Ghalioune accusé d’avoir permis à Israël d’être un chef d’orchestre en Syrie L’équipe du site
Un important opposant syrien a fustigé l’ancien chef du Conseil national syrien (CNS) Bourhane Ghalioune et le membre actuel de son bureau exécutif, l’accusant d’avoir permis à l’entité sioniste d’être le « chef d’orchestre » de la crise syrienne.
Commentant un article de Ghalioune intitulé « Sur la logique de la révolution et de l’opposition », Mounzer Khaddam qui est un dirigeant des Comités locaux de coordination (LCC) qui mènent la contestation de l’intérieur syrien, s’explique : « Sinon que signifie le fait qu’il lui a envoyé une lettre pour la rassurer, via le Conseil juif des relations générales aux Etats-Unis, par le biais du responsable des relations étrangères du CNS, Redwane Ziadeh ».
L’ambassadeur britannique à l’opposition : vous ne prenez pas en considération Israël
Khaddam a de même accusé l’opposition de l’extérieur d’avoir vendu au peuple syrien des illusions qu’il a payées de sa vie et de son sang. Il rappelle à cet égard les propos de l’ambassadeur britannique à Damas, tenus en présence d’une délégation des LCC et de certains opposants dont Riad Seif : « votre problème dans l’opposition syrienne est que vous ne prenez pas en considération l’existence d’Israël, qui est un acteur essentiel dans ce qui se passe en Syrie, et voudrait en profiter au maximum », leur avait-il lancé (avant de quitter Damas).
S’adressant à Ghalioune, Khaddam poursuit : « bien sûr qu’il constitue un acteur essentiel, et pourquoi ne le serait-il pas alors qu’il voit devant lui un peuple qu’il a tant craint en train d’être tué , et une armée qui a coûté des milliards en train de se déchirer et de s’effondrer»....
Selon Khaddam, Ghalioune est devenu « une monture pour des forces politiques syriennes et non syriennes pour lesquelles il a réalisé leurs fins, et n’est dans la plupart des cas que le lecteur de communiqués militaires ».
Et de lui demander: « les Russes ne t’ont-ils pas dit si vous avez une révolution, pourquoi aurez-vous besoin du Conseil de sécurité ? Les Britanniques, les Américains et les Français n’ont-ils pas tenu des propos similaires ? Tous ceux-là ne considèrent-ils pas ce qui se passe comme étant une affaire interne, mais se comportent avec à la lumière de leurs propres intérêts et non ceux du peuple syrien ?»
Jamais les internationaux n’ont voulu exécuter des initiatives
En réponse à l’analyse de Ghalioune, il considère que « les protagonistes internationaux ne se sont pas trompés entre la réalité et la fausse image qui en est faite, et leurs plans n’ont pas échoué dont en tête ce que tu avais suggéré comme initiative de dialogue entre le pouvoir et l’opposition pour un transfert pacifique du pouvoir », estimant qu’à l’origine ils n’ont jamais voulu exécuter ces initiatives.
Et en réponse à la suggestion de Ghalioune sur l’unification des milices, pour laquelle il assure que les super puissances s’attellent, même sans consultation avec les Syriens, Khaddam commente : « t’es-tu demandé pourquoi font-ils ceci, et pour l’intérêt de qui ? Je laisse ces deux questions sans réponses, mais je vais dire quand même que celui qui maîtrise l’armement contrôle tout ce qui en découle, et je partage aussi ce que tu as dit à une autre occasion que celui qui détient le financement tient la politique et ses conséquences".
L’opposition à Moscou
