Des milliers de jeunes sont à nouveau descendus dimanche dans les rues de Rabat au Maroc pour réclamer plus de justice sociale et dénoncer la corruption à l’appel du Mouvement du 20 février. Il s’agit de la première manifestation d’envergure depuis plusieurs mois.
Nouvelle manifestation d’envergure à Rabat. Le ramadan n’a pas empêché les jeunes de descendre dimanche dans les rues de la capitale pour réclamer plus de justice sociale et protester contre la corruption. Une manifestation à l’initiative du Mouvement du 20 février. Les protestataires étaient nombreux. Près de 3000. Ils ont commencé à sillonner les quartiers de Rabat après la rupture du jeune. Depuis plusieurs mois, le Maroc n’avait pas connu une manifestation aussi importante. Le Mouvement du 20 février, créé dans la mouvance des révolutions arabes, a perdu de sa superbe.
Le taux de chômage des jeunes toujours élevé
Les contestations répétées du Mouvement du 20 février ont pesé sur l’adoption de la nouvelle Constitution en juillet. Elle a été suivie de législatives anticipées qui ont donné la victoire aux islamistes du parti Justice et développement (PJD) à la tête du gouvernement. Une période d’accalmie s’était pourtant installée dans le royaume chérifien depuis la formation du gouvernement dirigé par l’islamiste Abdelillah Benkirane en janvier. Un programme de réforme sociale était notamment prévu. Mais pour le Mouvement, les réformes engagées par le gouvernement sont insuffisantes. Les jeunes notamment vivent toujours dans une très grande précarité. Le taux de chômage est encore très élevé. Les diplômés sont dépréciés à la fin de leurs études. Même s’il a perdu de son aura, le mouvement du 20 février a montré dimanche qu’il ne baisse pas sa garde face au pouvoir.
afrik.com
Nouvelle manifestation d’envergure à Rabat. Le ramadan n’a pas empêché les jeunes de descendre dimanche dans les rues de la capitale pour réclamer plus de justice sociale et protester contre la corruption. Une manifestation à l’initiative du Mouvement du 20 février. Les protestataires étaient nombreux. Près de 3000. Ils ont commencé à sillonner les quartiers de Rabat après la rupture du jeune. Depuis plusieurs mois, le Maroc n’avait pas connu une manifestation aussi importante. Le Mouvement du 20 février, créé dans la mouvance des révolutions arabes, a perdu de sa superbe.
Le taux de chômage des jeunes toujours élevé
Les contestations répétées du Mouvement du 20 février ont pesé sur l’adoption de la nouvelle Constitution en juillet. Elle a été suivie de législatives anticipées qui ont donné la victoire aux islamistes du parti Justice et développement (PJD) à la tête du gouvernement. Une période d’accalmie s’était pourtant installée dans le royaume chérifien depuis la formation du gouvernement dirigé par l’islamiste Abdelillah Benkirane en janvier. Un programme de réforme sociale était notamment prévu. Mais pour le Mouvement, les réformes engagées par le gouvernement sont insuffisantes. Les jeunes notamment vivent toujours dans une très grande précarité. Le taux de chômage est encore très élevé. Les diplômés sont dépréciés à la fin de leurs études. Même s’il a perdu de son aura, le mouvement du 20 février a montré dimanche qu’il ne baisse pas sa garde face au pouvoir.
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