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Comment Kadhafi a été exécuté

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    Comment Kadhafi a été exécuté - un rapport accablant d'HRW
    Un rapport d'Human Rights Watch décrit en détail les éxécutions sommaires commises par les insurgés au moment de la mort du dictateur..


    Comment Kadhafi a été exécuté - un rapport accablant d'HRW
    L'organisation humanitaire Human Rights Watch publie un rapport extrêmement documenté sur les circonstances de la mort de Kadhafi, le 20 octobre 2011. On peut le lire, en anglais, sur le site de HRW.
    Intitulé "Death of a Dictator. Bloody Vengeance in Sirte" (La mort d'un dictateur. Vengeance sanglante à Syrte), le document de 58 pages décrit ce qui peut être qualifié de crimes de guerre et dénonce l'absence d'enquête de la part des nouvelles autorités libyennes.

    Voici les faits, tels qu'ils ont été reconstitués par HRW à la suite d'une longue enquête sur le terrain, sur la base notamment de témoignages, d'enregistrements vidéos (téléphones portables) et d'une présence à Syrte au moment des faits.

    Après la chute de Tripoli, le 28 aout 201, Muammar Kadhafi trouve refuge à Syrte, la ville dont il est originaire. Il y vit alors, entouré de ses derniers fidèles et de son fils Mutassim (responsable de la défense de la ville) dans des conditions extrêmements précaires, sous les tirs des insurgés de Misrata, à l'ouest, et de Benghazi à l'est. Au cours des dernières semaines, il réside dans le "deuxième district", un quartier en bord de mer.

    Le 20 octobre au matin, la décision est prise de fuir. Un convoi d'environ 50 véhicules, des 4x4 armés, est formé. A bord, environ 250 personnes : le colonel Kadhafi, des fidèles et des proches, mais aussi des civils et des blessés. Le convoi part vers l'ouest et, avant la sortie de la ville, tombe sur la brigade Tigre - les miliciens de Misrata. Après des échanges de tirs, le convoi tourne à gauche, sur une route en direction du sud. Un drone (américain) tire un missile sur le convoi, et celui-ci explose à proximité de la voiture de Kadhafi, sans gros dommages. Le convoi tourne alors à droite (vers l'ouest) s'engageant dans des ruelles. Il est alors frappé une nouvelle fois par deux bombes GBU-12 (larguées par un Mirage 2000D français, jdm) qui explosent au-dessus des véhicules. Le choc est violent : HRW recensera le lendemain 14 véhicules détruits et 53 corps - 28 carbonisés et 25 touchés par des éclats.

    Kadhafi et ses proches sortent indemnes de cette seconde frappe aérienne. Ils s'enfuient à pied et gagnent un batiment pour y trouver refuge. Les miliciens de Misrata sont à leurs trousses. Le groupe d'une quinzaine d'hommes cherche alors à s'enfuir pour gagner une autre maison, de l'autre côté de la rue (vers l'ouest) en passant par un conduit souterrain d'irrigation.

    A la sortie, ils sont pris sous le feu des miliciens et un garde du corps de Kadhafi lance des grenades contre les assaillants. L'une d'elles rebondit sur un mur en béton et retombe parmi les fuyards. Le garde du corps essaie de la relancer mais elle lui explose dans les mains. Kadhafi est blessé sur le côté gauche de la tête et saigne abondamment. C'est à ce moment là qu'il est capturé vivant. Immédiatement le situation dégénère: Kadhafi reçoit un coup de baionnette dans les fesses, puis il est roué de coups de pieds et de poings. Son corps est transporté dans une ambulance. Est-il déjà mort à ce moment là ? On l'ignore. Deux heures plus tard, le véhicule arrive à Misrata : pour HRW, le dictateur était "presque certainement" décédé à ce moment-là.

    Il n'est pas le seul à avoir été éxécuté par les miliciens de Misrata. Le lendemain de l'attaque, les enquêteurs de HRW trouvent 103 corps à proximité du lieu de la capture. Certains ont été tués lors des frappes aériennes, d'autres au cours des combats, mais certains semblent avoir été liquidés froidement. Les choses sont plus claires concernant les prisonniers, transportés à l'Hotel Mahari, en bord de mer, juste à côté du cantonnement de la brigade Tigre. HRW estime à 53 (et possiblement à 66) le nombre de prisonniers abattus à l'arme légère (AK-47 ou FAL) sur le pelouse de l'hotel, face à la mer. HRW document également la mort de Moutassim, le cinquième fils de Kadhafi, capturé vivant et mort le soir même, avec des traces de plaies à la gorge.

    L'exécution d'un prisonnier est un crime de guerre. L'organisation humanitaire a entrepris des démarches auprès des nouvelles autorités libyennes, pour que des enquêtes soient ouvertes et que les responsables de ces crimes soient jugés. Pour l'instant, sans aucun succès. Ce qui n'étonnera que les naïfs...
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    rien de plus que ce que nous avons vu sur des video , en temps réel

    un rappel pour faire pression sur BOUTEF et engager l'Algérie au Mali ?

    Commentaire


    • #3
      Un an après, la vérité sur la mort de Kadhaf !!!

      Human Right Watch a compilé des témoignages relatant les dernières heures de l'ex-chef d'Etat libyen qui remettent en cause la version officielle.

      http://i.imgur.com/eAyco.jpg
      Première image du cadavre supposé de Mouammar Kadhafi diffusée par Al Jazira le 20 octobre 2011 (Capture d'écran)

      Comment est mort Mouammar Kadhafi ? Selon la version officielle des autorités libyennes : le 20 octobre 2011 lors d'un échange de tirs croisés nourris, aux côtés de son fils Mouatassim Kadhafi. Mais, un an après, l'ONG Human Right Watch revient totalement sur cette version dans un rapport de 50 pages intitulé "Death of a Dictator: Bloody Vengeance in Sirte" ("Mort d’un dictateur : Vengeance sanglante à Syrte").

