Quels pays étaient en contrat avec la Libye avant le conflit?
Pour des raisons historiques et de proximité géographique, le paysage pétrolier libyen était en grande partie dominé par l'Europe. Le groupe pétrolier italien, Eni, y est implanté depuis 1959. Parmi les autres pays, il y avait également l'Espagne, l'Autriche, l'Allemagne, la France, les Etats-Unis et le Canada. En 2010, la Libye produisait 2,1 millions de barils par jour, aujourd'hui la production est descendue à 50/60.000.
Le CNT peut-il remettre en cause les contrats pétroliers et en donner de nouveaux à la France?
Non, c'est absurde. Ce n'est pas possible de redistribuer tous les contrats. A la rigueur, les pays qui ont aidé la Libye auront, peut-être, une carte à jouer pour mettre la main sur de nouveaux projets mais les contrats préexistants seront, comme l'a d'ailleurs indiqué le CNT, respectés. La priorité de la Libye c'est de revenir à sa production de pétrole d'avant conflit, de récupérer sa place de troisième producteur en Afrique et de combler le déficit actuel. Pour cela, il faut qu'elle arrive à convaincre les compagnies qui étaient y présentes de revenir et de reprendre le travail. Elle a besoin de leur savoir-faire. Elle ne sacrifiera pas sa production à la faveur d'amitiés politiques.
Pensez-vous que Total ait pu imaginer avoir cette faveur?
Total ne s'exprime pas pour l'instant mais je crois que le groupe ne se fait aucune illusion sur la question. Si Total attendait pour avoir des contrats que les relations diplomatiques entre la France et les pays détenteurs de pétrole soient les meilleurs possibles, il en aurait un nombre assez limité.
20mn.fr
Pour des raisons historiques et de proximité géographique, le paysage pétrolier libyen était en grande partie dominé par l'Europe. Le groupe pétrolier italien, Eni, y est implanté depuis 1959. Parmi les autres pays, il y avait également l'Espagne, l'Autriche, l'Allemagne, la France, les Etats-Unis et le Canada. En 2010, la Libye produisait 2,1 millions de barils par jour, aujourd'hui la production est descendue à 50/60.000.
Le CNT peut-il remettre en cause les contrats pétroliers et en donner de nouveaux à la France?
Non, c'est absurde. Ce n'est pas possible de redistribuer tous les contrats. A la rigueur, les pays qui ont aidé la Libye auront, peut-être, une carte à jouer pour mettre la main sur de nouveaux projets mais les contrats préexistants seront, comme l'a d'ailleurs indiqué le CNT, respectés. La priorité de la Libye c'est de revenir à sa production de pétrole d'avant conflit, de récupérer sa place de troisième producteur en Afrique et de combler le déficit actuel. Pour cela, il faut qu'elle arrive à convaincre les compagnies qui étaient y présentes de revenir et de reprendre le travail. Elle a besoin de leur savoir-faire. Elle ne sacrifiera pas sa production à la faveur d'amitiés politiques.
Pensez-vous que Total ait pu imaginer avoir cette faveur?
Total ne s'exprime pas pour l'instant mais je crois que le groupe ne se fait aucune illusion sur la question. Si Total attendait pour avoir des contrats que les relations diplomatiques entre la France et les pays détenteurs de pétrole soient les meilleurs possibles, il en aurait un nombre assez limité.
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