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Leila trabelsi et ben ali sur skype pour une interview

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  • Leila trabelsi et ben ali sur skype pour une interview

    LEILA TRABELSI ET BEN ALI SUR SKYPE POUR UNE INTERVIEW





    Le quotidien français, Le Parisien, a publié ce dimanche une interview de l’ancienne régente de Carthage, Leila Ben Ali. Une interview a été effectuée, selon Le Parisien, via Skype au cours de laquelle Leila livre sa vérité, mais aussi ses regrets.

    Dans cette interview, Leila Ben Ali affirme que son livre “Ma Vérité” a pour objectif de dévoiler une partie de la vérité autour du 14 janvier 2011 qu’elle qualifie d’un coup d’Etat préparé par l’ancien chef de sécurité de son mari, Ali Seriati. Elle affirme que Zine El Abidine Ben Ali n’a jamais donné l’ordre de tirer sur les manifestants et que la Justice tunisienne peut revenir aux enregistrements téléphoniques pour le vérifier.

    Elle indique également qu’elle n’a jamais cherché à faire de la politique et que son quotidien était consacré “aux œuvres caritatives et sociales”. “A côté de cela, j’ai fait en sorte d’aider mes proches à mieux vivre, c’est vrai (…) c’est que j’ai aidé des gens que je ne connaissais pas. J’étais beaucoup sollicitée, je voulais bien faire. Dieu est témoin que je n’ai jamais voulu faire de mal à qui que ce soit. Si je me suis rendue coupable d’une faute à l’égard d’une personne, je lui demande pardon.”, a-t-elle déclaré.

    Voilée, Leila Ben Ali a expliqué que des campagnes médiatiques mensongères visent son couple et qu’elle est prête, elle et son mari, à comparaitre devant la justice tunisienne si elle sera équitable.

    Quant à son mari, Leila Ben Ali affirme qu’il est en bonne santé. Si l’on croit le quotidien, il s’est même montré sur Skype pour démentir les rumeurs sur sa santé. Comme il n’a pas le droit d’accorder des interviews, Zine El Abidine Ben Ali a fait lire une lettre à sa femme. “Je déplore qu’on ait oublié que pendant vingt-trois ans, l’Etat, sous ma direction, a amélioré considérablement le niveau de vie de chacun et fait de la Tunisie un pays moderne que bien des nations amies citent en exemple. J’admets néanmoins qu’il restait encore des progrès à accomplir et des libertés à mettre en place. J’espère que mes compatriotes me rendront justice en se souvenant du chemin qu’ensemble nous avons parcouru. Je n’aspire, au crépuscule de mon existence, qu’à conserver l’honneur.”

    tixup.com

  • #2
    Eeeeeeeh bennnnn

    La dame qui a interdit le port du voile, le porte maintenant !!!

    le fait de ne pas traiter les Tunisiens de " Jourdane " , ca va ... elle ne risque pas une fin à la Kaddafi .

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    • #3
      qui a lu sont livre ???

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      • #4
        ........moi
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          J'ai visité l Tunisie en 2008 , j'étais étonné de l'ordre et la discipline qui régnait , hélas la révolution du jasmin a mis en place un islamiste pouilleux , et un président débile , BYe BYE le Tourisme .
          Faute de grives , nous mangeons des Merles

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          • #6
            Le quotidien français, Le Parisien, a publié ce dimanche une interview de l’ancienne régente de Carthage, Leila Ben Ali
            ça date de l'été 2012

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            • #7
              pour etre honnete , quand je vois ou Kaddafou a mené son pays , et ce que ce fou de Bachar est en train de faire à la syrie , j'ai envie de serrer la main à ces deux là et à leur souhaiter bonne retraite en Arabie .
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                moi j'ai lu une parti du livre est vraiment ont peux dire que la révolution était préparé et ceux par des mains aussi bien étrangère que tunisienne ....

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                • #9
                  EXCLUSIF.Tunisie. Leïla Ben Ali : « Je n’ai jamais voulu faire de mal à qui que ce soit »

                  Depuis son départ précipité de Tunisie, le 14 janvier 2011, la femme du président déchu n’avait jamais parlé. D’Arabie saoudite, elle nous a accordé une interview exclusive où elle livre sa vérité, mais aussi ses regrets.

                  Une semaine après la sortie de son livre, « Ma vérité »*, Leïla Ben Ali, née Trabelsi, l’épouse du président tunisien déchu, nous a accordé — après avoir très longtemps hésité — sa première interview depuis son départ précipité de Tunisie le 14 janvier 2011, au plus fort de la contestation qui a chassé son mari après vingt-trois ans de pouvoir sans partage.