Ce mardi, une délégation de l’opposition syrienne de l’intérieur a rencontré à Moscou le vice-ministre russe des affaires étrangères Mikahel Bogdanov. La délégation est formée de dirigeants du courant La voie du changement pacifique, dirigée par Fateh Jamous. Selon un de ses membres, Abdel Hadi Chéhadé, « la position russe est conforme aux intérêts de la Syrie et de son peuple ».
Lavrov : l’avenir de la Syrie par les Syriens
Le ministre russe des affaires étrangères, Serguei Lavrov, a réaffirmé que l'avenir de la Syrie doit être décidé par les Syriens eux-mêmes.
"Imposer n'importe quoi, venu de l'extérieur, aux Syriens concernant l'avenir de leur pays sera infructueuse", a affirmé le chef de la diplomatie russe dans une déclaration faite à l'agence russe Novosti, soulignant que le règlement imposé de l'extérieur ne sera pas solide.
Il a fait noter qu'il examinerait la question de la Syrie avec son homologue américaine, Hilary Clinton, lors de leur rencontre prévue en marge du sommet de l'organisation de coopération économique des pays d'Asie et de la Pacifique, en Russie.
Les Américains veulent un règlement de l’extérieur
"En principe, pas de différence dans les positions de la Russie et des Etats-Unis en ce qui concerne la question syrienne", a-t-il fait savoir, précisant que les deux côtés veulent que La Syrie devienne un Etat démocratique et un régime pluraliste mais la divergence est dans le moyen de parvenir à ce but.
Il a souligné que la Russie proposait le règlement de la crise en Syrie à la lumière de l'accord de Genève alors que les Américains proposaient l'abdication du président et la formation d'un gouvernement de transition sans concerter avec les autorités syriennes, "il s'agit d'imposer un règlement de l'extérieur", a-t-il conclu.
Moscou met en garde l’ASL
De son côté, le ministère des affaires étrangères russe a mis en garde l’ASL de mettre à exécution ses menaces de bombarder les aéroports civils, lui signifiant qu’elle en assumera la responsabilité ainsi que ses parrains. « Les pays qui soutiennent l'opposition syrienne armée et qui l'incitent à rejeter le dialogue avec le gouvernement assumeront la responsabilité totale en cas de l'exécution de ces menaces’, a-t-il souligné.
Dans un communiqué publié aujourd'hui, le ministère russe s'est étonné des déclarations des représentants de la soi-disant "l'armée libre" sur la considération de deux aéroports de Damas et d'Alep comme cibles militaires, qualifiant ces menaces d'"inacceptables" qui violent la loi internationale.
Le ministère a déploré que les cibles civiles et les habitants fassent l'objet d’attaques déclenchées par l'opposition armée.
Salehi: une guerre en Syrie et non une révolution
Pour sa part, le ministre iranien des affaires étrangères, Ali Akbar Salihi, a appelé la communauté internationale à être sage et rationnelle dans le règlement de la crise en Syrie, surtout après que le trafic d'armes et l'envoi de personnes armées de l'extérieur vers la Syrie soient devenus clairs.
Dans une déclaration à la chaîne d'al-Alam, Salihi a fait savoir que ce qui se déroule en Syrie n'a rien à voir avec les revendications légitimes du peuple syrien et s'était transformé en une crise internationale, estimant que le recours par des groupes terroristes armés à des armes antiaériennes, à des chars et à des canons lourds signifie que la Syrie connaît une vraie guerre.

