Tweet
L'Egypte n'a aucune intention d'attaquer les pays voisins, ses troupes étant néanmoins prêtes à repousser tout agresseur, a déclaré lundi le maréchal Hussein Tantawi, commandant-en-chef de l'armée égyptienne et chef du Conseil suprême des forces armées, au pouvoir dans le pays.
"La situation à nos frontières est difficile, mais l'Égypte n'envisage d'attaquer aucun de ses voisins (…). Si quelqu'un viole la frontière égyptienne, il sera repoussé", a indiqué le maréchal avant le début des manœuvres de la 2ème armée, stationnée dans la péninsule du Sinaï.
Selon M.Tantawi, l'armée égyptienne doit "toujours prêter l'attention à différentes provocations dirigées contre les forces armées".
Le 22 avril, le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman a déclaré qu'Israël devait renforcer sa présence militaire dans la péninsule du Sinaï pour pouvoir contrattaquer au cas où l'Egypte décidait de rompre le traité de paix avec le pays. Selon M.Lieberman, compte tenu de la situation instable en Égypte, les nouvelles autorités du pays seront obligées de chercher un ennemi extérieur, un rôle "taillé sur mesure pour Israël". Le ministre a en outre indiqué que l'Égypte "pourrait représenter pour Israël une menace plus grande qu'une attaque nucléaire d'un autre État".
Lundi, le ministre égyptien des Affaires étrangères Mohammed Amr a ordonné à l'ambassadeur du pays à Israël d'obtenir une clarification des autorités israéliennes sur les affirmations de M.Lieberman.
RIA Novosti
"La situation à nos frontières est difficile, mais l'Égypte n'envisage d'attaquer aucun de ses voisins (…). Si quelqu'un viole la frontière égyptienne, il sera repoussé", a indiqué le maréchal avant le début des manœuvres de la 2ème armée, stationnée dans la péninsule du Sinaï.
Selon M.Tantawi, l'armée égyptienne doit "toujours prêter l'attention à différentes provocations dirigées contre les forces armées".
Le 22 avril, le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman a déclaré qu'Israël devait renforcer sa présence militaire dans la péninsule du Sinaï pour pouvoir contrattaquer au cas où l'Egypte décidait de rompre le traité de paix avec le pays. Selon M.Lieberman, compte tenu de la situation instable en Égypte, les nouvelles autorités du pays seront obligées de chercher un ennemi extérieur, un rôle "taillé sur mesure pour Israël". Le ministre a en outre indiqué que l'Égypte "pourrait représenter pour Israël une menace plus grande qu'une attaque nucléaire d'un autre État".
Lundi, le ministre égyptien des Affaires étrangères Mohammed Amr a ordonné à l'ambassadeur du pays à Israël d'obtenir une clarification des autorités israéliennes sur les affirmations de M.Lieberman.
RIA Novosti
Commentaire