                  Surnommée la « femme la plus détestée de Tunisie »
                  Depuis, le couple vit en Arabie saoudite, dans un lieu tenu secret. Durant cet entretien, réalisé grâce au logiciel de communication par ordinateur Skype, celle que l’on présente comme la femme la plus détestée du pays répond sans détour. Des tirs à balles réelles sur les manifestants jusqu’aux soupçons d’affairisme en passant par les libertés politiques, elle n’a refusé d’aborder aucun sujet, évoquant ses regrets tout en rejetant de nombreuses accusations portées contre elle. Prudente, elle s’est gardée de commenter les premiers pas du gouvernement de l’islamiste Hamadi Jebali, craignant de « sortir de [son] rôle ». Alors que seul le son était activé, l’ex-première dame a fini par brancher sa webcam en fin d’entretien. Elle est apparue voilée, un brin maquillée, ses lunettes chaussées. Derrière elle, son mari, Zine el-Abidine Ben Ali, vêtu d’un polo blanc, a même fait une courte apparition, afin de « faire taire les rumeurs de mauvaise santé ».

                  Pourquoi avoir décidé d’écrire ce livre ?
                  Leïla Ben Ali. Je voulais donner ma part de vérité pour répondre à la campagne médiatique mensongère dont j’ai fait l’objet en Tunisie, et dans certains pays, sans pouvoir me défendre. J’ai très mal vécu cette période, et c’est encore difficile aujourd’hui. Il y a eu un acharnement contre nous, des mensonges, des faux témoignages.

                  Qu’avez-vous pensé au moment des premières émeutes ?
                  Je ne parle pas d’émeutes. Pour moi, il s’agit d’un coup d’Etat orchestré, téléguidé, préparé, mais dont j’ignore les commanditaires. Il y a eu une grande manifestation spontanée à Tunis, c’est vrai, comme il y en a parfois aussi en France. En revanche, dans les banlieues, ces soi-disantes manifestations étaient organisées pour déstabiliser le pays. Il y a eu des incendies, des pillages. La police était là et n’a pas bougé. Je ne crois pas du tout au scénario d’une révolution spontanée née d’une contestation de la jeunesse.

                  Comment s’est organisé votre départ ?
                  Nous n’avons jamais eu l’intention de fuir. Le matin du 14 janvier, je me trouvais chez moi. Mon mari m’a téléphoné depuis le palais de Carthage pour me suggérer de partir en Arabie saoudite faire la omra (NDLR : un pèlerinage), le temps que le calme revienne. L’idée n’était pas de lui, mais d’Ali Seriati, le chef de la sécurité présidentielle. A mon grand étonnement, mon mari était là, lui aussi, à l’aéroport. Seriati a tout fait pour le convaincre de partir avec nous, alors qu’il ne voulait pas. Nous sommes partis sans bagages, ni argent, ni passeport.

                  Ce même jour, Bernard Squarcini [le patron des renseignements français] a — écrivez-vous dans votre livre — pris contact avec l’une de vos filles présente à Paris…
                  Il lui a dit : « Ne t’inquiète pas pour papa, il est parti en Arabie saoudite. » J’ignore comment il a pu savoir aussi vite que nous avions quitté le pays…

                  La révolution a fait 300 morts. Votre mari a-t-il donné l’ordre de tirer sur les manifestants ?
                  Jamais. Pour le prouver, l’avocat de mon mari a demandé que les enregistrements des communications entre le président et les ministres de l’Intérieur et de la Défense soient remis à la justice. Etonnamment, le gouvernement transitoire a refusé d’accéder à cette demande. Quoi qu’il en soit, je ne peux que déplorer la perte de vies humaines. Je présente mes sincères condoléances à ces familles. Que Dieu allège leur souffrance et que ceux qui ont donné ces ordres soient jugés.

                  Quelles étaient vos relations avec Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ?
                  Ils nous ont toujours soutenus. Jacques Chirac nous a dit une fois : « Comment faites-vous pour avoir une économie aussi florissante sans ressources naturelles ? » Nicolas Sarkozy était tout aussi élogieux. J’ai été déçu qu’il n’affiche pas son soutien au moment de notre départ. Il a même laissé dire que la France refuserait de nous accueillir sur son sol alors qu’il n’en a jamais été question. Le seul à nous avoir soutenus jusqu’au bout, c’est Frédéric Mitterrand (NDLR : ministre de la Culture de Sarkozy).

