Un guerre ne chasse pas l'autre et ce sont toujours des civils qui se font massacrer. Dire qu'en Irak le carnage continue est un euphémisme. Les chiffres ne sont pas des chiffres mais des vies humaines qui sont détruites au nom de rien du tout.
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Quelque 6.000 civils irakiens ont été tués du 1er mai au 30 juin, tandis que le mois de juillet s'annonce encore plus meurtrier.
Cette estimation, publiée dans le cadre du rapport bimestriel de l'Onu sur les droits de l'homme en Irak, a été élaborée à partir des chiffres de la morgue de Bagdad et du ministère de la Santé irakien.
La majorité des 5.818 civils tués recensés en deux mois l'ont été "à une écrasante majorité" dans la capitale irakienne.
Dans un pays où les institutions publiques fonctionnent mal, et où les familles n'hésitent pas à récupérer les cadavres pour les enterrer sans déclaration officielle, le suivi statistique du carnage en cours en Irak reste délicat.
En décembre, lors de la première et pour l'instant unique estimation officielle par les autorités américaines du coût humain de la guerre en Irak, George Bush avait mentionné quelque 30.000 Irakiens tués depuis l'invasion américaine en 2003.
Un site internet qui compile les articles de presse estime à présent que les seules pertes civiles irakiennes s'élèvent à 40.000.
Dans son rapport, l'Onu cite des responsables du ministère de la Santé, lesquels estiment qu'un total de 50.000 décès est sans doute en deçà de la réalité.
D'après le document onusien, le ministère de la Santé irakien comptabilise 6.826 civils irakiens tués durant les six premiers mois de l'année, tandis que la morgue de Bagdad avance le chiffre de 14.338 cadavres pour la même période. Soit plus de 21.000 décès depuis le début de l'année.
Par Reuters
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Quelque 6.000 civils irakiens ont été tués du 1er mai au 30 juin, tandis que le mois de juillet s'annonce encore plus meurtrier.
Cette estimation, publiée dans le cadre du rapport bimestriel de l'Onu sur les droits de l'homme en Irak, a été élaborée à partir des chiffres de la morgue de Bagdad et du ministère de la Santé irakien.
La majorité des 5.818 civils tués recensés en deux mois l'ont été "à une écrasante majorité" dans la capitale irakienne.
Dans un pays où les institutions publiques fonctionnent mal, et où les familles n'hésitent pas à récupérer les cadavres pour les enterrer sans déclaration officielle, le suivi statistique du carnage en cours en Irak reste délicat.
En décembre, lors de la première et pour l'instant unique estimation officielle par les autorités américaines du coût humain de la guerre en Irak, George Bush avait mentionné quelque 30.000 Irakiens tués depuis l'invasion américaine en 2003.
Un site internet qui compile les articles de presse estime à présent que les seules pertes civiles irakiennes s'élèvent à 40.000.
Dans son rapport, l'Onu cite des responsables du ministère de la Santé, lesquels estiment qu'un total de 50.000 décès est sans doute en deçà de la réalité.
D'après le document onusien, le ministère de la Santé irakien comptabilise 6.826 civils irakiens tués durant les six premiers mois de l'année, tandis que la morgue de Bagdad avance le chiffre de 14.338 cadavres pour la même période. Soit plus de 21.000 décès depuis le début de l'année.
Par Reuters
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