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Maroc: 60.000 mineures exploitées

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  • Maroc: 60.000 mineures exploitées

    Des dizaines de milliers d'adolescentes ou d'enfants sont exploitées comme domestiques dans les grandes villes du Maroc, et font l'objet de maltraitance, malgré l'interdiction du travail des mineurs, selon des ONG dont Human Rights Watch, qui en a appelé aux autorités.

    Dans un rapport publié hier, HRW, organisation basée aux Etats-Unis, s'alarme de la situation de ces enfants connues sous le nom de "petites bonnes", "âgées de huit ans à peine", qui "endurent des sévices physiques et travaillent comme domestiques de longues heures par jour pour des salaires extrêmement bas".

    "La majorité des filles interrogées ont indiqué avoir été maltraitées à la fois physiquement et verbalement par leurs employeurs", a déclaré à la presse Jo Becker, directrice au sein de la division Droits des enfants à HRW, lors de la présentation du rapport. "Nous appelons le gouvernement marocain à mettre fin à ce problème en favorisant notamment la scolarisation des jeunes filles", a-t-elle insisté.

    D'après des sources associatives, le nombre de jeunes filles domestiques est de 60.000 à 80.000 au Maroc. Le droit marocain interdit l'emploi des enfants de moins de 15 ans. Mais, dans la pratique, la loi doit être améliorée et davantage respectée, selon HRW.
    HRW

  • #2
    C est toi qui gagne, poste une minute avant walid

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    • #3
      mdrrrr c'est parce que j'ai posté un commentaire juste après c'est pour ça qu'il m'a battue

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      • #4
        Tu n'a pas ete attentif lors du debriefing matinal, c'ete a lui de le poster celui la !
        Communist until you get rich, Feminist until you get married, Atheist until the airplane starts falling ...

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        • #5
          OUI dsl je n'y pas assisté au plan élaboré aujourdhui concernant la ptite gueguerre forumique entre maroc et algérie

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          • #6
            Je pense que le sujet ne concerne pas celui qui poste en premier un article .

            Alors pas de HS ;
            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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            • #7
              wow pas mal. juste il y a 5 ans il y avait 600 000 d'apres les memes source. alors bravo au gouvernement el fassi pour l'aide pour les familles pauvre qui ont des enfants qui vont a l'ecole

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              • #8
                juste il y a 5 ans il y avait 600 000 d'apres les memes source.
                Quelles sources ?

                Commentaire


                • #9
                  wow pas mal. juste il y a 5 ans il y avait 600 000 d'apres les memes source. alors bravo au gouvernement el fassi pour l'aide pour les familles pauvre qui ont des enfants qui vont a l'ecole
                  Il ne faut pas trop te réjouir mon vieux?

                  Article de Ya biladi

                  Travail domestique au Maroc : HRW dénonce les exactions dont sont victimes les enfants


                  Publié le 15.11.2012 à 19h36 | Par Ristel Edimo


                  Alors que le rapport du HCP montrant une nette baisse ces dernières années du nombre d'enfants travaillant comme domestiques pouvait un tant soit peu réjouir, Human Right Watch [HRW] tire la sonnette d'alarme quant aux exactions dont ces mineurs sont victimes dans leur lieu de travail et appelle le gouvernement à adopter des « mesures ciblées » pour leur protection.


                  « Une servitude solitaire : Le travail des enfants domestiques au Maroc ». C’est le dernier rapport de Human Rights Watch [HRW] qui fait état des différentes exactions dont sont victimes les enfants qui travaillent comme domestiques dans le royaume.
                  Bien que leur nombre ait chuté par rapport à l’étude réalisée par la même ONG en 2005, ces enfants sont toujours très nombreux et les filles sont les plus concernées. HRW a interrogé 20 d’entre elles et le constat est le même pour toutes. « ces filles sont exploitées, maltraitées et forcées de travailler de longues heures pour des salaires extrêmement bas », a déclaré Jo Becker, directrice de plaidoyer au sein de la division Droits des enfants à Human Rights Watch. En effet elles travaillent dur généralement pendant 12 heures par jour, 7 jours sur 7, et perçoivent de manière générale un salaire quasi-insignifiant de moins de 100 dirhams [11 dollars US], selon l’Organisation.

