Le président syrien Bachar al Assad a accusé mercredi le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, d'avoir rendu la Turquie complice du massacre syrien en interférant dans les affaires internes de Damas et en apportant un soutien logistique aux insurgés.
"Avec son désir, depuis le début, d'interférer dans nos affaires internes, il a malheureusement rendu par la suite la Turquie complice de tous les actes sanglants perpétrés en Syrie", a déclaré Bachar al Assad dans la seconde partie de l'interview au journal "Cumhuriyet" publiée mercredi.
"La Turquie a apporté toutes sortes de soutiens logistiques aux terroristes qui tuent notre peuple", a-t-il ajouté.
Bachar al Assad a également reproché au chef du gouvernement turc de jouer un double jeu en poursuivant un programme sectaire dans la région et en cherchant à persuader Damas d'introduire des réformes politiques, tout en fermant les yeux sur les meurtres et les manquements à la démocratie qui ont cours dans les pays arabes du Golfe.
Dans la première partie de l'interview publiée mardi, Bachar al Assad disait regretter que les forces syriennes aient abattu un avion de combat turc le 22 juin et assurait qu'elles ignoraient l'identité de l'avion au moment de la frappe.
Dans une interview au journal turc "Vatan", le chef de la diplomatie d'Ankara, Ahmet Davutoglu, a qualifié pour sa part les propos du président syrien de mensonges. Et il a émis des doutes sur la sincérité des regrets exprimés par Bachar al Assad.
Les relations entre la Turquie et la Syrie, anciennement alliées, se sont fortement dégradées depuis le début de la répression en Syrie en mars 2011.
Le Premier ministre turc, qui a dénoncé à de multiples reprises la répression orchestrée par les forces syriennes, a demandé à Bachar al Assad de quitter le pouvoir et comparé la terreur qu'il exerce sur les opposants aux pratiques de l'Allemagne nazie.
La Turquie a accueilli plus de 35.000 réfugiés syriens depuis le début du soulèvement. Elle autorise également les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), auxquels elle apporte un soutien logistique, à franchir librement sa frontière avec la Syrie.
Une troisième partie de l'interview sera publiée dans le quotidien "Cumhuriyet" jeudi.
Reuters
"Avec son désir, depuis le début, d'interférer dans nos affaires internes, il a malheureusement rendu par la suite la Turquie complice de tous les actes sanglants perpétrés en Syrie", a déclaré Bachar al Assad dans la seconde partie de l'interview au journal "Cumhuriyet" publiée mercredi.
"La Turquie a apporté toutes sortes de soutiens logistiques aux terroristes qui tuent notre peuple", a-t-il ajouté.
Bachar al Assad a également reproché au chef du gouvernement turc de jouer un double jeu en poursuivant un programme sectaire dans la région et en cherchant à persuader Damas d'introduire des réformes politiques, tout en fermant les yeux sur les meurtres et les manquements à la démocratie qui ont cours dans les pays arabes du Golfe.
Dans la première partie de l'interview publiée mardi, Bachar al Assad disait regretter que les forces syriennes aient abattu un avion de combat turc le 22 juin et assurait qu'elles ignoraient l'identité de l'avion au moment de la frappe.
Dans une interview au journal turc "Vatan", le chef de la diplomatie d'Ankara, Ahmet Davutoglu, a qualifié pour sa part les propos du président syrien de mensonges. Et il a émis des doutes sur la sincérité des regrets exprimés par Bachar al Assad.
Les relations entre la Turquie et la Syrie, anciennement alliées, se sont fortement dégradées depuis le début de la répression en Syrie en mars 2011.
Le Premier ministre turc, qui a dénoncé à de multiples reprises la répression orchestrée par les forces syriennes, a demandé à Bachar al Assad de quitter le pouvoir et comparé la terreur qu'il exerce sur les opposants aux pratiques de l'Allemagne nazie.
La Turquie a accueilli plus de 35.000 réfugiés syriens depuis le début du soulèvement. Elle autorise également les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), auxquels elle apporte un soutien logistique, à franchir librement sa frontière avec la Syrie.
Une troisième partie de l'interview sera publiée dans le quotidien "Cumhuriyet" jeudi.
Reuters
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