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Bonjour, d'énormes ressources pour sauver le Liban, quant-est-ce que les Nations-Unis mettront la main à la poche ?
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Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a publié un décret, mardi, ordonnant le versement de 1 milliard de dollars américains à la Banque centrale du Liban pour soutenir la monnaie du pays. Il a aussi octroyé 500 millions supplémentaires pour la reconstruction du pays, dont l'infrastructure a été détruite ou fortement endommagée par l'offensive israélienne contre le Hezbollah.
La semaine dernière, Riyad avait donné une aide d'urgence de 50 millions de dollars américains au Liban en réponse à un appel à l'aide internationale lancé par le gouvernement libanais.
Abdallah ben Abdel Aziz Al-Saoud a en outre décidé, mardi, d'octroyer une aide de 250 millions de dollars aux Palestiniens pour la reconstruction de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.
Le roi saoudien a aussi exhorté la communauté internationale à intervenir pour faire cesser l'opération israélienne contre le Hezbollah, au Liban, et le Hamas, dans les territoires palestiniens, l'avertissant contre le risque d'une guerre régionale en cas d'échec des négociations.
« Si l'option de la paix échoue en raison de l'arrogance d'Israël, alors la seule option qui restera sera la guerre, et Dieu seul sait ce que la région vivra dans un conflit qui n'épargnera personne », a-t-il déclaré.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a réclamé un cessez-le-feu immédiat au Liban et un arrêt des opérations dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, au terme de sa rencontre avec la secrétaire d'État américaine, mardi.
Condoleezza Rice s'est rendue à Ramallah pour discuter avec le président palestinien de la crise au Liban et des opérations israéliennes actuelles dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Elle a réitéré ses déclarations faites la veille, lors de son passage dans la capitale libanaise, affirmant que les États-Unis préféraient une paix durable dans la région plutôt qu'un cessez-le-feu rapide.
Plus tôt, M. Rice était à Jérusalem, où elle a eu un entretien avec le premier ministre israélien Ehoud Olmert. Avant la rencontre, elle a affirmé que le temps était venu pour un nouveau Proche-Orient, estimant que « les peuples de cette région, les Israéliens, les Libanais et les Palestiniens ont vécu trop longtemps dans la peur, la terreur et la violence ».
De son côté, Ehoud Olmert s'est dit « déterminé à continuer de se battre contre le Hezbollah », ajoutant qu'Israël exerçait son « droit fondamental à l'autodéfense ».
La mission de la chef de la diplomatie américaine survient à la veille d'une conférence sur la crise libanaise, mercredi à Rome. Participeront à cette réunion les ministres des Affaires étrangères de la Russie, l'Italie, la Grande-Bretagne, la France, l'Égypte, la Jordanie, l'Arabie saoudite, le Canada, l'Espagne, la Turquie, l'Union européenne, et des émissaires de la Banque mondiale et des Nations unies.
tat d'alerte en Syrie, selon Israël
Cité par les médias israéliens, le chef des renseignements militaires israéliens, Amos Yadlin, a déclaré mardi que la Syrie a relevé son niveau d'alerte à un degré sans précédent depuis des années de crainte d'une attaque israélienne.
Selon lui, cette hausse du niveau d'alerte pourrait amener Damas à faire une évaluation erronée de la situation. Aucune indication n'a toutefois été donnée en Syrie sur cet état d'alerte élevé.
Le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz, a indiqué qu'Israël n'avait aucune intention de prendre l'initiative d'une attaque contre la Syrie. L'un des chefs de file du parti de droite Likoud, le député Yuval Shteiniz, a pour sa part exhorté l'armée à mobiliser deux divisions pour faire face à l'éventualité d'une entrée de la Syrie dans le conflit au Liban.
http://radio-canada.ca/nouvelles/Int...ie-mardi.shtml
Le ministre canadien des Affaires étrangères, Peter MacKay, a confirmé sa présence à Rome.
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Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a publié un décret, mardi, ordonnant le versement de 1 milliard de dollars américains à la Banque centrale du Liban pour soutenir la monnaie du pays. Il a aussi octroyé 500 millions supplémentaires pour la reconstruction du pays, dont l'infrastructure a été détruite ou fortement endommagée par l'offensive israélienne contre le Hezbollah.
La semaine dernière, Riyad avait donné une aide d'urgence de 50 millions de dollars américains au Liban en réponse à un appel à l'aide internationale lancé par le gouvernement libanais.
Abdallah ben Abdel Aziz Al-Saoud a en outre décidé, mardi, d'octroyer une aide de 250 millions de dollars aux Palestiniens pour la reconstruction de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.
Le roi saoudien a aussi exhorté la communauté internationale à intervenir pour faire cesser l'opération israélienne contre le Hezbollah, au Liban, et le Hamas, dans les territoires palestiniens, l'avertissant contre le risque d'une guerre régionale en cas d'échec des négociations.
« Si l'option de la paix échoue en raison de l'arrogance d'Israël, alors la seule option qui restera sera la guerre, et Dieu seul sait ce que la région vivra dans un conflit qui n'épargnera personne », a-t-il déclaré.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a réclamé un cessez-le-feu immédiat au Liban et un arrêt des opérations dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, au terme de sa rencontre avec la secrétaire d'État américaine, mardi.
Condoleezza Rice s'est rendue à Ramallah pour discuter avec le président palestinien de la crise au Liban et des opérations israéliennes actuelles dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Elle a réitéré ses déclarations faites la veille, lors de son passage dans la capitale libanaise, affirmant que les États-Unis préféraient une paix durable dans la région plutôt qu'un cessez-le-feu rapide.
Plus tôt, M. Rice était à Jérusalem, où elle a eu un entretien avec le premier ministre israélien Ehoud Olmert. Avant la rencontre, elle a affirmé que le temps était venu pour un nouveau Proche-Orient, estimant que « les peuples de cette région, les Israéliens, les Libanais et les Palestiniens ont vécu trop longtemps dans la peur, la terreur et la violence ».
De son côté, Ehoud Olmert s'est dit « déterminé à continuer de se battre contre le Hezbollah », ajoutant qu'Israël exerçait son « droit fondamental à l'autodéfense ».
La mission de la chef de la diplomatie américaine survient à la veille d'une conférence sur la crise libanaise, mercredi à Rome. Participeront à cette réunion les ministres des Affaires étrangères de la Russie, l'Italie, la Grande-Bretagne, la France, l'Égypte, la Jordanie, l'Arabie saoudite, le Canada, l'Espagne, la Turquie, l'Union européenne, et des émissaires de la Banque mondiale et des Nations unies.
tat d'alerte en Syrie, selon Israël
Cité par les médias israéliens, le chef des renseignements militaires israéliens, Amos Yadlin, a déclaré mardi que la Syrie a relevé son niveau d'alerte à un degré sans précédent depuis des années de crainte d'une attaque israélienne.
Selon lui, cette hausse du niveau d'alerte pourrait amener Damas à faire une évaluation erronée de la situation. Aucune indication n'a toutefois été donnée en Syrie sur cet état d'alerte élevé.
Le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz, a indiqué qu'Israël n'avait aucune intention de prendre l'initiative d'une attaque contre la Syrie. L'un des chefs de file du parti de droite Likoud, le député Yuval Shteiniz, a pour sa part exhorté l'armée à mobiliser deux divisions pour faire face à l'éventualité d'une entrée de la Syrie dans le conflit au Liban.
http://radio-canada.ca/nouvelles/Int...ie-mardi.shtml
Le ministre canadien des Affaires étrangères, Peter MacKay, a confirmé sa présence à Rome.
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