Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Fidèl CASTRO....Game over

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #16
    Sa lut ! Je retrouve celui qui parle pour dire qque chose de sensée.
    Exemple: 8 octobre 2005, le Pakistan connait l'un des pires tremblements de terre de son histoire. Le 15/10, un premier contingent de 200 médecins cubains urgentistes arrive avec plusieurs tonnes d'équipement. 30 hôpitaux de campagne installés dans les zones de montagne; nombreux habitants découvrent l'existence d'un pays appelé CUBA.
    Les medecins cubaines, 44% sur 3000 déplacés au Pakistan - dissimulent leurs cheveux sous un foulard. Ils ont effectué 13 000 interventions chirurgicales.
    A noter que la première brigade médicale internationale cubaine a été formée en 1963 pour se rendre en Algérie.
    De 1963 à la fin de 2005, plus de 100 000 médecins et techniciens de la santé sont intervenu dans 97 pays, surtout en Afrique et en Amérique latine.
    Un déploiement que même l'OMS ne peut assurer.
    MSF a dépêché 2040 médecins et infirmiers à l'étranger (2003) et 2290 en 2004. C'est à Cuba que la petite fille, Kim Phuc (celle qui courrait toute nue brulée par le napalm américain) a été soignée....
    Et oui! certains ont la mémoire courte, cerveaux imbibés de dénégtion et d'archaîsmes. Aucun pays aussi puissant soit-il n' fait autant que ce petit pays. Il faut de temps en temps regarder les deux faces pour apporter un jugement. Ne dit-on que nous serons jugés sur notre bilan?

    Commentaire


    • #17
      Il fût un temps où certains mots étaient bien éxpliqués pour ètre compris par le plus grand nombre , tels: impérialisme et sionisme d'une part et résistance et solidarité d'autre part.

      Il a suffi que le pouvoir de l'argent intoduise les termes " liberté de pensée et Démocratie" pour que tout le monde se réjouit de la destruction de ce qui faisait barrage au pouvoir du capital incarné par les USA et ses sattelites occidentaux avec l'aide des états corrompus du tiers monde dont la liste n'arrète de s'allonger.

      Qui résiste encore contre les USA et Israèl? A part les états suivants:
      Cuba, corée, iran, palestine, au risque de se voir détruits ou subir un embargo économique asphyxiant.

      La mode actuellement est á celui qui étale le plus ses différences en oubliant tout ce qui commun et qui unit.
      Continuons d'étaler nos différences,nous serions que plus heureux , des imbéciles heureux.

      Commentaire


      • #18
        AVUCIC

        Les cubains sont un peuple formidable avec ou sans castro.

        La peche qu'ils ont (y a cas les voir danser la Salsa) sera decuplé quant le dirigisme du dictateur Castro aura cessé.
        L'initiative individuelle etoufée sans parler du manque de liberté d'expression freinent considerablement l'evolution de ce peuple sympa.

        Commentaire


        • #19
          Salut moumed

          Je me rappelle qu'on disait la même chose au sujet du "dicatateur Boumédienne" ... on a même tenté de l'assassiner de son vivant....
          A sa mort... le peuple l'a pleuré....

          Même chose avec beaucoup de nos dirigeants: Toujours plébiscité par un peuple qui pourtant semblait hostile au "monarque"....

          Pour Castro ... peut être que je me trompe, mais j'ai l'impression qu'a Cuba meme... l'immense majorité semblait satisfaite...

          Mais peut-être que je fais erreur de jugement.
          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

          Commentaire


          • #20
            Les centaines de milliers de cubains de Miami étaient eux, plutôt ivres de bonheur à l'annonce de l'hospitalisation de Castro. Si Fidel venait à mourir, les américains seraient tenté d'en finir avec Raul...

            Commentaire


            • #21
              Fonctionnement de Démocratie Cubaine

              Un des grands doutes du monde par rapport à Cuba est de savoir si dans l'Île, il
              y a ou non une démocratie. Le système politique et électoral cubain est unique,
              c'est pourquoi il est de compréhension difficile pour les étrangers, habitués à
              un système multipartiste et représentatif. Le gouvernement garantit que le
              système politique de Cuba est démocratique, mais avec un modèle propre,
              autochtone, créé avec la Constitution de 1976, qui privilégie le vote direct
              pour les délégués des circonscriptions et pour les députés qui simultanément
              composent l'Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire, et choisissent les autres
              instances du pouvoir législatif et de l'exécutif. Aux dernières élections 97% de
              la population électorale a pris part aux élections. Cuba est une république
              parlementaire unitaire, où le Parti Communiste ne peut pas présenter de
              candidats dans les élections de base et, dans les élections de deuxièmes et
              troisièmes instances, dès lors qu'il compose, conjointement avec d'autres
              segments de la société, la Commission de Candidatures, qui fait des propositions
              pour les candidats. Les délégués des assemblées du peuple sont choisis par vote
              direct, secret et à la majorité absolue (plus de 50% des votes), les
              représentants du pouvoir exécutif municipal, provincial et de l'État et, aussi
              dans le cas de l'Assemblée Municipale, se choisissent des candidats et élisent
              des délégués pour l'Assemblée Provinciale, qui de leur côté choisissent et
              désignent le Comité Exécutif Provincial. Peuvent être candidates des personnes
              qui ne sont pas déléguées, bien qu'elles aient besoin de passer par la
              désignation des délégués ou des commissions de candidatures.


