jusqu’à l’invasion de 1982, le siège de Beyrouth et la tentative de satellisation du Liban par Israël, qui a échoué. Le Hezbollah n’existait pas alors. Mais il est précisément né de cette occupation.

          La seconde, c’est le désir de domination complète du Moyen-Orient par Israël et les États-Unis. Elle non plus n’est pas nouvelle, mais elle s’affirme avec davantage d’agressivité depuis le 11 septembre 2001 : il y a eu la guerre contre l’Afghanistan, puis contre l’Irak, aujourd’hui contre le Liban. Il s’agit pour les États-Unis et Israël de construire un « nouveau Moyen-Orient » débarrassé de l’influence de ce qu’ils appellent « l’axe du mal de la Syrie et de l’Iran », deux États qui ont le tort de soutenir la résistance palestinienne et celle du Hezbollah.

          La troisième dimension, c’est celle de la lutte tous azimuts contre le terrorisme islamique considéré comme une « internationale fasciste islamiste ». C’est devenu officiellement la doctrine de l’administration Bush depuis 2001, puis celle de l’Occident qui met dans le même sac des mouvements du style Ben Laden et des mouvements de résistance comme le Hamas ou le Hezbollah.

          Vous qui êtes un laïc d’origine chrétienne, que pensez-vous du Hezbollah ? Logiquement, vous ne devriez pas le porter dans votre coeur...

          Georges Corm. C’est un mouvement qui a connu une mutation tout à fait positive. Certes, il est né à l’origine sous influence iranienne, dans les conditions tragiques de l’invasion israélienne de juin 1982. Il y a eu, tout au début, des pasdarans iraniens qui ont organisé des camps d’entraînement dans la Bekaa. De 1982 à 1988, dans le contexte de la guerre Iran-Irak, le Hezbollah a procédé à des enlèvements d’otages occidentaux. Mais dans le même temps, il développait la résistance à l’occupation israélienne, qui, au sud du Liban, a duré jusqu’en 2000. À partir de la fin de la guerre Iran-Irak, le Hezbollah a évolué. Il faut d’ailleurs noter que le Hezbollah n’a jamais été une milice au sens où l’entendaient les accords de Taef (2). Ils visaient les milices confessionnelles qui avaient pris part à la guerre civile, ce qui n’était pas le cas du Hezbollah. C’est pourquoi le gouvernement libanais n’a jamais songé à le désarmer. D’autant plus qu’il a commencé, dans les années quatre-vingt-dix, à se transformer en parti politique, avec une orientation sociale et une action caritative très forte, sans distinction communautaire. Au point que dans certains villages où cohabitent des communautés chrétiennes et chiites, on voit des chrétiens voter pour le Hezbollah. On peut dire aujourd’hui que le Hezbollah est devenu un parti politique libanais à part entière, notamment depuis que Nasrallah l’a rendu indépendant de la Syrie et de l’Iran. Il représente la tendance totalement « libaniste » qui a pris le dessus sur la tendance pro-iranienne. Il s’est de plus en plus intégré à la fabrique politique libanaise. D’ailleurs l’aspect islamique de son discours s’est marginalisé au profit d’un discours essentiellement patriotique, libanais d’abord, nationaliste arabe ensuite. Il parle beaucoup de la souveraineté du Liban, de l’honneur des Libanais et des Arabes face à Israël, de la fin de l’humiliation avec une forte dénonciation de la politique américaine.

          En somme, le Hezbollah est devenu le symbole de la résistance ?

          Georges Corm. Oui, et c’est encore à Israël qu’on le doit. Les Israéliens ont fait le vide en décapitant la résistance des partis laïques et de la gauche libanaise quand ils occupaient le Liban. Ils ont emprisonné beaucoup de résistants au camp d’Ansar. Ils en ont emmené plus de 1 600 en Israël en 1985. Ils ont fait le vide et laissé s’implanter le Hezbollah en pensant qu’un parti affichant une bannière religieuse serait plus pratique pour eux.

