Assassinat de Yasser Arafat
Ouverture d’une instruction judiciaire en France
le 29.08.12 | 10h00
Une enquête judiciaire pour assassinat concernant Yasser Arafat, décédé en 2004, a été ouverte, hier, par le parquet de Nanterre (ouest de Paris), a appris l’AFP de sources proches du dossier.
L’ouverture de cette instruction fait suite au dépôt d’une plainte contre X pour assassinat avec constitution de partie civile le 31 juillet par Souha Arafat, la veuve du chef de l’Autorité palestienne, mort le 11 novembre 2004 à l’hôpital militaire français Percy de Clamart, près de Paris. Ce dépôt de plainte est consécutif à la découverte de polonium, une substance radioactive hautement toxique, sur des effets personnels de l’ex-dirigeant palestinien, ce qui a relancé la thèse d’un empoisonnement.
Un ou plusieurs juges d’instruction vont être nommés très prochainement pour conduire l’enquête ouverte à Nanterre, juridiction compétente pour des faits survenus à Clamart. Les dirigeants palestiniens et les proches de Yasser Arafat sont persuadés qu’il est mort empoisonné. L’institut de radiophysique de Lausanne avait annoncé, vendredi dernier, qu’il comptait examiner la dépouille de Yasser Arafat après le feu vert de sa veuve, afin de rechercher d’éventuelles traces de polonium.
Les avocats de Mme Arafat et de sa fille Zahwa avaient alors estimé que «cet acte d’enquête doit être diligenté en collaboration avec la juridiction d’instruction française, régulièrement saisie, qui doit désigner un magistrat instructeur pour procéder aux investigations qui s’imposent». Le polonium a servi notamment à l’empoisonnement, en 2006 à Londres, d’Alexandre Litvinenko, un ex-espion russe devenu opposant au président Vladimir Poutine.
El Watan
Ouverture d’une instruction judiciaire en France
le 29.08.12 | 10h00
Une enquête judiciaire pour assassinat concernant Yasser Arafat, décédé en 2004, a été ouverte, hier, par le parquet de Nanterre (ouest de Paris), a appris l’AFP de sources proches du dossier.
L’ouverture de cette instruction fait suite au dépôt d’une plainte contre X pour assassinat avec constitution de partie civile le 31 juillet par Souha Arafat, la veuve du chef de l’Autorité palestienne, mort le 11 novembre 2004 à l’hôpital militaire français Percy de Clamart, près de Paris. Ce dépôt de plainte est consécutif à la découverte de polonium, une substance radioactive hautement toxique, sur des effets personnels de l’ex-dirigeant palestinien, ce qui a relancé la thèse d’un empoisonnement.
Un ou plusieurs juges d’instruction vont être nommés très prochainement pour conduire l’enquête ouverte à Nanterre, juridiction compétente pour des faits survenus à Clamart. Les dirigeants palestiniens et les proches de Yasser Arafat sont persuadés qu’il est mort empoisonné. L’institut de radiophysique de Lausanne avait annoncé, vendredi dernier, qu’il comptait examiner la dépouille de Yasser Arafat après le feu vert de sa veuve, afin de rechercher d’éventuelles traces de polonium.
Les avocats de Mme Arafat et de sa fille Zahwa avaient alors estimé que «cet acte d’enquête doit être diligenté en collaboration avec la juridiction d’instruction française, régulièrement saisie, qui doit désigner un magistrat instructeur pour procéder aux investigations qui s’imposent». Le polonium a servi notamment à l’empoisonnement, en 2006 à Londres, d’Alexandre Litvinenko, un ex-espion russe devenu opposant au président Vladimir Poutine.
El Watan
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