Il est interessant de suivre le passage de Tony Blair aux Etats unis ce jour .
Oh , il ne faut pas s'attendre à grand chose biensûr de ce côté .
Cela dit .. suivons quand même .
ci dessous un article dont le titre est perché ci dessus et tiré de l'agence de presse Reuters résumant dans quel contexte Blair se rend aux USA :
REUTERS | 28.07.06 | 10:20
par Adrian Croft
LONDRES (Reuters) - Tony Blair part vendredi à Washington où il va s'entretenir avec George Bush, conscient que l'on attend de lui, en Europe et dans le monde arabe, qu'il se désolidarise de l'approche américaine du conflit au Proche-Orient.
Tout comme il l'a fait lors de la guerre en Irak, le Premier ministre britannique soutient la position des Etats-Unis dans le conflit entre Israël et le Hezbollah libanais, refusant d'appeler à un cessez-le-feu immédiat au grand dam des pays arabes et de ses alliés européens.
Blair a déclaré qu'il souhaitait voir les combats cesser immédiatement mais a ajouté qu'un cessez-le-feu ne fonctionnerait que si des garanties étaient mises en place, au préalable, pour qu'il soit respecté par les deux parties.
Alors que sa popularité pâtit déjà de ses prises de position sur l'Irak, calquées sur celles de Washington, son approche de la situation au Proche-Orient l'expose aux critiques de ceux qui le jugent trop aligné sur les Etats-Unis malgré le coût du conflit pour les populations civiles, tout particulièrement au Liban.
"Je défie toute personne ayant accès à la télévision de ne pas appeler à un cessez-le-feu immédiat au Liban. Malgré tout, notre gouvernement et celui des Etats-Unis ont multiplié les formules creuses depuis le début de cette tragédie", écrit cette semaine Stephen Wall, ancien conseiller de Blair en matière de politique étrangère, dans l'hebdomadaire britannique New Statesman.
"NOS INTERÊTS NE SONT PAS IDENTIQUES"
Le gouvernement de Blair a "trop rapidement perdu de vue le fait que les intérêts de la Grande-Bretagne et ceux des Etats-Unis ne sont pas identiques", ajoute-t-il.
Les ONG britanniques Oxfam et Save the Children font partie d'un groupe de 14 organisations qui condamnent sur une pleine page dans la presse britannique de vendredi la politique de Blair et l'exhortent à profiter de sa rencontre avec le président des Etats-Unis pour militer en faveur d'une cessation immédiate des hostilités.
Selon les autorités du Liban, le conflit a déjà fait 600 morts dans ce pays.
Un porte-parole de Blair a déclaré qu'il évoquerait avec Bush "les éléments fondamentaux d'un plan visant à obtenir un cessez-le-feu".
Des responsables britanniques ont tempéré les informations parues dans la presse selon lesquelles Blair demanderait à Bush de soutenir "d'urgence" un cessez-le-feu dans le cadre d'une résolution qui serait présentée la semaine prochaine au Conseil de sécurité de l'Onu.
Les ministres des Affaires étrangères réunis à Rome mercredi s'accordent sur la nécessité de déployer une force multinationale sous le drapeau de l'Onu mais ils n'ont pris aucune mesure concrète pour faire cesser les combats.
Blair, autrefois plus sûr de lui sur la scène internationale, a vu son prestige personnel considérablement amoindri par la crise au Proche-Orient.
La presse britannique a glosé sur l'échange informel entre Blair et Bush enregistré la semaine dernière à leur insu au sommet du G8.
Le Premier ministre avait proposé de se rendre au Proche-Orient pour tenter d'obtenir l'arrêt des combats. Son offre avait été rejetée par Bush, qui préférait y envoyer la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice.
Oh , il ne faut pas s'attendre à grand chose biensûr de ce côté .
Cela dit .. suivons quand même .
ci dessous un article dont le titre est perché ci dessus et tiré de l'agence de presse Reuters résumant dans quel contexte Blair se rend aux USA :
REUTERS | 28.07.06 | 10:20
par Adrian Croft
LONDRES (Reuters) - Tony Blair part vendredi à Washington où il va s'entretenir avec George Bush, conscient que l'on attend de lui, en Europe et dans le monde arabe, qu'il se désolidarise de l'approche américaine du conflit au Proche-Orient.
Tout comme il l'a fait lors de la guerre en Irak, le Premier ministre britannique soutient la position des Etats-Unis dans le conflit entre Israël et le Hezbollah libanais, refusant d'appeler à un cessez-le-feu immédiat au grand dam des pays arabes et de ses alliés européens.
Blair a déclaré qu'il souhaitait voir les combats cesser immédiatement mais a ajouté qu'un cessez-le-feu ne fonctionnerait que si des garanties étaient mises en place, au préalable, pour qu'il soit respecté par les deux parties.
Alors que sa popularité pâtit déjà de ses prises de position sur l'Irak, calquées sur celles de Washington, son approche de la situation au Proche-Orient l'expose aux critiques de ceux qui le jugent trop aligné sur les Etats-Unis malgré le coût du conflit pour les populations civiles, tout particulièrement au Liban.
"Je défie toute personne ayant accès à la télévision de ne pas appeler à un cessez-le-feu immédiat au Liban. Malgré tout, notre gouvernement et celui des Etats-Unis ont multiplié les formules creuses depuis le début de cette tragédie", écrit cette semaine Stephen Wall, ancien conseiller de Blair en matière de politique étrangère, dans l'hebdomadaire britannique New Statesman.
"NOS INTERÊTS NE SONT PAS IDENTIQUES"
Le gouvernement de Blair a "trop rapidement perdu de vue le fait que les intérêts de la Grande-Bretagne et ceux des Etats-Unis ne sont pas identiques", ajoute-t-il.
Les ONG britanniques Oxfam et Save the Children font partie d'un groupe de 14 organisations qui condamnent sur une pleine page dans la presse britannique de vendredi la politique de Blair et l'exhortent à profiter de sa rencontre avec le président des Etats-Unis pour militer en faveur d'une cessation immédiate des hostilités.
Selon les autorités du Liban, le conflit a déjà fait 600 morts dans ce pays.
Un porte-parole de Blair a déclaré qu'il évoquerait avec Bush "les éléments fondamentaux d'un plan visant à obtenir un cessez-le-feu".
Des responsables britanniques ont tempéré les informations parues dans la presse selon lesquelles Blair demanderait à Bush de soutenir "d'urgence" un cessez-le-feu dans le cadre d'une résolution qui serait présentée la semaine prochaine au Conseil de sécurité de l'Onu.
Les ministres des Affaires étrangères réunis à Rome mercredi s'accordent sur la nécessité de déployer une force multinationale sous le drapeau de l'Onu mais ils n'ont pris aucune mesure concrète pour faire cesser les combats.
Blair, autrefois plus sûr de lui sur la scène internationale, a vu son prestige personnel considérablement amoindri par la crise au Proche-Orient.
La presse britannique a glosé sur l'échange informel entre Blair et Bush enregistré la semaine dernière à leur insu au sommet du G8.
Le Premier ministre avait proposé de se rendre au Proche-Orient pour tenter d'obtenir l'arrêt des combats. Son offre avait été rejetée par Bush, qui préférait y envoyer la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice.
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