Commentant un article de Ghalioune intitulé « Sur la logique de la révolution et de l’opposition », Mounzer Khaddam qui est un dirigeant des Comités locaux de coordination (LCC) qui mènent la contestation de l’intérieur syrien, s’explique : « Sinon que signifie le fait qu’il lui a envoyé une lettre pour la rassurer, via le Conseil juif des relations générales aux Etats-Unis, par le biais du responsable des relations étrangères du CNS, Redwane Ziadeh ».
L’ambassadeur britannique à l’opposition : vous ne prenez pas en considération Israël

S’adressant à Ghalioune, Khaddam poursuit : « bien sûr qu’il constitue un acteur essentiel, et pourquoi ne le serait-il pas alors qu’il voit devant lui un peuple qu’il a tant craint en train d’être tué , et une armée qui a coûté des milliards en train de se déchirer et de s’effondrer»....

Et de lui demander: « les Russes ne t’ont-ils pas dit si vous avez une révolution, pourquoi aurez-vous besoin du Conseil de sécurité ? Les Britanniques, les Américains et les Français n’ont-ils pas tenu des propos similaires ? Tous ceux-là ne considèrent-ils pas ce qui se passe comme étant une affaire interne, mais se comportent avec à la lumière de leurs propres intérêts et non ceux du peuple syrien ?»
Jamais les internationaux n’ont voulu exécuter des initiatives
En réponse à l’analyse de Ghalioune, il considère que « les protagonistes internationaux ne se sont pas trompés entre la réalité et la fausse image qui en est faite, et leurs plans n’ont pas échoué dont en tête ce que tu avais suggéré comme initiative de dialogue entre le pouvoir et l’opposition pour un transfert pacifique du pouvoir », estimant qu’à l’origine ils n’ont jamais voulu exécuter ces initiatives.
Et en réponse à la suggestion de Ghalioune sur l’unification des milices, pour laquelle il assure que les super puissances s’attellent, même sans consultation avec les Syriens, Khaddam commente : « t’es-tu demandé pourquoi font-ils ceci, et pour l’intérêt de qui ? Je laisse ces deux questions sans réponses, mais je vais dire quand même que celui qui maîtrise l’armement contrôle tout ce qui en découle, et je partage aussi ce que tu as dit à une autre occasion que celui qui détient le financement tient la politique et ses conséquences".
L’opposition à Moscou

Lavrov : l’avenir de la Syrie par les Syriens

"Imposer n'importe quoi, venu de l'extérieur, aux Syriens concernant l'avenir de leur pays sera infructueuse", a affirmé le chef de la diplomatie russe dans une déclaration faite à l'agence russe Novosti, soulignant que le règlement imposé de l'extérieur ne sera pas solide.
Il a fait noter qu'il examinerait la question de la Syrie avec son homologue américaine, Hilary Clinton, lors de leur rencontre prévue en marge du sommet de l'organisation de coopération économique des pays d'Asie et de la Pacifique, en Russie.
Les Américains veulent un règlement de l’extérieur
"En principe, pas de différence dans les positions de la Russie et des Etats-Unis en ce qui concerne la question syrienne", a-t-il fait savoir, précisant que les deux côtés veulent que La Syrie devienne un Etat démocratique et un régime pluraliste mais la divergence est dans le moyen de parvenir à ce but.
Il a souligné que la Russie proposait le règlement de la crise en Syrie à la lumière de l'accord de Genève alors que les Américains proposaient l'abdication du président et la formation d'un gouvernement de transition sans concerter avec les autorités syriennes, "il s'agit d'imposer un règlement de l'extérieur", a-t-il conclu.
Moscou met en garde l’ASL
De son côté, le ministère des affaires étrangères russe a mis en garde l’ASL de mettre à exécution ses menaces de bombarder les aéroports civils, lui signifiant qu’elle en assumera la responsabilité ainsi que ses parrains. « Les pays qui soutiennent l'opposition syrienne armée et qui l'incitent à rejeter le dialogue avec le gouvernement assumeront la responsabilité totale en cas de l'exécution de ces menaces’, a-t-il souligné.
Dans un communiqué publié aujourd'hui, le ministère russe s'est étonné des déclarations des représentants de la soi-disant "l'armée libre" sur la considération de deux aéroports de Damas et d'Alep comme cibles militaires, qualifiant ces menaces d'"inacceptables" qui violent la loi internationale.
Le ministère a déploré que les cibles civiles et les habitants fassent l'objet d’attaques déclenchées par l'opposition armée.
Salehi: une guerre en Syrie et non une révolution

Dans une déclaration à la chaîne d'al-Alam, Salihi a fait savoir que ce qui se déroule en Syrie n'a rien à voir avec les revendications légitimes du peuple syrien et s'était transformé en une crise internationale, estimant que le recours par des groupes terroristes armés à des armes antiaériennes, à des chars et à des canons lourds signifie que la Syrie connaît une vraie guerre.
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