On savait déjà que l'OTAN utilisait des renseignements venus du terrain libyen pour cibler ses frappes, on savait moins que ceux-ci pouvaient venir par exemple d'une jeune Libyenne de 24 ans. C'est la découverte d'un correspondant de Reuters à Tripoli qui, en s'engageant à protéger son anonymat, a réussit à interviewer la jeune espionne.
Plus de deux semaines après la prise de Tripoli, Reuters explique qu'elle opérait sous le nom de code de Nomidia, "changeant constamment d'endroits, utilisant plusieurs cartes SIM pour ses téléphones mobiles" pour éviter tout risque de capture.
Nomidia raconte : "Je n'étais pas sur leur radar. (...) Ils se concentraient plus sur les hommes. Ils ne pouvaient imaginer qu'une femme faisait tout ça."
Au départ, la jeune femme s'est adressée à Libya Al-Ahrar TV (Libye pour la liberté) située au Qatar. Puis, la chaîne a préféré, plutôt que de les publier, transmettre les informations à des responsables de l'OTAN. La chaîne, puis le Conseil national de transition (CNT) ont confirmé la présence d'une femme parmi leurs informateurs, sans vouloir en dire plus.
Lors de l'interview, Nomidia nomme plusieurs sites bombardés par l'OTAN à la suite de renseignements qu'elle avait fournis à l'organisation : un site abritant des armes appartenant aux pro-Kadhafi dans le quartier de Salaheddin ou encore des camps militaires situés à Bawabit Al-Jibs, un autre quartier de Tripoli.
le monde
Plus de deux semaines après la prise de Tripoli, Reuters explique qu'elle opérait sous le nom de code de Nomidia, "changeant constamment d'endroits, utilisant plusieurs cartes SIM pour ses téléphones mobiles" pour éviter tout risque de capture.
Nomidia raconte : "Je n'étais pas sur leur radar. (...) Ils se concentraient plus sur les hommes. Ils ne pouvaient imaginer qu'une femme faisait tout ça."
Au départ, la jeune femme s'est adressée à Libya Al-Ahrar TV (Libye pour la liberté) située au Qatar. Puis, la chaîne a préféré, plutôt que de les publier, transmettre les informations à des responsables de l'OTAN. La chaîne, puis le Conseil national de transition (CNT) ont confirmé la présence d'une femme parmi leurs informateurs, sans vouloir en dire plus.
Lors de l'interview, Nomidia nomme plusieurs sites bombardés par l'OTAN à la suite de renseignements qu'elle avait fournis à l'organisation : un site abritant des armes appartenant aux pro-Kadhafi dans le quartier de Salaheddin ou encore des camps militaires situés à Bawabit Al-Jibs, un autre quartier de Tripoli.
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