Le droit des sahraouis à décider souverainement de leur destin est incontournable, a réaffirmé Mourad Benmehidi, représentant de l'Algérie à l'ONU.
Une forme de réponse au Maroc qui a beau ruer dans les brancards. Comme un roc, la position algérienne demeure invariable. Elle s'appuie sur la légalité internationale pour que le peuple du Sahara occidental puisse décider librement un jour de son avenir.
Une exigence de justice. «L'Algérie...continuera à s'investir pour la satisfaction du droit incontournable du peuple sahraoui à disposer de lui-même.» a déclaré Mourad Benmehidi, le représentant algérien auprès des nations unies devant la 4ème commission de l'ONU chargée des questions de décolonisation dont les débats qui ont débuté le 8 octobre doivent s'achever aujourd'hui. Le diplomate algérien a souligné la disponibilité de notre pays «à apporter sa pleine contribution au règlement de ce conflit dans le respect du droit du peuple du Sahara occidental à décider souverainement de son destin à travers un référendum d'autodétermination impartial et libre organisé et supervisé par les Nations unies». Le représentant algérien auprès des Nations unies a souligné qu'il «n'existe pas d'alternative juste et viable à la décolonisation du Sahara Occidental en conformité avec le droit international». Mourad Benmehidia a mis en garde contre «toute tentative visant à inscrire cette question dans un contexte autre que celui du parachèvement d'un processus de décolonisation relevant de la responsabilité des Nations Unies,». Une réponse à l'intervention du représentant du Maroc qui a indiqué que seul le projet d'autonomie marocain demeurait une solution au conflit du Sahara occidental.
«En proposant son initiative d'autonomie, le Maroc a parcouru sa part de chemin vers ce compromis. Aux autres parties de faire le leur...» avait déclaré le 12 octobre Mohamed Loulichki, devant la 4e session de l'Assemblée générale de l'ONU. Des propos qui visaient l'Algérie mais aussi un cavalier seul du pouvoir marocain qui fait fi des résolutions adoptées par le conseil de sécurité qui garantissent le droit du peuple sahraoui à se prononcer librement dans le cadre d'un référendum. Quelles sont les conséquences d'une telle démarche? Cela «ne peut que retarder un règlement définitif d'une question qui n'a que trop duré» a prévenu le diplomate algérien qui a rappelé la responsabilité des Nations Unies «dont la vocation fondatrice est de se mettre au service de tous les peuples du monde, d'assurer le règlement de la question du Sahara occidental, dans le respect du droit indéniable du peuple de ce territoire à l'autodétermination, conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée Générale de l'ONU et à la pratique des Nations Unies en matière de décolonisation».
Une source diplomatique qui a requis l'anonymat à tenu à recadrer le débat. «Il ne s'agit pas d'un différend régional mais d'un différend entre deux parties dûment identifiées par toutes les résolutions du Conseil de sécurité, à savoir le royaume du Maroc et le Front Polisario en tant que représentant légitime du peuple sahraoui», a-t-elle souligné. Mourad Benmehidi a tenu à assurer l'Organisation des Nations unies du soutien total et sincère de l'Algérie, qui n'a eu de cesse d'apporter son appui à son Secrétaire général, Ban ki Moon et à Christopher Ross son représentant personnel pour le Sahara Occidental. Alger avait réitéré son soutien à l'envoyé spécial de l'ONU après que Rabat ait décidé de lui retirer sa confiance au mois de mai dernier...
l expression
Par Mohamed TOUATI
Une forme de réponse au Maroc qui a beau ruer dans les brancards. Comme un roc, la position algérienne demeure invariable. Elle s'appuie sur la légalité internationale pour que le peuple du Sahara occidental puisse décider librement un jour de son avenir.
Une exigence de justice. «L'Algérie...continuera à s'investir pour la satisfaction du droit incontournable du peuple sahraoui à disposer de lui-même.» a déclaré Mourad Benmehidi, le représentant algérien auprès des nations unies devant la 4ème commission de l'ONU chargée des questions de décolonisation dont les débats qui ont débuté le 8 octobre doivent s'achever aujourd'hui. Le diplomate algérien a souligné la disponibilité de notre pays «à apporter sa pleine contribution au règlement de ce conflit dans le respect du droit du peuple du Sahara occidental à décider souverainement de son destin à travers un référendum d'autodétermination impartial et libre organisé et supervisé par les Nations unies». Le représentant algérien auprès des Nations unies a souligné qu'il «n'existe pas d'alternative juste et viable à la décolonisation du Sahara Occidental en conformité avec le droit international». Mourad Benmehidia a mis en garde contre «toute tentative visant à inscrire cette question dans un contexte autre que celui du parachèvement d'un processus de décolonisation relevant de la responsabilité des Nations Unies,». Une réponse à l'intervention du représentant du Maroc qui a indiqué que seul le projet d'autonomie marocain demeurait une solution au conflit du Sahara occidental.
«En proposant son initiative d'autonomie, le Maroc a parcouru sa part de chemin vers ce compromis. Aux autres parties de faire le leur...» avait déclaré le 12 octobre Mohamed Loulichki, devant la 4e session de l'Assemblée générale de l'ONU. Des propos qui visaient l'Algérie mais aussi un cavalier seul du pouvoir marocain qui fait fi des résolutions adoptées par le conseil de sécurité qui garantissent le droit du peuple sahraoui à se prononcer librement dans le cadre d'un référendum. Quelles sont les conséquences d'une telle démarche? Cela «ne peut que retarder un règlement définitif d'une question qui n'a que trop duré» a prévenu le diplomate algérien qui a rappelé la responsabilité des Nations Unies «dont la vocation fondatrice est de se mettre au service de tous les peuples du monde, d'assurer le règlement de la question du Sahara occidental, dans le respect du droit indéniable du peuple de ce territoire à l'autodétermination, conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée Générale de l'ONU et à la pratique des Nations Unies en matière de décolonisation».
Une source diplomatique qui a requis l'anonymat à tenu à recadrer le débat. «Il ne s'agit pas d'un différend régional mais d'un différend entre deux parties dûment identifiées par toutes les résolutions du Conseil de sécurité, à savoir le royaume du Maroc et le Front Polisario en tant que représentant légitime du peuple sahraoui», a-t-elle souligné. Mourad Benmehidi a tenu à assurer l'Organisation des Nations unies du soutien total et sincère de l'Algérie, qui n'a eu de cesse d'apporter son appui à son Secrétaire général, Ban ki Moon et à Christopher Ross son représentant personnel pour le Sahara Occidental. Alger avait réitéré son soutien à l'envoyé spécial de l'ONU après que Rabat ait décidé de lui retirer sa confiance au mois de mai dernier...
l expression
Par Mohamed TOUATI
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