Fin de la visite de Kerry Kennedy chez les réfugiés sahraouis
Kerry Kennedy, présidente du Centre américain Robert‑Kennedy pour la justice et les droits de l'Homme, a quitté Alger ce vendredi 31 août après une visite dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf. Cette visite est intervenue après un séjour dans la ville d’El Ayoun, au Sahara occidental occupé. Mme Kennedy était à la tête d’une délégation de quatre organisations internationales des droits de l'Homme, ainsi qu'une juge du tribunal américain des droits de l'Homme.
Pour Alger, la venue dans les camps sahraouis de Kerry Kennedy avait presque valeur de test. Depuis l’enlèvement, le 22 octobre 2011, de trois humanitaires européens à Tindouf – ils ont été libérés le 18 juillet dernier par le Mujao au Mali –, Rabat a régulièrement mis en avant l’insécurité dans les camps sahraouis ainsi que des liens présumés entre les groupes terroristes islamistes et le Front Polisario. La décision, fin juillet dernier, de Madrid de retirer tous les travailleurs humanitaires espagnols des camps de réfugiés sahraouis de Tindouf par crainte d’attentats avait renforcé les thèses marocaines et affaibli la position de l’Algérie.
Quelques jours avant la visite de Kerry Kennedy à Tindouf, Rabat a tenté d’enfoncer le clou. Des médias proches du Maroc ont fait état d’un complot d’Aqmi, déjoué par la CIA, visant à enlever Kerry Kennedy à Tindouf. Une information largement reprise dans les médias marocains et même par des journaux algériens. « C'est une manipulation grossière qui porte la marque de fabrique de services connus dans le voisinage », accuse une source officielle algérienne qui s’est confiée à TSA. « Elle a lamentablement échoué puisque la délégation américaine a pu se rendre, comme prévu et en toute sécurité, dans la région de Tindouf où elle a pu rencontrer les responsables du Front Polisario et s'entretenir en toute liberté avec les refugiés sahraouis », ajoute la même source, qui a requis l’anonymat.
« Dans les territoires sahraouis occupés, la délégation américaine a eu le loisir de constater de visu, en toute objectivité et en toute impartialité, les violations flagrantes et répétées des droits les plus élémentaires des citoyens sahraouis et ceci, bien entendu, a fortement déplu aux concepteurs de la mise en scène de la prétendue marocanité des "provinces du Sud" », précise‑t‑elle. Hier jeudi, l’agence officielle marocaine, citant un « document confidentiel » de la direction du Front Polisario rapporté par le journal Al‑Ittihad Al‑Ichtiraki, rapportait que les manifestations dans les camps de Tindouf ont été interdites durant la visite de la délégation de la Fondation Robert Kennedy.
TSA
Kerry Kennedy, présidente du Centre américain Robert‑Kennedy pour la justice et les droits de l'Homme, a quitté Alger ce vendredi 31 août après une visite dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf. Cette visite est intervenue après un séjour dans la ville d’El Ayoun, au Sahara occidental occupé. Mme Kennedy était à la tête d’une délégation de quatre organisations internationales des droits de l'Homme, ainsi qu'une juge du tribunal américain des droits de l'Homme.
Pour Alger, la venue dans les camps sahraouis de Kerry Kennedy avait presque valeur de test. Depuis l’enlèvement, le 22 octobre 2011, de trois humanitaires européens à Tindouf – ils ont été libérés le 18 juillet dernier par le Mujao au Mali –, Rabat a régulièrement mis en avant l’insécurité dans les camps sahraouis ainsi que des liens présumés entre les groupes terroristes islamistes et le Front Polisario. La décision, fin juillet dernier, de Madrid de retirer tous les travailleurs humanitaires espagnols des camps de réfugiés sahraouis de Tindouf par crainte d’attentats avait renforcé les thèses marocaines et affaibli la position de l’Algérie.
Quelques jours avant la visite de Kerry Kennedy à Tindouf, Rabat a tenté d’enfoncer le clou. Des médias proches du Maroc ont fait état d’un complot d’Aqmi, déjoué par la CIA, visant à enlever Kerry Kennedy à Tindouf. Une information largement reprise dans les médias marocains et même par des journaux algériens. « C'est une manipulation grossière qui porte la marque de fabrique de services connus dans le voisinage », accuse une source officielle algérienne qui s’est confiée à TSA. « Elle a lamentablement échoué puisque la délégation américaine a pu se rendre, comme prévu et en toute sécurité, dans la région de Tindouf où elle a pu rencontrer les responsables du Front Polisario et s'entretenir en toute liberté avec les refugiés sahraouis », ajoute la même source, qui a requis l’anonymat.
« Dans les territoires sahraouis occupés, la délégation américaine a eu le loisir de constater de visu, en toute objectivité et en toute impartialité, les violations flagrantes et répétées des droits les plus élémentaires des citoyens sahraouis et ceci, bien entendu, a fortement déplu aux concepteurs de la mise en scène de la prétendue marocanité des "provinces du Sud" », précise‑t‑elle. Hier jeudi, l’agence officielle marocaine, citant un « document confidentiel » de la direction du Front Polisario rapporté par le journal Al‑Ittihad Al‑Ichtiraki, rapportait que les manifestations dans les camps de Tindouf ont été interdites durant la visite de la délégation de la Fondation Robert Kennedy.
TSA
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