              L'Assemblée Nationale, le Parlement, est l'organe suprême du Pouvoir de l'État
              et elle assume à la fonction législative, exécutive et judiciaire, le chef
              d'État et de Gouvernement ne peut pas la dissoudre. Cette assemblée est élue par
              vote direct de la population. Les députés choisissent le Conseil de l'État parmi
              les membres de l'assemblée, ainsi que le Président de la République. Il revient
              au Parlement de choisir le Conseil des Ministres et les membres du Tribunal
              Suprême, qui n'ont pas nécessairement besoin d'être des députés. De cette
              manière, le Chef d'État cubain doit se soumettre à deux processus électoraux, un
              pour être député élu par le vote direct de la population et un autre à
              l'Assemblée Nationale pour être élu par les collègues délégués comme président
              du Conseil de l'État.


              Les assemblées sont des instances du pouvoir législatif, en conséquence
              plusieurs protagonistes peuvent légiférer outre les députés, le Tribunal Suprême
              et le Ministère public. La société civile organisée peut demander l'approbation
              d'une loi avec les signatures d'un minimum de dix mille électeurs -citoyens.


              La Constitution de 1976 a divisé le pays en 14 provinces, qui sont subdivisées
              en 169 communes, et un territoire, l'Île de la Jeunesse. Chaque commune est
              divisée entre 30 et 200 circonscriptions électorales, qui sont des secteurs qui
              ressemblent à des quartiers. Comme chaque quartier peut choisir jusqu'à deux
              délégués pour les assemblées municipales, il existe aujourd'hui à Cuba presque
              15 000 délégués de circonscription. Il y a 1.199 délégués provinciaux et 609
              Députés. Tous ces délégués et députés ont été candidats après une désignation
              directe de la population dans les circonscriptions, ou par le biais de la
              commission de Candidatures, dans les autres instances, dont font partie les
              organisations de la société civile qui proposent des lignes directrices aux
              candidats. Le Parti Communiste cubain ne peut designer des candidats ni prendre
              part à aucun moment du processus électoral.


              La loi électorale interdit tout type de campagne discriminatoire, offensive,
              diffamatoire ou manipulée. Le processus est surveillé par des commissions
              électorales convoquées par le Conseil de l'État environ 120 jours avant l'examen
              minutieux, qui dirigent les élections et élaborent les biographies des candidats
              qui sont affichées dans des locaux publics. Le jour du vote la sécurité des
              urnes est faite par des enfants de l'école primaire. Dans 2003, 300 000 enfants
              surveillaient les urnes, sans avoir besoin d'aucune force militaire.


              Le résultat de ce système, à travers plusieurs instances de vote, est la
              présence dans les urnes pour les deux derniers processus électoraux -octobre
              2002 et janvier 2003- de 95.75% et 97.6%, respectivement des 8 115 215 électeurs
              cubains, dans un pays où les élections ne sont pas obligatoires. Pour avoir une
              idée, le président américain, George Bush, a été président élu en novembre 2002
              avec une participation de 37% des électeurs. Le phénomène d'abstention est
              répandu dans plusieurs pays latino-américains, ce qui démontre le
              désenchantement avec les processus électoraux.


              Les membres du Gouvernement cubain ont assez bien fêté le succès des élections
              de janvier. Ce fut la 13ª fois que les cubains sont allés aux urnes en 27 ans
              depuis la création de ce système électoral, et beaucoup d'avancées ont été
              enregistrées dans la composition de ce Parlement qui a un mandat de cinq années.
              Environ 35.9% des députés sont des femmes, en augmentation de 8.34%. Les noirs
              et les métis constituent 32.8% des membres, soit un accroissement 4,55%. Presque
              la totalité possède niveau universitaire et technique supérieur et les délégués
              de circonscription représentent 46.5% des députés.


              L'absence de campagnes à coup de millions et le fait que tout citoyen puisse
              choisir et être élu permet une hétérogénéité du Parlement. Le député et le
              berger luthérien Raúl Suárez Branches, directeur du Centre Martin Luther King,
              se dit satisfait de prendre part de l'Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire :
              "Je me sens un homme libre". Il affirme ne pas être militant du Parti Communiste
              cubain, "parce qu'à Cuba le Parti ne postule pas à l'Assemblée ; à Cuba, le
              parti peut conseiller dans plusieurs choses, mais ce sont les organisations
              populaires, de quartier, qui font les propositions pour les députés au niveau de
              la Province et dans le cadre national. Dans le cadre local, de la commune, ce
              sont les habitants qui les font. C'est un processus d'une démocratie
              extraordinaire, où les habitants sont ceux qu'ils disent : "Je propose machin...
              Pourquoi tu le proposes ? Je le propose parce que ceci, cela... ".


              Raúl Suárez s'est assis fier d'avoir fait une campagne électorale sans faire
              aucuns frais. "On dépense seulement du temps. Converser dans les centres de
              travaux, dans les hôpitaux, avec les voisins, dans les églises, avec les
              institutions. Mais je ne dois pas donner de banquets pour récolter de l'argent
              pour lancer ma candidature ".

              ADITAL
              Agência d'Informação Frei Tito
              Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

              Commentaire


              • #22
                AVUCIC

                c'est une tradition tiers mondiste.

                Les gens sont tellement façonnés par le culte de la personnalité qu'ils perdent le sens des réalités .

                On a pleuré Nasser,Hassan II ,Hafed El Assad, le roi Hussein etc.... on pleurera Moubarak,kaddafi etc..

                En france,par exemple, de grands présidents comme DE GAULLE , MITERRAND sont partis sans effusion de larmes.

                Les pleureuses , il n'en existe que chez nous.

                MAROK1

                Le système cubain n'a rien de démocratique; C'est une "démocratie" octroyée par un dictateur.

                Une vraie démocratie émane du peuple par le biais d'une constituante qui regroupe des gens du peuple.
                Dernière modification par moumed, 03 août 2006, 10h49.

                Commentaire

                Chargement...
                X