          Vous voulez dire plus facile à combattre car on pourrait lui taper dessus sans provoquer trop de protestations ?

          Georges Corm. Exactement. Ils ont fait la même chose avec le Hamas en Palestine occupée pour casser l’OLP. En étendant un tel concept, on en arrive à la guerre des civilisations.

          Que pensez-vous des solutions avancées par la France : l’application de la résolution 1559 et le déploiement d’une force internationale ?

          Georges Corm. Je pense que la 1559 n’avait pas lieu d’être. J’ai dit tout de suite qu’elle allait déstabiliser le Liban et créer les conditions d’un nouveau colonialisme. C’est une erreur grave dont Jacques Chirac est largement responsable et dont nous payons le prix. On nous parle du déploiement de l’armée libanaise le long de la frontière israélienne, mais qu’est-ce que ça veut dire, déployer une armée qui n’a pas d’équipement, pas d’armes dignes de ce nom, pas de couverture aérienne ? La machine de guerre israélienne n’en ferait qu’une bouchée.

          Pour ma part, je rejoins la position du premier ministre libanais. Je veux bien que l’on applique la résolution 1559, mais à condition de faire appliquer par Israël l’ensemble des résolutions onusiennes qui le concernent, qu’il s’agisse du Liban, de la Syrie ou de la Palestine. Y compris celles qui concernent les 400 000 réfugiés palestiniens qui sont au Liban. À ce moment-là, il n’y aura plus de problème et les forces du Hezbollah pourront être intégrées à l’armée libanaise.

          Quant à la force internationale, elle va sans aucun doute être l’objet de négociations ardues concernant son mandat, sa composition, ONU, OTAN, FINUL renforcée ?, et son positionnement. Je pense qu’elle devrait, en toute logique, être déployée du côté israélien : ils se plaignent d’être attaqués, mais c’est nous qui sommes envahis. Depuis 1968, l’armée israélienne a fait entre 50 000 et 60 000 victimes civiles au Liban. Ce n’est pas Israël qui a besoin d’être protégé. C’est moi, c’est nous, c’est le Liban.
          bonne lecture ^^
          Il n'est pas de bonne pédagogie qui ne commence par éveiller le désir d'apprendre.

          Commentaire


          • #6
            à la défense du parti de Dieu

            Samy Dorlian a écrit: « Techniquement parlant, la guerre contre le Liban parait aujourd’hui programmée --- mais --- elle s’avère déjà un cuisant revers pour Israël qui n’a pu réaliser aucun de ses objectifs ni militaires ni politiques. »

            Ah, vous faites de la prophétie!? Les combats ne sont même pas finis! Les décisions internationales pas encore prises !

            « Israël aurait vraisemblablement parié sur un conflit interne entre le Hezbollah d’une part, et le reste du gouvernement libanais »

            Toujours dans les vraisemblances

            « L’Etat hébreu aurait voulu ainsi « aider » le gouvernement libanais --- afin de conférer à l’Etat libanais le monopole de la violence légitime. »

            À partir d’un postulat vraisemblable on émet des conclusions, scabreuses de plus

            « Si au début de l’offensive, la plupart des dirigeants des forces anti-syriennes se sont prononcés contre l’aventurisme du Hezbollah et se sont évertués à distinguer entre politique américaine et politique israélienne, la riposte ô combien disproportionnée d’Israël, »

            Pourquoi dispropostionnée ? Vous croyez que s’est une partie de ballon d’aller d’éloger le Hezbolla qui se terre au milieu de la population civile ?

            « L’affrontement interne, notamment entre sunnites et chiites libanais, souhaité probablement par Israël n’a donc pas été au rendez vous. »

            Toujours ces vraisemblances et les prophécies.

