Le nombre de combattants armés délibérément surévalué
L’incursion, jeudi 10 janvier 2013, d’éléments du groupe islamiste touareg « Ançar Eddine » à Konna dans le centre du Mali, mouvement qui constitua le casus belli officiel pour le déclenchement longtemps programmé d’une intervention militaire étrangère au Mali, n’a jamais rassemblé plus de 200 à 350 combattants. Les médias mainstream ont évalué le nombre de combattants d’Ançar Eddine ayant pris la localité de Konna à quelques 1200. Ce chiffre paraît non seulement invraisemblable mais prête à équivoque. En tenant compte de ce chiffre, il aurait fallu au groupe islamiste près de 150 véhicules à mobilité non réduite (excluant les vieux camions de transport de troupe et les anciens véhicules blindés puisés dans les stocks de l’armée malienne). On sait que le véhicule de prédilection de l’ensemble des groupes armés activant au Nord-Mali demeure le pick-up Toyota Station à double réservoir. Il est difficilement concevable d’imaginer que le groupe mené par Iyad Ag Ghaly, un ancien chef de l’insurrection touaregue dans les années 90 puisse envoyer la quasi-totalité de sa flotte mobile se battre aussi loin de ses bastions et laisser ces derniers sans protection. Habituellement les raids jugés massifs des groupes armés du désert impliquent en moyenne une soixantaine de véhicules dont certains sont modifiés en « technicals » (ajout d’une arme lourde comme une mitrailleuse antiaérienne ou un jeu de lance-roquettes).
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L’incursion, jeudi 10 janvier 2013, d’éléments du groupe islamiste touareg « Ançar Eddine » à Konna dans le centre du Mali, mouvement qui constitua le casus belli officiel pour le déclenchement longtemps programmé d’une intervention militaire étrangère au Mali, n’a jamais rassemblé plus de 200 à 350 combattants. Les médias mainstream ont évalué le nombre de combattants d’Ançar Eddine ayant pris la localité de Konna à quelques 1200. Ce chiffre paraît non seulement invraisemblable mais prête à équivoque. En tenant compte de ce chiffre, il aurait fallu au groupe islamiste près de 150 véhicules à mobilité non réduite (excluant les vieux camions de transport de troupe et les anciens véhicules blindés puisés dans les stocks de l’armée malienne). On sait que le véhicule de prédilection de l’ensemble des groupes armés activant au Nord-Mali demeure le pick-up Toyota Station à double réservoir. Il est difficilement concevable d’imaginer que le groupe mené par Iyad Ag Ghaly, un ancien chef de l’insurrection touaregue dans les années 90 puisse envoyer la quasi-totalité de sa flotte mobile se battre aussi loin de ses bastions et laisser ces derniers sans protection. Habituellement les raids jugés massifs des groupes armés du désert impliquent en moyenne une soixantaine de véhicules dont certains sont modifiés en « technicals » (ajout d’une arme lourde comme une mitrailleuse antiaérienne ou un jeu de lance-roquettes).
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