Le Conseil des ministres de la RASD a dénoncé «les pratiques répressives perpétrées par les colons et les forces marocaines contre les citoyens sahraouis sans défense dans la ville occupée de Dakhla depuis le 25 septembre dernier», a indiqué un communiqué sanctionnant les travaux d’une réunion du Conseil des ministres.
Réuni hier sous la présidence de M. Taleb Omar, le Conseil des ministres sahraoui a une fois de plus exigé de l’ONU une intervention urgente dans le cas sahraoui.
Cela, dit-il dans un communiqué, pour protéger la vie et les biens des citoyens sahraouis dans la ville de Dakhla et éviter le pire.
Des événements qui ont conduit les ministres sahraouis à demander la «levée de l’état de siège médiatique et militaire imposé au Sahara occidental», la permission d’accès à la presse indépendante et aux observateurs internationaux, et l’envoi d’une mission sur place pour «enquêter sur les violations flagrantes des droits humains commises par le Maroc dans les villes occupées» du Sahara occidental, notamment à Dakhla
.
Dans le même registre, le communiqué a condamné «l’intransigeance du Maroc qui refuse de faire toute la lumière sur les circonstances de la mort du jeune Sahraoui, Saïd Dembar», assassiné en décembre dernier par un policier marocain à Laâyoune, capitale du Sahara occidental, et dont la famille attend les résultats d’une enquête impartiale pour pouvoir procéder à l’enterrement de son fils.
Il a aussi salué l’élan de solidarité national et international avec les victimes de Dakhla et la résistance pacifique menée par les Sahraouis dans les territoires occupés, au sud du Maroc et dans les universités marocaines, appelant à la fin immédiate de l’occupation marocaine et à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Sur le plan politique, les responsables sahraouis ont exprimé leur satisfaction des positions exprimées lors de la 66e session de l’Assemblée générale de l’ONU en faveur du droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et à l’indépendance, ainsi que le respect de leurs droits humains «en attente du parachèvement du processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique».
Le Conseil des ministres a enfin appelé à la libération immédiate du prisonnier politique sahraoui, Yahya Mohamed Al-Hafed Iaaza, et de tous les prisonniers politiques, la divulgation du sort de plus de 651 disparus, le démantèlement du «mur de la honte» marocain, l’arrêt du pillage des richesses naturelles sahraouies et l’élargissement du mandat de la Minurso à la protection des droits de l’homme.
Le Jeune Indépendant, 10 oct 2011
Réuni hier sous la présidence de M. Taleb Omar, le Conseil des ministres sahraoui a une fois de plus exigé de l’ONU une intervention urgente dans le cas sahraoui.
Cela, dit-il dans un communiqué, pour protéger la vie et les biens des citoyens sahraouis dans la ville de Dakhla et éviter le pire.
Des événements qui ont conduit les ministres sahraouis à demander la «levée de l’état de siège médiatique et militaire imposé au Sahara occidental», la permission d’accès à la presse indépendante et aux observateurs internationaux, et l’envoi d’une mission sur place pour «enquêter sur les violations flagrantes des droits humains commises par le Maroc dans les villes occupées» du Sahara occidental, notamment à Dakhla
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Dans le même registre, le communiqué a condamné «l’intransigeance du Maroc qui refuse de faire toute la lumière sur les circonstances de la mort du jeune Sahraoui, Saïd Dembar», assassiné en décembre dernier par un policier marocain à Laâyoune, capitale du Sahara occidental, et dont la famille attend les résultats d’une enquête impartiale pour pouvoir procéder à l’enterrement de son fils.
Il a aussi salué l’élan de solidarité national et international avec les victimes de Dakhla et la résistance pacifique menée par les Sahraouis dans les territoires occupés, au sud du Maroc et dans les universités marocaines, appelant à la fin immédiate de l’occupation marocaine et à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Sur le plan politique, les responsables sahraouis ont exprimé leur satisfaction des positions exprimées lors de la 66e session de l’Assemblée générale de l’ONU en faveur du droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et à l’indépendance, ainsi que le respect de leurs droits humains «en attente du parachèvement du processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique».
Le Conseil des ministres a enfin appelé à la libération immédiate du prisonnier politique sahraoui, Yahya Mohamed Al-Hafed Iaaza, et de tous les prisonniers politiques, la divulgation du sort de plus de 651 disparus, le démantèlement du «mur de la honte» marocain, l’arrêt du pillage des richesses naturelles sahraouies et l’élargissement du mandat de la Minurso à la protection des droits de l’homme.
Le Jeune Indépendant, 10 oct 2011
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