                  Terribles conditions de travail

                  « En travaillant dans des domiciles privés, la plupart de ces filles vivent dans des conditions terribles, mais ne savent pas du tout vers où se tourner pour obtenir de l'aide », a déclaré Jo Becker. L’une de ces enfants, interrogées par HRW a confié qu’il lui est arrivé de travailler « sans interruption à partir de 6 heures du matin jusqu'à minuit, sans jours de repos » et que son employeur la bat souvent. Mais il y a pire, selon cet enfant dont l’identité a été dissimulée pour la protéger. « Travailler ne me dérange pas », a-t-elle assuré, mais être battue et ne pas avoir assez de nourriture, c'est ça le plus dur. »
                  Le gouvernement doit résoudre ce problème
                  L’ONG rappelle que le Code du travail au Maroc n’autorise que 44 heures de travail par semaine. Donc s’il faut évaluer le volume horaires de travail pour ces enfants, il y en a pour 84 heures bien comptées, presque deux fois plus qu’un travailleur adulte dans des conditions normales.
                  Selon le HCP [Haut commissariat au plan], le nombre d’enfants travaillant comme domestiques a considérablement baissé ces dernières années, passant de 517 000 en 1999 à 123 000 en 2011. HRW reconnait certes que le gouvernement chérifien a pris des mesures pour réduire le travail infantile, mais regrette que le projet de loi sur le travail domestique au Maroc soit « loin des normes internationales » puisque des dispositions importantes telles les heures de travail et le salaire minimum n’y figurent pas.
                  En outre, l’Organisation dénonce le fait que les lois interdisant l'emploi des enfants de moins de 15 ans ne sont pas correctement appliquées. Elle juge que le Maroc doit prendre des « mesures ciblées » afin de protéger ces mineurs et veiller rigoureusement à l'application de la loi.
                  " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                  • #10
                    justement les fassi qui sont cnnu dans l'exploitation de ces pauvres enfants marocains et marocaines, ces enfants esclaves ont leur rase la crane.

                    "petites bonnes", "âgées de huit ans à peine", qui "endurent des sévices physiques et travaillent comme domestiques de longues heures par jour pour des salaires extrêmement bas".

                    ils ne parle jamais sur l'exploiatations sexuel des enfants marocains que le amir moumni , sa famille, son gouvernement envois ses enfants dans les palais et residence des chyoukh et perver du monde situé un peu partout plusieur ville au maroc
                    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

                    Commentaire


                    • #11
                      Les enfants (de moins 15~16 ans) qui travaillent (malgré l'interdiction par la loi) est une chose, le phénomène des "petites bonnes" en est un autre.

                      Concernant ces dernières (les petites bonnes), le même HRW les estimait à 66.000 .... en 2007.

                      Il est difficile d’estimer la prévalence de ce phénomène au Maroc, car il survient au sein des familles, et parce que le pays manque cruellement de données statistiques sur l’emploi des petites bonnes. Human Rights Watch affirme qu’elles pourraient être au nombre de 66 000 au Maroc. Une étude menée dans la région du Grand Casablanca estime le nombre de ces petites bonnes à 25 000.

                      Source

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                      • #12
                        pardon jawzia l'etude ete en 2000 et pas il y a 5 ans.

                        et c'est facile de verifier sur un peus tous les journaux de l'epoque.

                        Travail des mineurs : un drame marocain à l'aube du 3ème millénaire 13.07.2007 | 11h40 Article lu 13315 foisIls ont moins de 14 ans et pourtant ils vivent déjà dans le monde des « grands ». Ces petits mécaniciens, maroquiniers, soudeurs, vendeurs, laveurs de vitres, menuisiers ou domestiques travaillent aussi dur que les adultes, des fois plus longtemps et sont souvent très mal payés. Quelles sont leurs conditions ? Le système fournit-il vraiment assez d’efforts pour protéger ces victimes des carnassiers du capitalisme ? Et qu’en disent les ministères concernés? Les chiffres sont accablants. Selon une enquête réalisée en 2000, 600 000 mineurs entre 8 et 14 ans ont abandonné le chemin de l’école pour emprunter celui des commerces. Soit 11% du nombre total des enfants marocains du même âge. Ces mineurs font partis des 211 millions d’enfants âgés de 5 à 14 ans qui pratiquent une activité professionnelle dans le monde, dont 184 millions d’entre eux exercent une profession considérée comme pire forme du travail, les privant de leur dignité et portant atteinte à leur développement physique et psychologique. La prostitution, le travail dans les mines ou encore dans l’armée figurent parmi la liste de ces activités !
                        Ces prématurés du travail viennent pour la plupart des milieux défavorisés, orphelins, de familles nombreuses ou nés de parents au chômage, ils habitent souvent en périphérie des zones urbaines très actives ou dans des quartiers populaires insécurisés et sont en règle général, des ouvriers, maçons, bagagistes, porteurs, gardiens, domestiques, adhèrent parfois à des réseaux de prostitution…etc.
                        Certains d’entre eux, commencent à un âge inférieur à 10 ans!

                        Le Maroc, en adoptant la Convention International des droits de l’enfant, s’engage à créer des lois interdisant l’exploitation des mineurs. Selon le Code du travail, les mineurs ne peuvent être employés ni être admis dans les entreprises ou chez les employeurs avant l’âge de 15 ans révolus, annonce l’article 143.
                        L’article qui suit donne le droit à l’agent chargé de l’inspection du travail d’ordonner le renvoi des mineurs et des salariés handicapés de leur travail.
                        En cas d’infraction, la loi punit les employeurs d’une amende allant de 25 000 à 30 000 dirhams. Et la récidive est passible d’un amende portée au double et d’un emprisonnement de 6 jours à 3 mois, ou de l’une des deux peines seulement.