                  Vous dites avoir commis des « manquements » durant vos années de règne…
                  Je ne me mêlais pas de politique. Je suis une fille du peuple. Mon quotidien était consacré aux œuvres caritatives et sociales. A côté de cela, j’ai fait en sorte d’aider mes proches à mieux vivre, c’est vrai. J’ai par exemple aidé un de mes frères à obtenir un prêt, mais il l’a remboursé avant de mourir. Ce qu’on oublie aussi, c’est que j’ai aidé des gens que je ne connaissais pas. J’étais beaucoup sollicitée, je voulais bien faire. Dieu est témoin que je n’ai jamais voulu faire de mal à qui que ce soit. Si je me suis rendue coupable d’une faute à l’égard d’une personne, je lui demande pardon.

                  Aurait-il fallu plus de libertés politiques ?
                  Oui, j’en conviens.

                  Quel regard portez-vous sur votre pays aujourd’hui ?
                  Je suis optimiste. Je souhaite que la Tunisie retrouve le chemin de la prospérité. J’espère aussi que mes proches, présumés coupables à cause de leur nom, auront droit à une justice équitable. Pour l’instant, il n’y a que de la haine et de la vengeance. Nous sommes nous aussi prêts à faire face à la justice de notre pays dès lors qu’elle est équitable, sans excès ni faveur. Hélas, aujourd’hui, ce n’est pas le cas.

                  Comment va votre mari ?
                  Il est en excellente santé, et nous sommes toujours un couple soudé, même si cela déplaît à nos détracteurs. Il a écrit un mot et m’a demandé de vous le lire [ce qu’elle fait] : « Je déplore qu’on ait oublié que, pendant vingt-trois ans, l’Etat, sous ma direction, a amélioré considérablement le niveau de vie de chacun et fait de la Tunisie un pays moderne que bien des nations amies citent en exemple. J’admets néanmoins qu’il restait encore des progrès à accomplir et des libertés à mettre en place. J’espère que mes compatriotes me rendront justice en se souvenant du chemin qu’ensemble nous avons parcouru. Je n’aspire, au crépuscule de mon existence, qu’à conserver l’honneur. »

                  « MA VÉRITÉ »
                  LEÏLA BEN ALI, Ed. du Moment, 199 p.

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                  • #10
                    S'il faudrait "les passer dans une balance" pour voir ont ils fait plus de bien que de mal, c'est sûr que 23 ans de dictature et de torture péserait plus lourd... mais il faut aussi rappeller qu'il n'était pas égoïste au point de tuer 60000 Tunisiens pour garder sa chaise. À ne pas oublier, les familles d'environ 200 morts ne lui pardonneront pas non plus et peut être que les Tunisiens devraient être heureux ils n'ont pas trop souffert comme les autres.
                    Pas à la tique ..

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                    • #11
                      La balance !!!

                      posté par bel-court

                      S'il faudrait "les passer dans une balance" pour voir ont ils fait plus de bien que de mal,.
                      .
                      Plutot et préférable !!!!
                      La balance pour les salafistes pour peser l obscurantisme -wahhabite , les pouvoirs islamistes : Maroc , en Tunisie , en Libye , ainsi en Egypte

                      *par bel-court
                      : rien de bon venant des islamistes !!!
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        Houari,

                        a te lire je me dis que tu es de ceux qui profitent du systeme et vous voulez que ça reste ainsi. Comment peux-tu défendre une famille de charlatan et de franc-massons comme la famille de Ben-Ali et sa coiffeuse?

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                        • #13
                          La Paix !!!

                          @yarmoracen
                          occupe -toi de ton esprit ?
                          Tu me connais pas ...!je ne defends pas ni Ben Ali , ni kadahfi , ni Moubarak , je vois autrement l avenir : la Paix dans le monde musulman et le monde arabe

                          Hein t es de ceux qui preche la zizanie dans le monde musulman ?
                          les salafistes au Maroc , en Tunisie , la Libye , selon toi c est la democratie et la Paix ? des révolutions confisquées par les barbus ...c est la vérité irréfutable ...
                          Je ne sais pas comment tu raisonnes ?
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                          Commentaire


                          • #14
                            Le journaliste a omis la question la plus importante

                            ... d'où vient tout ce trésor trouvé dans la résidence présidentielle ?

                            Commentaire


                            • #15
                              posté par bel-court
                              mais il faut aussi rappeller qu'il n'était pas égoïste au point de tuer 60000 Tunisiens pour garder sa chaise.
                              .
                              Ben Ali , Un dictateur certes , avéré ( les medias le disent dont notre ami le chez-nous ) , mais avait brusquement contracté la lâcheté , il avait donné son peuple à une horde de sauvage de salafiste -wahhabite ..
                              Hein , la démocratie en Tunisie : Toz !
                              l Obscurantisme va régner ...un avenir incertain attend la Tunisie ..
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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