Une nouvelle résolution à l'ONU sur la Syrie qui ne comporterait pas de "conséquence" pour Damas n'a pas de raison d'être, car le président syrien Bachar al-Assad l'ignorerait, a déclaré, dimanche 9 septembre, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton.
"Cela n'a pas de sens de passer une résolution sans conséquence parce que nous avons déjà vu plusieurs fois qu'Assad passait outre et continuait d'attaquer son propre peuple", a déclaré Mme Clinton à la presse, au dernier jour du sommet annuel du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec), à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe.
Mme Clinton s'est entretenue samedi avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov au cours d'une rencontre bilatérale, en marge du sommet. Lors de cet entretien, M. Lavrov lui a dit samedi que Moscou pousserait, fin septembre, le Conseil de sécurité de l'ONU à approuver l'accord de Genève sur la Syrie, trouvé le 30 juin. Ce document fixe les principes pour une transition politique dans le pays ravagé par la guerre civile, sans toutefois appeler au départ du président Bachar al-Assad.
"Je continuerai à travailler avec le ministre des affaires étrangères Lavrov pour voir si nous pouvons réexaminer l'idée de mettre le plan de transition syrien, sur lequel nous nous sommes mis d'accord plus tôt cet été, dans une résolution soumise au Conseil de sécurité", a dit Mme Clinton. "Mais comme je l'ai souligné hier au ministre des affaires étrangères Lavrov, cela ne sera efficace que si ça inclut des conséquences en cas de non-respect", a-t-elle ajouté.
La secrétaire d'Etat a dit qu'elle espérait voir des progrès mais qu'elle était tout à fait consciente des différences de point de vue, entre les Etats-Unis et la Russie, sur la Syrie. Si ces différends persistent, "alors nous œuvrerons avec des Etats partageant le même point de vue pour soutenir une opposition syrienne afin de hâter le jour où Assad tombera et pour aider la Syrie à se préparer un avenir démocratique et à se remettre sur pied", a-t-elle averti.
Le Monde.fr
"Cela n'a pas de sens de passer une résolution sans conséquence parce que nous avons déjà vu plusieurs fois qu'Assad passait outre et continuait d'attaquer son propre peuple", a déclaré Mme Clinton à la presse, au dernier jour du sommet annuel du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec), à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe.
Mme Clinton s'est entretenue samedi avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov au cours d'une rencontre bilatérale, en marge du sommet. Lors de cet entretien, M. Lavrov lui a dit samedi que Moscou pousserait, fin septembre, le Conseil de sécurité de l'ONU à approuver l'accord de Genève sur la Syrie, trouvé le 30 juin. Ce document fixe les principes pour une transition politique dans le pays ravagé par la guerre civile, sans toutefois appeler au départ du président Bachar al-Assad.
"Je continuerai à travailler avec le ministre des affaires étrangères Lavrov pour voir si nous pouvons réexaminer l'idée de mettre le plan de transition syrien, sur lequel nous nous sommes mis d'accord plus tôt cet été, dans une résolution soumise au Conseil de sécurité", a dit Mme Clinton. "Mais comme je l'ai souligné hier au ministre des affaires étrangères Lavrov, cela ne sera efficace que si ça inclut des conséquences en cas de non-respect", a-t-elle ajouté.
La secrétaire d'Etat a dit qu'elle espérait voir des progrès mais qu'elle était tout à fait consciente des différences de point de vue, entre les Etats-Unis et la Russie, sur la Syrie. Si ces différends persistent, "alors nous œuvrerons avec des Etats partageant le même point de vue pour soutenir une opposition syrienne afin de hâter le jour où Assad tombera et pour aider la Syrie à se préparer un avenir démocratique et à se remettre sur pied", a-t-elle averti.
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