JERUSALEM (AP) - Le Hamas a beau ne pas reconnaître Israël, il s'emploie à y diffuser son message. Le Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh a ainsi accordé un entretien publié mardi en une du quotidien "Haaretz", tandis que son chef de cabinet Ghazi Hamad s'exprimait en hébreu sur les ondes de la radio israélienne.
Tous deux ont assuré que le Hamas souhaitait parvenir à conclure une trêve avec Israël. Ils n'ont toutefois pas été jusqu'à reconnaître l'Etat hébreu, accepter les précédents accords de paix et renoncer à la violence comme l'exige la communauté internationale.
Danny Rubinstein, correspondant du "Haaretz" en charge des affaires arabes, a expliqué que, fait rare, le chef du gouvernement palestinien l'avait reçu sans rendez-vous.
De l'avis du journaliste, à son tour interviewé mardi par Radio Israël, le Hamas tente de se rapprocher d'Israël.
"S'ils veulent traiter avec nous à un niveau pratique, cela les conduira à conclure un accord (avec Israël)", a-t-il analysé. "C'est peut-être choquant, mais j'ai trouvé l'ennemi bien élevé et très souriant."
Parallèlement, Ghazi Hamad donnait un entretien à Radio Israël, l'occasion pour lui de parler dans un hébreu parfait, qu'il a appris dans les prisons israéliennes, comme des milliers de ses compatriotes.
M. Hamad a souligné à cette occasion que la reconnaissance de l'Etat juif n'était pas encore à l'ordre du jour. En revanche, il estimé qu'une trêve à long terme était possible en cas de retrait israélien de Cisjordanie, de Gaza et de Jérusalem-Est.
"Jusqu'à présent, nous n'avons pas envisagé de reconnaître Israël, mais si Israël accepte (de se retirer des territoires conquis en 1967), alors peut-être", a-t-il déclaré. "Israël recherche la sécurité et les Palestiniens veulent la paix et le respect de leurs droits."
Cette offensive médiatique du Hamas est intervenue quelques heures avant la première rencontre, ce mardi à Washington, entre le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président américain George W. Bush.
Tous deux ont assuré que le Hamas souhaitait parvenir à conclure une trêve avec Israël. Ils n'ont toutefois pas été jusqu'à reconnaître l'Etat hébreu, accepter les précédents accords de paix et renoncer à la violence comme l'exige la communauté internationale.
Danny Rubinstein, correspondant du "Haaretz" en charge des affaires arabes, a expliqué que, fait rare, le chef du gouvernement palestinien l'avait reçu sans rendez-vous.
De l'avis du journaliste, à son tour interviewé mardi par Radio Israël, le Hamas tente de se rapprocher d'Israël.
"S'ils veulent traiter avec nous à un niveau pratique, cela les conduira à conclure un accord (avec Israël)", a-t-il analysé. "C'est peut-être choquant, mais j'ai trouvé l'ennemi bien élevé et très souriant."
Parallèlement, Ghazi Hamad donnait un entretien à Radio Israël, l'occasion pour lui de parler dans un hébreu parfait, qu'il a appris dans les prisons israéliennes, comme des milliers de ses compatriotes.
M. Hamad a souligné à cette occasion que la reconnaissance de l'Etat juif n'était pas encore à l'ordre du jour. En revanche, il estimé qu'une trêve à long terme était possible en cas de retrait israélien de Cisjordanie, de Gaza et de Jérusalem-Est.
"Jusqu'à présent, nous n'avons pas envisagé de reconnaître Israël, mais si Israël accepte (de se retirer des territoires conquis en 1967), alors peut-être", a-t-il déclaré. "Israël recherche la sécurité et les Palestiniens veulent la paix et le respect de leurs droits."
Cette offensive médiatique du Hamas est intervenue quelques heures avant la première rencontre, ce mardi à Washington, entre le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président américain George W. Bush.
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