Les Libyens commémorent les massacres du 7 avril

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Combien de milliers de Libyens sont passés à la trappe sous le régime de Kaddhafi ?

Deux rassemblements organisés à Benghazi, le jeudi 7 avril, ont célébré un triste anniversaire de l'histoire libyenne. Les familles des victimes des massacres et des prisonniers politiques ont organisé des rassemblements distincts avant de se retrouver sur la Place al-Izza wal Karama, proche du tribunal de Benghazi, qui avait été le théâtre de la première étincelle de la révolution du 17 février.

Le 7 avril 1976, des étudiants de Benghazi et de Tripoli avaient manifesté contre Mouammar Kadhafi. Un an après, jour pour jour, en 1977, plusieurs étudiants avaient été publiquement pendus à l'université al-Fateh de Tripoli et sur la grande place de Benghazi. Ces pendaisons avaient été retransmises par la télévision publique libyenne. Durant les années qui avaient suivi, le régime de Kadhafi avait fait de la journée du 7 avril la journée des exécutions.

Parmi les victimes se trouvaient des étudiants de l'université Younis de Benghazi, de l'université al-Fateh de Tripoli et de la faculté de la Charia d'al-Bayda. Des officiers militaires dissidents comptaient également au rang des victimes de ces exécutions.

Par Essam Mohamed à Tripoli pour Magharebia

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Encore d'autres

Mohammed M. Ramadan, 11 avril 1980, Londres. Journaliste et présentateur à la BBC, la section arabe. Assassinés par des agents de Kadhafi en dehors Regent Park mosquée. le régime libyen lui a refusé l’inhumation en Libye et retourné le corps pour être enterré à Londres. Deux Libyens ont été jugés pour le crime et en septembre ‘80, condamné à la prison à vie.

Mohammed M. Hfaf, le 7 avril 1983, Tripoli. Étudiants. Emprisonné en avril ‘73, accusés d’appartenance au parti islamique de libération (Hizb ut-Tahrir). Dix ans plus tard, le 7 avril 83, exécuté par pendaison au College of Engineering, Tripoli.

A. Abdallah al-Mesallati, avril 1984, Tripoli. Étudiants. Arrêté le 16 avril 1973, accusés d’appartenance au parti islamique de libération (Hizb ut-Tahrir), condamné à la prison. Rejugée par les tribunaux révolutionnaires, condamné à mort, et exécuté dans la prison centrale de Tripoli.

Abdul Aziz al-Gharably, avril 1983, arrêté. Etudiant, Tripoli. Soupçonné d’appartenance à un parti politique. Décédé en janvier ‘84 à la suite de la torture et le manque de soins médicaux.

Hasan al-Kurdi A., avril 1984. Arrêté parmi des centaines au printemps ‘73. En Juin, avec neuf autres personnes accusées d’appartenance au parti islamique de libération et de la rédaction d’articles qui s’opposent au régime. Le 7 décembre 73, le Conseil révolutionnaire a adopté la résolution d’arrêter les tribunaux et la libération de l’accusé. Arrêté de nouveau le même jour et détenus sans jugement jusqu’au 77 février, condamné à 15 ans de prison, jours plus tard, la peine est portée à la réclusion à perpétuité. Exécuté en prison sans procès, avril 1984.

Cette liste est issu de la liste plus étendue dans al-Inqadh Magazine, vol. 10, fascicule n ° 37, Septembre 1991, Pages 80-105, publié par NFSL groupe d’opposition libyenne.

[bel-court]

Et aprés tout cela rien n'a changé, il a éduqué ses enfants et sont tous des diplomés en droit et avocats..etc mais n'empêche ...ils sont devenus comme lui, il a même aggravé la situation en laissant les pendaisons de côté pour passer aux avions..