                        A croire les textes de loi, les cas de mineurs exploités devraient être quasi inexistants.
                        «Le phénomène persiste malgré les inspections régulières que fait le corps inspectoral. Il est surtout très présent dans les villes à forte activité artisanale, comme Fez, Meknès et Marrakech. Lorsqu’on reçoit une information concernant un mineur exerçant une activité professionnelle, on contacte l’employeur et le mineur est renvoyé sur le champ. Et comme l’indique le code du travail, les peines vont des amendes jusqu’à l’emprisonnement. », déclare un responsable de la délégation du ministère de l’emploi de Casablanca Anfa.
                        « Les parents jouent également un rôle dans cette lutte. Au cas où le mineur de moins de 18 ans est employé dans certains milieux tels que les spectacles de rue ou en tant que comédien, l’employeur doit se procurer une autorisation parentale. Mais si l’inspection révèle que le travail pratiqué par l’enfant dépasse ses capacités physiques ou nuit à son développement, il est aussitôt renvoyé. », rajoute-t-il.
                        Pourtant, aucune loi ne punit les parents des mineurs de moins de 15 ans exploités par leurs patrons. Certains enfants déclarent que leur père est au chômage et qu’ils doivent, malgré leur très jeune âge, subvenir avec leurs frères et sœurs aux besoins de la famille.
                        Si les délégations se déclarent dépassées par le phénomène, doit-on pour autant abandonner avec lâcheté ces enfants exploités où les employeurs et les parents échappent à la loi ?

                        Adieu à l’insignifiante aide sociale ?

                        Continuons. Alors que la plupart des pays développés consacrent une part importante de leur PIB afin d’accorder une allocation aux parents pour assurer une scolarisation convenables à leurs enfants, le Maroc se contente du 125éme rang pour le développement économique et social. La France, à titre d’exemple, dépense environ 30% de son PIB pour les prestations sociales : diverses allocations, chômage, RMI (Revenu Minimum d’Insertion), rentrée scolaire (fixée à 268 euros par enfant scolarisé)...etc. Le Maroc, et jusqu’à ces dernières années, consacrait moins de 10% de son PIB!
                        Pis encore. Le système de la CNSS ne concerne que les marocains salariés et leurs familles.
                        Ayant constaté le dysfonctionnement, l’Etat a lancé en 2005 le projet INDH, L’Initiative National au Développement Humain, qui vise à la réduction de la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale.
                        « L’Etat consacre aujourd’hui environ 50% de son PIB dans le secteur social, tel que la santé, l’éducation et le développement humain », déclare un des fonctionnaires du Ministère du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité. « L’Etat avait décidé de changer d’approche, en augmentation le budget des services sociaux. Il a été modifié juste avant le lancement de l’INDH ».
                        Avec un gros budget et un tel projet, le secteur social marocain devrait connaître un bond en avant. Espérons-le!

                        Lois et réformes sociales à revoir…
                        Ces mineurs exploités qui devront abandonner les machines à souder pour les cartables, sont protégés par la loi. Selon les textes relatifs à l’obligation de l’enseignement fondamental, l’Etat s’engage à assurer un enseignement gratuit aux enfants âgés de 6 à 15 ans. Les officiers de l’Etat sont chargés de la vérification de la liste des enfants inscrits dans les écoles.
                        Sans revenus et sans aucune aide sociale de la part de l’Etat, les parents les plus démunis, sans aucun revenu, encourent une peine passible d’une amende allant de 120 à 800 dirhams… Une somme qui pourrait donc être inférieure au montant suffisant à la scolarisation d’un enfant dans le secteur d’enseignement public.

                        Widad Elmrah
                        Copyright ********

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                        • #13
                          Selon une enquête réalisée en 2000, 600 000 mineurs entre 8 et 14 ans ont abandonné le chemin de l’école pour emprunter celui des commerces.
                          Ce passage évoque le travail des enfants. Ce qui est une problématique générale et dans laquelle le phénomène des "petites bonnes" représente un cas très particulier. En 2007, elles étaient 66.000. Aujourd'hui, elles sont 60.000.

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                          • #14
                            HRW, organisation basée aux Etats-Unis, s'alarme de la situation de ces enfants connues sous le nom de "petites bonnes", "âgées de huit ans à peine", qui "endurent des sévices physiques et travaillent comme domestiques de longues heures par jour pour des salaires extrêmement bas".
                            HRW est justifié de dénoncer les sévices physiques infligés à des enfants mais concernant le travail, il faut bien vivre quand les parents ne peuvent pas y subvenir, ni l'état.
                            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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