
La Turquie a nommé le 4 août les quatre nouveaux chefs de son armée suite à la série de démission le 29 juillet, des plus hauts responsables militaires. Les officiers réputés hostiles au gouvernement islamo-conservateur ont été évincés de ce nouvel état-major.
Sorte d'Etat dans l'Etat, l'armée turque a longtemps été incontournable dans la vie politique et économique du pays en raison de son rôle historique dans la fondation de la Turquie moderne, république démocratique et laïque.
Mais depuis quelques années, elle est la cible de critiques et d'accusations de complots visant à renverser le gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
Quarante-et-un généraux et plusieurs dizaines d'officiers d'active ou à la retraite, sont actuellement incarcérés dans le cadre de complots présumés visant le gouvernement, rapporte la version anglaise du quotidien turc Zaman.
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