            « Ce souhait israélien pouvait, a priori, paraître plausible au regard de la division régionale entre l’ axe sunnite Jordanie-Arabie Saoudite-Egypte et l’axe Syrie-Iran. Or une telle vision ne prend pas en compte la non représentativité des régimes en question. Le soutien au Hezbollah affiché par les Frères musulmans (sunnites) en Egypte et Jordanie ou par plusieurs religieux saoudiens montre que l’enjeu nationaliste arabe est parfois plus important que les appartenances primaires confessionnelles. »

            Il faut être nono pour ne pas savoir et prévoir qu’il y aurait collaboration de la part du terrorisme musulman international ! ? Comme s’il y avait de quoi être fière du soutien des Frères musulmans, cette secte cruelle et sanguinaire.

            « Dans cette logique, en affichant le coût d’un affrontement indirect - via le Hezbollah - (la destruction de tout un pays) l’Iran voudrait faire entrevoir aux puissances occidentales le prix que leur couterait un affrontement direct sur le dossier du nucléaire. Cette lecture, sans devoir être totalement écartée, »

            Cette lecture n’est qu’une lecture parmi tant d’autres et est par conséquent sans grand intérêt, vu surtout vos disposition à la voyance et le désir avoué du Hesbolla à harrasser Israêl.

            « Dans le régime consociatif libanais bâti sur un fragile équilibre entre minorités, le Hezbollah est aujourd’hui incontournable car il est le plus représentatif de l’une des plus grandes minorités du pays. »

            On verra ça. Je ne pense pas que les Libanais, la communauté internationnale ou Israël va laisser le même scénario se reproduire après cette catastrophe. Mais on a l’impression à vous lire que vous êtes prêt à recommencer ?

            « Traiter avec lui comme avec une bande de criminels relève ainsi d’une méconnaissance totale »

            Ben voyons ? Imaginez si tous les gouvernements avaient un parti en armes qui revendiquerait ses droits par la terreur ?

            « le Hezbollah [---] est l’auteur de la principale contribution de la communauté chiite à l’écriture de l’histoire du Liban contemporain. »

            Le résultat aujourd’hui est plutôt sinistre.

            « Un autre fait, très rarement évoqué, doit être ensuite mis en relief : l’alliance du parti islamiste avec… »

            Mais il n’est pas en relief et les résultats en sont la preuve : le monde en a assez des organisations terroristes. Le monde civilisé en a sa claque et a fini d’idéaliser leurs membres comme des enfants de Robin des bois. Je colle ci-dessous* un résumé de l’action politique du parti Hezbolla

            « Tout est là pour affirmer haut et fort que le « Parti de Dieu », qui est avant tout un parti de Libanais, s’en sortira ...
            Samy Dorlian, Doctorant libanais »


            Bravo docteur ! –Ahmed

            Le Hesbolla, Parti de Dieu
            Enlèvements :
            Ron Arad, aviateur israélien capturé en 1986, et dont on est sans nouvelle depuis.

            1983 : le Hezbollah enlève William Buckley, chef de la CIA à Beyrouth, puis l’assassine. Ses restes ont été retrouvés le 27 décembre 1991 dans la banlieue sud de Beyrouth.

            1985 : 4 Français enlevés : 2 diplomates (Marcel Carton et Marcel Fontaine), 1 journaliste (Jean-Paul Kauffmann) et un chercheur au CNRS (Michel Seurat, exécuté en 1986. Son corps n’a jamais été retrouvé).

            Le journaliste américain Terry Anderson, chef du bureau Moyen-Orient d’Associated Press, est détenu pendant près de 7 ans.

            1986 : 6 Français enlevés, dont 4 journalistes d’Antenne 2.

            1988 : William Higgins, un officier américain travaillant pour l’organisation de supervision de la trêve de l’ONU au Sud-Liban (UNTSO) est kidnappé par le Hezbollah, détenu pendant 528 jours, avant d’être exécuté par ses ravisseurs.

            2000 : 3 soldats israéliens sont enlevés le 8 octobre, et un civil, Elhanan Tannenbaum. En janvier 2004, les corps des trois soldats enlevés ainsi que Tannenbaum furent échangés contre 429 prisonniers libanais et palestiniens.