      L'ONG, qui avait une équipe non loin des lieux de l'arrestation de Mouammar Kadhafi et qui a pu enquêter sur place, compilant de nombreux éléments de preuves, relate les derniers moments du dictateur et dénonce l'exécution des hommes qui l'accompagnaient.

      Code HTML:
      Les vidéos montrent que Mouammar Kadhafi a été capturé vivant mais qu’il saignait profusément d’une blessure à la tête qui aurait été provoquée par les éclats d’une grenade lancée par l’un de ses propres gardes et aurait explosé au beau milieu d’eux, tuant son ministre de la Défense Abou Bakr Younès.
      Code HTML:
      Ces vidéos montrent Mouammar Kadhafi se faisant rudement passer à tabac par les forces de l’opposition et recevant des coups de baïonnette aux fesses, entraînant de nouvelles blessures et de nouveaux saignements. Au moment où il est filmé en train d’être chargé dans une ambulance à moitié dénudé, il semble sans vie", raconte l'ONG. "Le temps que Mouammar Kadhafi arrive à Misrata, un voyage d'au moins deux heures, il était alors presque certainement mort et des images de son corps ont commencé à circuler", poursuit HRW.
      HRW a recueilli le témoignage de Khalid Ahmed Raid, commandant de la brigade de Misrata de la milice de la Côte Est, qui était près de la scène de capture :

      Code HTML:
      Quand nous avons capturé Kadhafi, c'était une grande pagaille. Il y avait des combattants partout. Il était en vie quand je l'ai vu, donc il a dû être tué plus tard, pas quand nous l'avons vu là. Mais c'était une scène violente, il a été jeté à l'avant d'une camionnette qui a essayé de l'emmener loin de là et il est tombé. C'était très confus. Des gens lui tiraient les cheveux, le battaient. Nous comprenions qu'il lui fallait un procès, mais nous ne pouvions contrôler personne, certains agissaient au-delà de notre contrôle.
      D’après les preuves recueillies par Human Rights Watch, "Mouatassim Kadhafi a lui aussi été capturé vivant sur le lieu de la bataille alors qu’il essayait de s’échapper du siège imposé par les forces de l’opposition. Il a été blessé puis filmé en train d’être transporté vers la ville de Misrata par des membres d’une milice de l’opposition basée dans cette ville, où il a de nouveau été filmé dans une pièce en train de fumer des cigarettes et de boire de l’eau tout en prenant part à une conversation hostile avec ses ravisseurs. Le soir-même, son corps sans vie, portant une nouvelle blessure à la gorge qui n’était pas visible dans la vidéo précédente, a été exposé publiquement à Misrata", révèle HRW.

      "Dans chacun des cas que nous avons examinés, les individus avaient été filmés en vie par les combattants de l’opposition qui les détenaient, puis retrouvés morts quelques heures plus tard", affirme Peter Bouckaert, directeur de la division Urgences à Human Rights Watch.

      Car ces exécutions ne concernent pas seulement Mouammar Kadhafi et son fils, mais bien 66 combattants qui se trouvaient sur place et dont les corps ont été retrouvés deux jours après à l’hôtel Mahari, situé près du lieu où s’était déroulée la bataille. Certains avaient les mains attachées dans le dos selon l'ONG.

      Exécutions sommaires


      "Parmi les nouvelles preuves les plus convaincantes, affirme HRW, figure un clip vidéo filmé sur un téléphone portable par des membres des milices de l’opposition qui montre un groupe important de membres du convoi capturés et placés en détention en train de se faire insulter et malmener. Human Rights Watch a établi à partir des photos de la morgue de l’hôpital qu’au moins 17 des détenus qui apparaissent dans ce clip vidéo ont ensuite été exécutés à l’hôtel Mahari", relate l'ONG qui rappelle : "en vertu des lois de la guerre, tuer des combattants capturés constitue un crime de guerre, et les autorités civiles et militaires libyennes sont tenues d’enquêter sur les crimes de guerre et les autres atteintes au droit humanitaire international".

      Malgré ses nombreuses demandes auprès des différentes autorités libyennes, Human Rights Watch ne relève aucun élément indiquant qu’une enquête effective est en cours ou a été réalisée. L'ONG encourage donc la Cour pénale internationale, à qui le Conseil de sécurité des Nations Unies a donné compétence pour enquêter sur les crimes de guerre dans le pays, à poursuivre en justice les responsables de ces crimes.

      Le Nouvel Observateur.

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      • #4
        La vérité est dite !!!!
        La barbarie ........

        les circonstances de la mort de l'ancien guide libyen Mouammar Kadhafi laisse clairement entendre que ce dernier a été capturé avant d'être délibérément et méthodiquement massacré, lui et ses compagnons, en dehors de toute forme de légalité et de justice alors que cela était possible

        d'après une enquête de plusieurs mois sur le terrain libyen et sur la base de documents vidéo obtenus par des témoins et des acteurs des actes barbares auxquels le monde entier a assisté, la façon dont l'ex-dictateur a été déchiqueté à coups de baïonnette par des miliciens en furie et comment il a été achevé et exhibé, sans le moindre égard pour les principes humains moraux et religieux qui interdisent à ce que l'on attente à un prisonnier de guerre qui n'est plus en situation de riposter ou de constituer une menace pour ses assaillants.
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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