Présentation succincte des différents intervenants.
Opposants religieux
– La rivalité sunnite-chiite, dont on voit la manifestation "explosive"
en Irak, est l'un des facteurs les plus violents. Les Alaouites, secte
issue du chiisme, sont considérés comme hérétiques.
Une proportion non négligeable de Sunnites a cependant participé au
pouvoir, en a bénéficié, et continue à le soutenir plus ou moins tout en
guettant l'évolution du rapport des forces pour choisir le "bon" camp.
– Il existe une rivalité tout aussi violente entre religieux et laïcs,
dont l'origine remonte à la création du parti Baas : sa laïcité permit
aux très pauvres, méprisés et humiliés Alaouites d'entrer dans les
cercles du pouvoir par le biais de l'armée.
Les exactions des Frères musulmans contre ce gouvernement kufar, suivies
par des représailles sanglantes, sont l'image exacte de ce qui s'est
passé en Égypte.
Opposants non religieux
– Quelques membres influents sont financés très ouvertement par la CIA :
voir l'article de Charlie Skelton dans The Guardian du 12 juillet 2012,
une étude que l'on cherchera en vain dans nos très objectifs médias :
http://www.guardian.co.uk/commentisf...ng-the-talking
– Une bonne partie de la population vit très mal : par exemple les 1,5
million de paysans, obligés de quitter leur terre suite à la grande
sècheresse de 2008-2010, ont du mal à trouver du travail en ville.
La crise économique a été très mal gérée par des Assad plus préoccupés
par la politique étrangère (en particulier le Liban, ancienne partie de
l'éphémère « Grande Syrie ») que par la situation intérieure.
Occidentaux
Le Moyen-Orient, c'est en premier Israël, ensuite le pétrole.
En dehors de 2 ou 3 naïfs qui « sautent sur leur chaise comme des cabris
en criant "démocratie ! démocratie !" », la stratégie occidentale
découle d'un plan israélo-américain parfaitement clair annoncé depuis
longtemps : détruire le seul pays allié de l'Iran, isoler et affaiblir
le Hezbollah (des manœuvres sont en cours au Liban pour tenter de le
désarmer), attaquer l'Iran, éclater toute la région en de nouveaux
petits pays créés sur des bases ethniques et religieuses, en y
entretenant des conflits de basse intensité.
Ce plan fonctionne parfaitement (voir l'Irak).
L'aide occidentale aux jihadistes ne fait cependant pas l'unanimité dans
certains services, en particulier dans le service français chargé (entre
autres) de la lutte contre le terrorisme à l'extérieur du territoire.
Dès la « révolution » libyenne, quand l'arrivée de jihadistes bien armés
et financés par le Qatar fut confirmée, certains responsables ont pensé
que notre aide à ces terroristes fanatiques n'était peut-être pas très
judicieuse, et que nous n'avions pas à nous impliquer directement.
(L'intervention de la France fut décidée par un président horriblement
vexé par les photos le montrant serrant dans ces petits bras un Ben Ali
devenu subitement peu démocratique.)
Les conséquences
– Gros bordel et gros massacres en perspective pendant des années,
d'autant que la chute du régime syrien entraînera un repli massif des
Alaouites et Chrétiens dans l'Ouest du pays, seul accès de la Syrie à la
mer.
– Les Frères Musulmans pourront enfin s'attaquer aux monarques du Golfe
qui fouettent comme des rats en sachant ce qui les attend, mais tentent
de les acheter en leur refilant des armes et du fric.
– Problème social : Il faudra recaser nos valeureux combattants
jihadistes français partis combattre aux côtés de leur frères et de nos
spécialistes.
Suggestion : les incorporer dans l'armée française en leur donnant des
grades fonction de leurs exploits.
Source : fr.soc.politique
Opposants religieux
– La rivalité sunnite-chiite, dont on voit la manifestation "explosive"
en Irak, est l'un des facteurs les plus violents. Les Alaouites, secte
issue du chiisme, sont considérés comme hérétiques.
Une proportion non négligeable de Sunnites a cependant participé au
pouvoir, en a bénéficié, et continue à le soutenir plus ou moins tout en
guettant l'évolution du rapport des forces pour choisir le "bon" camp.
– Il existe une rivalité tout aussi violente entre religieux et laïcs,
dont l'origine remonte à la création du parti Baas : sa laïcité permit
aux très pauvres, méprisés et humiliés Alaouites d'entrer dans les
cercles du pouvoir par le biais de l'armée.
Les exactions des Frères musulmans contre ce gouvernement kufar, suivies
par des représailles sanglantes, sont l'image exacte de ce qui s'est
passé en Égypte.
Opposants non religieux
– Quelques membres influents sont financés très ouvertement par la CIA :
voir l'article de Charlie Skelton dans The Guardian du 12 juillet 2012,
une étude que l'on cherchera en vain dans nos très objectifs médias :
http://www.guardian.co.uk/commentisf...ng-the-talking
– Une bonne partie de la population vit très mal : par exemple les 1,5
million de paysans, obligés de quitter leur terre suite à la grande
sècheresse de 2008-2010, ont du mal à trouver du travail en ville.
La crise économique a été très mal gérée par des Assad plus préoccupés
par la politique étrangère (en particulier le Liban, ancienne partie de
l'éphémère « Grande Syrie ») que par la situation intérieure.
Occidentaux
Le Moyen-Orient, c'est en premier Israël, ensuite le pétrole.
En dehors de 2 ou 3 naïfs qui « sautent sur leur chaise comme des cabris
en criant "démocratie ! démocratie !" », la stratégie occidentale
découle d'un plan israélo-américain parfaitement clair annoncé depuis
longtemps : détruire le seul pays allié de l'Iran, isoler et affaiblir
le Hezbollah (des manœuvres sont en cours au Liban pour tenter de le
désarmer), attaquer l'Iran, éclater toute la région en de nouveaux
petits pays créés sur des bases ethniques et religieuses, en y
entretenant des conflits de basse intensité.
Ce plan fonctionne parfaitement (voir l'Irak).
L'aide occidentale aux jihadistes ne fait cependant pas l'unanimité dans
certains services, en particulier dans le service français chargé (entre
autres) de la lutte contre le terrorisme à l'extérieur du territoire.
Dès la « révolution » libyenne, quand l'arrivée de jihadistes bien armés
et financés par le Qatar fut confirmée, certains responsables ont pensé
que notre aide à ces terroristes fanatiques n'était peut-être pas très
judicieuse, et que nous n'avions pas à nous impliquer directement.
(L'intervention de la France fut décidée par un président horriblement
vexé par les photos le montrant serrant dans ces petits bras un Ben Ali
devenu subitement peu démocratique.)
Les conséquences
– Gros bordel et gros massacres en perspective pendant des années,
d'autant que la chute du régime syrien entraînera un repli massif des
Alaouites et Chrétiens dans l'Ouest du pays, seul accès de la Syrie à la
mer.
– Les Frères Musulmans pourront enfin s'attaquer aux monarques du Golfe
qui fouettent comme des rats en sachant ce qui les attend, mais tentent
de les acheter en leur refilant des armes et du fric.
– Problème social : Il faudra recaser nos valeureux combattants
jihadistes français partis combattre aux côtés de leur frères et de nos
spécialistes.
Suggestion : les incorporer dans l'armée française en leur donnant des
grades fonction de leurs exploits.
Source : fr.soc.politique
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