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On peut dire, sans aucune exagération, que le régime du Makhzen marocain s’est tiré une balle dans le pied, en invitant M. Juan Mendez, le rapporteur spécial pour la torture auprès de l’ONU. Sans doute, imaginait-il que ce dernier allait tomber sous le charme culinaire de quelque succulent couscous royal et qu’il allait, aussitôt après, revenir à l’Organisation onusienne pour y faire les louanges de la démocratie marocaine de façade, un peu comme ce à quoi nous ont accoutumé certains responsables français, sous l’effet hallucinogène de nos légendaire mets ou, probablement, sous celui de notre sublime herbe !
Mais Juan Mendez est l’antithèse même du vile responsable français prêt à prostituer les valeurs de sa république pour les délices orientaux des palaces marrakchis ou ceux notre gazon. Le rapporteur onusien est un citoyen argentin, qui connaît trop bien les ruses et les techniques de dissimulation des dictatures, pour avoir vécu sous le joug de l’une des plus cruelles d’Amérique latine. Et c’est cet homme-là que le Makhzen prétendait séduire par le risible baratin de «la nouvelle ère», dans l’espoir de briguer un siège auprès du conseil des droits de l’homme. Pour cela, le Makhzen a même poussé la mascarade de la démocratie de façade, jusqu’à retaper les les murs de ses prisons, en imaginant que le rapporteur onusien allait s’émerveiller devant la blancheur des façades des goulags marocains.
Mais peine perdue, Juan Mendez était venu au Maroc pour rencontrer, écouter et consigner les témoignages des opprimés, ces damnés de l’enfer carcéral du Makhzenistan. Résultat, il va en repartir le cœur lourd, traumatisé après toutes les horreurs qui lui ont été rapportées, preuves à l’appui, par les victimes des tortures inhumaines infligées par les sbires de l’enfer carcéral du Makhzen. Avec ces témoignages si accablants, nul doute que le régime du Makhzen réussira à décrocher un siège auprès d’une instance onusienne, présidée, il n’y a pas longtemps, par la Libye de Kadhafi.
Karim R’Bati
DemainOnline
Mais Juan Mendez est l’antithèse même du vile responsable français prêt à prostituer les valeurs de sa république pour les délices orientaux des palaces marrakchis ou ceux notre gazon. Le rapporteur onusien est un citoyen argentin, qui connaît trop bien les ruses et les techniques de dissimulation des dictatures, pour avoir vécu sous le joug de l’une des plus cruelles d’Amérique latine. Et c’est cet homme-là que le Makhzen prétendait séduire par le risible baratin de «la nouvelle ère», dans l’espoir de briguer un siège auprès du conseil des droits de l’homme. Pour cela, le Makhzen a même poussé la mascarade de la démocratie de façade, jusqu’à retaper les les murs de ses prisons, en imaginant que le rapporteur onusien allait s’émerveiller devant la blancheur des façades des goulags marocains.
Mais peine perdue, Juan Mendez était venu au Maroc pour rencontrer, écouter et consigner les témoignages des opprimés, ces damnés de l’enfer carcéral du Makhzenistan. Résultat, il va en repartir le cœur lourd, traumatisé après toutes les horreurs qui lui ont été rapportées, preuves à l’appui, par les victimes des tortures inhumaines infligées par les sbires de l’enfer carcéral du Makhzen. Avec ces témoignages si accablants, nul doute que le régime du Makhzen réussira à décrocher un siège auprès d’une instance onusienne, présidée, il n’y a pas longtemps, par la Libye de Kadhafi.
Karim R’Bati
DemainOnline
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