Le tribunal de première instance de Casablanca a rejeté, ce mercredi 4 avril, la demande de liberté provisoire pour le rappeur marocain et militant au sein du Mouvement du 20 février, Mouad Belghouat, alias L7a9ed.
La cour a également decidé de reporter le procès au 16 avril. Arrêté le 29 mars dernier, Mouad Belghouat est poursuivi actuellement pour « atteinte à une institution publique » : la Direction générale de la sûreté nationale. Il est accusé d’avoir dénoncé dans l’une de ses chansons certains éléments de la police qui seraient à l’origine de sa première arrestation et de l’avoir publié sur internet avec des photos « portant atteinte à leur réputation ».
L7a9ed a reconnu être l’auteur de la chanson mise en cause. Il a toutefois affirmé que le montage de photo est l’ouvre d’ « un internaute anonyme ». « Dans la chanson, Mouad accuse certains policiers de corruption, ce n'est pas un scoop, tout le monde le dit et les organisations internationales le confirment », explique son avocat Larbi Chentoufi, cité par l'Associated Press. « Il s'agit d'un procès politique. Lhaqed est devant les juges pour ses opinions », a-t-il ajouté.
Pour rappel, le rappeur avait déjà été arrêté une première fois en septembre 2011, avant d’être condamné, par la suite, à quatre mois de prison pour « agression avec coups et blessures contre un manifestant pro-régime ».
ya biladi
La cour a également decidé de reporter le procès au 16 avril. Arrêté le 29 mars dernier, Mouad Belghouat est poursuivi actuellement pour « atteinte à une institution publique » : la Direction générale de la sûreté nationale. Il est accusé d’avoir dénoncé dans l’une de ses chansons certains éléments de la police qui seraient à l’origine de sa première arrestation et de l’avoir publié sur internet avec des photos « portant atteinte à leur réputation ».
L7a9ed a reconnu être l’auteur de la chanson mise en cause. Il a toutefois affirmé que le montage de photo est l’ouvre d’ « un internaute anonyme ». « Dans la chanson, Mouad accuse certains policiers de corruption, ce n'est pas un scoop, tout le monde le dit et les organisations internationales le confirment », explique son avocat Larbi Chentoufi, cité par l'Associated Press. « Il s'agit d'un procès politique. Lhaqed est devant les juges pour ses opinions », a-t-il ajouté.
Pour rappel, le rappeur avait déjà été arrêté une première fois en septembre 2011, avant d’être condamné, par la suite, à quatre mois de prison pour « agression avec coups et blessures contre un manifestant pro-régime ».
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