Dure est l’arrivée en Algérie pour un étranger, même diplomate ! Le nouvel ambassadeur du Japon à Alger, Tsukasa Kawada, arrivé il y a quelques semaines à son poste, en fait l’amère expérience et n’hésite pas à s’épancher sur le sujet dans une interview au quotidien El watan publiée ce mercredi 9 novembre. Sans langue de bois, chose rare dans le monde diplomatique, Tsukada Kawada raconte par le menu les péripéties bureaucratiques qu’il traverse depuis son arrivée à Alger.
« J’ai envie de dire quelque chose sur la bureaucratie, on est critiqué pour ce fléau au Japon, mais j’ai l’impression que c’est un peu trop en Algérie. Je suis arrivé ici il y a un mois et je n’ai pas encore pu récupérer mes bagages à l’aéroport ». Et il explique toutes les formalités qu’il est en train de remplir pour obtenir tous les documents nécessaires pour cela. L’obtention de la carte diplomatique, le dédouanement. A tel point que sa femme, dit‑il, « commence à se plaindre car elle n’a pas ses habits d’hiver ! ».
Des difficultés qui sont également ressenties par les entreprises japonaises qui activent en Algérie. « J’ai parlé avec des représentants des entreprises japonaises. Ils m’ont dit que l’Algérie est le marché le plus difficile au monde. Peut‑être que le premier est celui de la Corée du Nord. C’est un peu trop dire, mais l’environnement de l’investissement est difficile », affirme ainsi Tsukada Kawada.
TSA
« J’ai envie de dire quelque chose sur la bureaucratie, on est critiqué pour ce fléau au Japon, mais j’ai l’impression que c’est un peu trop en Algérie. Je suis arrivé ici il y a un mois et je n’ai pas encore pu récupérer mes bagages à l’aéroport ». Et il explique toutes les formalités qu’il est en train de remplir pour obtenir tous les documents nécessaires pour cela. L’obtention de la carte diplomatique, le dédouanement. A tel point que sa femme, dit‑il, « commence à se plaindre car elle n’a pas ses habits d’hiver ! ».
Des difficultés qui sont également ressenties par les entreprises japonaises qui activent en Algérie. « J’ai parlé avec des représentants des entreprises japonaises. Ils m’ont dit que l’Algérie est le marché le plus difficile au monde. Peut‑être que le premier est celui de la Corée du Nord. C’est un peu trop dire, mais l’environnement de l’investissement est difficile », affirme ainsi Tsukada Kawada.
TSA
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