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Cette faim qui menace la planète

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  • Cette faim qui menace la planète

    Le nombre d'affamés dans le monde, 870 millions, loin d’avoir baissé, est en nette progression.

    C’est le cri d’alarme lancé par le rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation, Olivier De Schutter, à l’occasion de la célébration, par les Nations Unies, de la Journée mondiale de l'alimentation qui a débuté mardi à Rome. «Si on mesurait la malnutrition plutôt que la faim, non plus le déficit en calories mais celui en micro-nutriments essentiels au développement des enfants, comme l'iode, le fer, les vitamines, les chiffres seraient encore plus considérables : on passerait au moins à 1,5 milliard d’individus », a-t-il estimé.

    Autre chiffre qui donne la mesure de la gravité de la situation, 40% de la nourriture produite dans les pays développés sont gaspillés chaque année. Encore faut-il préciser que la pauvreté s’accroît d’année en année dans les pays capitalistes développés où des centaines de milliers de personnes vivent dans la précarité et sous le seuil de pauvreté. La vision de milliers de familles, comme aux Etats-Unis, expulsées de leurs logements et jetées à la rue, un chômage, une clochardisation et une mendicité en nette progression que n’arrivent plus à masquer les fastes d’un néo-libéralisme ravageur, en sont les symptômes les plus voyants. Ainsi, même les populations des pays développés ne sont plus à l’abri d’un retour de la malnutrition !

    Il est vrai que la dégradation climatique et environnementale n’est pas étrangère à la progression de la faim dans le monde. Le réchauffement climatique de la planète, pour ne prendre qu’un exemple, qui a atteint un seuil dangereux, s’est traduit par des conséquences majeures et irréversibles sur la nature et l’homme : sécheresse, désertification, inondations, tornades, mauvaise qualité de l’air… Elle s’est traduite en particulier par la réduction du tiers de la productivité végétale et agricole durant ces dernières décennies. Certains pays, autrefois verdoyants, sont devenus pratiquement désertiques. En Algérie, le désert gagne chaque année du terrain tandis que le béton «mange» chaque année des terres fertiles.

    De fait, le monde fait face à une mutation environnementale extrêmement préjudiciable pour l’avenir de ses habitants et des générations futures. Des scientifiques, des mouvements écologistes, les altermondialistes et tous ceux qui se dressent contre les méfaits du néolibéralisme, ne cessent de tirer la sonnette d’alarme. Toutefois, les réponses à cette situation, qui font débat aujourd’hui, pointent rarement la responsabilité des dirigeants des pays développés, voire des patrons des multinationales. Certains mouvements écologiques en appellent au sens de la responsabilité des grands groupes capitalistes quand ce ne sont pas ces derniers, à l’instar de Vivendi ou d’Areva, premier producteur d’uranium de la planète, qui tentent de récupérer une inquiétude réelle et de l’instrumentaliser, à leur profit. D’autres, se situant dans la mouvance de la gauche radicale, tel le Front de gauche en France, pointent plutôt la responsabilité du néolibéralisme. En effet, la spéculation capitaliste, qui n’a que faire des cris des écologistes, ne connaît pas de répit. Les cours mondiaux du blé et d’autres denrées alimentaires s’envolent. Quand ce n’est pas la sécheresse qui est avancée comme explication, c’est l’argument de l’augmentation des cours du pétrole qui est mise en avant. Ceci expliquant cela, les prix du maïs et du blé ont augmenté de 25% depuis septembre, renchérissant la facture céréalière, laquelle est estimée par la FAO à 36,5 milliards de dollars pour les pays pauvres.

    En outre, les grands groupes alimentaires des pays riches comme les Etats-Unis, le Canada ou la France, qui disposent de stocks importants de blé ou de maïs, peuvent à tout moment faire baisser – ce qui est rare – ou monter les prix. Se greffe à cette situation, le phénomène d’accaparement des terres de nombreux pays pauvres par les fonds des pays du Golfe pour produire des denrées davantage destinées à l’exportation qu’à satisfaire les besoins des populations locales, souvent africaines.

    Ou encore la spéculation financière sur les agrocarburants, dénoncée par l’ONG «les Amis de la Terre», à savoir ces céréales destinées à produire du carburant pour les véhicules, très rentables financièrement, mais dommageables pour les millions de personnes qui ne mangent pas à leur faim ou qui ne mangent pas du tout.

    Hassane Zerrouky- le Soir

  • #2
    ...

    Cette faim qui menace la planète
    Le nombre d'affamés dans le monde, 870 millions, loin d’avoir baissé, est en nette progression.

    C’est le cri d’alarme...
    une personne disait à ce sujet, et du fait et des valeurs incomparables et fondamentales à l'Homme de tous temps, "si des hommes se meurent de faim aucun n'a droit chemin de la Vie qui l'entretient", la conscience et l'intelligence ne pouvant avoir ni être les causes d'une telle conséquence étendue de par le monde des natures temporelles et attribuées...

    Salam, merci...
    ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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