            Attentats :
            18 avril 1983 : attentat-suicide au camion piégé contre l’Ambassade américaine à Beyrouth, revendiqué par le Hezbollah sous le nom de Jihad Islamique. 63 morts et 120 blessés.

            23 octobre 1983 : explosions simultanées de deux camions piégés devant les casernes des « marines » américains et de l’Armée française à Beyrouth. 241 marines américains et 56 parachutistes français de la Force multinationale sont tués. La veille de l’attentat, les deux futurs « martyrs » étaient longuement reçus par le guide spirituel du Hezbollah, cheikh Mohamed Hussein Fadlallah.

            21 décembre 1983 : attaque contre des soldats français de la FINUL au Liban Sud. Bilan : 10 morts, dont un soldat français, et 110 blessés.

            1984 : l’annexe de l’ambassade américaine près de Beyrouth est frappée par un camion piégé : 16 morts.

            1992 : le Hezbollah revendique l’attentat contre l’Ambassade d’Israël en Argentine qui fait 29 morts et 242 blessés.

            20 novembre 2000 : une bombe placée sur la route en Israël fait sauter un autobus qui menait des enfants de Kfar Darom à leur école à Neve Dkalim, dans le Sud de la bande de Gaza. Il y a deux morts (deux adultes) et 9 blessés, dont 5 enfants. L’attentat a été revendiqué conjointement par trois groupes, dont un jusqu’ici inconnu, le Hezbollah en Palestine.

            En France :
            Entre Décembre 1985 et Septembre 1986, 13 attentats (dont 2 avortés) à Paris font au total 13 morts et plusieurs centaines de blessés. Toutes les pistes remontent au Hezbollah et à l’Iran.

            Détournement d’avions :
            Décembre 1984 : un avion de ligne koweïtien est détourné et deux passagers américains, employés de l’Agence Américaine pour le Développement International, sont assassinés. Les Iraniens qui prirent d’assaut l’avion après son atterrissage à Téhéran promirent de passer les pirates de l’air en jugement, mais ils les laissèrent quitter le pays.

            1985 : le Hezbollah pirate un autre avion américain de la compagnie TWA, le force à aller se poser à Beyrouth où il est retenu pendant 17 jours. Durant ces deux semaines un officier de la marine américaine à bord de l’avion est tué par balle, son corps jeté comme une charogne sur la piste, sous l’oeil des caméras.

            1985 : Attentat contre un bureau d’El-Al et une synagogue à Copenhague. 1 mort et 26 blessés.

            1988 : Détournement du vol 422 de la Kuweit Airlines reliant Bangkok au Koweït. L’avion se pose en Iran, puis à Alger où les pirates s’échappent. 2 otages koweïtiens sont assassinés
            Dernière modification par akiles, 11 août 2006, 13h09.

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            • #7
              @Akiles

              Ton message est de la propagante retirer direct du site de l'ambassade d'Israel, pourquoi fais tu une chose pareille ?

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              • #8
                @mouharidj israel : akiles

                Ooh qu'il est beauuuuuuu .... qu'il est joliiiiiiiiiii ton art et ta facon de vivre ...

                faut vite que tu rejoigne maman israel, aux coté de tes chers frères sionistes "défendeurs des libertés" ... pour combatre l'arierisme, l'obscurantism, le totalitarism, le therorism, l'imperialism, des ces fou musulmans que tu méprise tant.

                yakhi mouharidj yakhi

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                • #9
                  Brainwashing!?

                  Mes réponses sont --- de quoi?

                  Ce que j'écris sort de ma tête! Je n'ai pas l'esprit lavé, moi!

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                  • #10
                    Akiles oui Le hezballah est un mouvement terroriste, mais ce sont tout de meme des resistants, je ne chercherai pas a justifier leurs actes, mais cela mène à des resultats...
                    Moralement les Israeliens sont plus atteint que ce que je pouvais penser, leur opinion publique est divisée, et Olmert est à genou, une transition politique radicaliserait le prochain gouvernement Israelien...
                    Apres c'est l'une des deux, ou c'est le clash et on laisse Israel s'embourber jusqu'a attaquer la syrie ou l'Iran, et la on va compter nos morts par centaines de milliers, car dans une guerre conventionelle les Israeliens ont l'avantage.
                    Mais ce n'est pas sur qu'ils gagnent.
                    De l'autre coté on refuse plus de mort et de souffrance de notre coté, le liban a assez souffert...

                    Personellement je ne sais pas quelle option je choisirai si j'etais dirigeant...

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                    • #11
                      Quasard: Akiles oui Le hezballah est un mouvement terroriste, mais ce sont tout de meme des resistants,

                      Ah, oui, si tu aimes ça vivre sous la direction de terroristes, libre à toi mais ne l'imposez pas aux autres, aux femmes, aux intellectuels, à ce qui ne se conforment pas à vos idées religieuses, comme les homosexuels, comme l'Occident, etc;

                      Ah, j'rajoute, à propos des résultats que tu trouves positifs! Des milliers de morts et un pays détruits, et tu trouves que "cela mène à des resultats...". Faut vraiment vivre dans un autre monde pour voir la politique ainsi. Ça me rappelle la philosophie communiste si chère à tant de monde qui a massacré des millions de gens pour ces soi-disant bons résultats. Heureusement, ils ont sont revenus, du moins les plus sensés, car il y en a encore, beaucoup, qui y croivent à cette forme de gouvernement!
                      Dernière modification par akiles, 11 août 2006, 13h48.

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                      • #12
                        Akiles oui Le hezballah est un mouvement terroriste, mais ce sont tout de meme des resistants, je ne chercherai pas a justifier leurs actes, mais cela mène à des resultats...
                        Non se ne sont pas des terroristes, depuis sa création en 1982 suite à l'invasion israelienne au Liban, 95% de ses victimes sont des militaires.

                        On est loin de pouvoir dire la même chose pour Israel qui 95% de ses victimes eux sont des civils.

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                        • #13
                          Ah, j'rajoute, à propos des résultats que tu trouves positifs! Des milliers de morts et un pays détruits, et tu trouves que "cela mène à des resultats...". Faut vraiment vivre dans un autre monde pour voir la politique ainsi. Ça me rappelle la philosophie communiste si chère à tant de monde qui a massacré des millions de gens pour ces soi-disant bons résultats. Heureusement, ils ont sont revenus, du moins les plus sencés, car il y en a encore, beaucoup, qui y croivent à cette forme de gouvernement!
                          Ces morts sont la responsabilité d'Israel, on ne rase pas un pays et ne le detruit pas avec ses habitants pour 3 soldats kidnappé surtout quand ces soldats sont kidnappé dans le coté libanais de la fontière, la question: Dieu mais qu'est ce qu'ils foutaient là bas?

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                          • #14
                            Tu n'as pas l'air de comprendre, Israêl est en train de nettoyer la zone frontalière et de détruire au maximum la puissance armée du Hezbolla pour s'assurer qu'il ne reviendront plus dans la région les faire *****. Elle fait cela car personne d'autre veut s'en charger.

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                            • #15
                              Ce que tu ne comprend pas c'est qu'ils n'ont pas à le faire, les membre du Hezbollah sont chez eux au Liban, ils ont leur député et ont même deux ministres au gouvernement.

                              Il suffit que comme le dit le Hezbollah qu'Israel rend les dixaines de milliers de prisonnais libanais qui sont dans geoles israelienne depuis pratiquement 18 ans pour certains, qu'Israel quitte les ferme de Shebaa et finalement de ne plus violer les espaces maritime, aérien et territorial du Liban et à ce moment le Hezbollah n'aura plus de raison pour l'attaquer et se transformera en mouvement politique complètement civil.

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