L’Algérie affirme qu’elle n’a pas de réserves sur l’accession du conseil national de transition (CNT) au pouvoir en Libye, affirmant qu’elle a été parmi les pays les plus lésés par le régime de Mouammar Kadhafi.
Le ministère des Affaires étrangères algérien, citée par l’agence de presse allemande, a annoncé mercredi que "l’Algérie n’émet aucune réserve sur le CNT libyen", avec lequel elle dit avoir ouvert des canaux de communication, faisant remarquer que "l’Algérie est encore préoccupée par des affaires essentielles liées à la sécurité et la stabilité durables en Libye, son unité, la situation démocratique en son sein et son impact sur l’Algérie".
La diplomatie algérienne fait part "de l’extrême inquiétude de l’Algérie, quant à l’avenir démocratique et l’unité en Lybie. Cette inquiétude ne relève pas de l’imagination, eu égard à la composition non homogène de la société libyenne", souligne-t-elle, évoquant le risque "de l’hégémonie de courants radicaux, avec une probable influence des forces centristes".
"L’Algérie se préoccupe du devenir des dépôts d’armes détournés de Libye, des spécificités tribales du pays, des facteurs qui peuvent augmenter les risques d’instabilité".
L’Algérie annonce qu'elle se prononcera sur la situation en Libye, au moment opportun, en tenant compte de tous les changements, et en procédant à une analyse précise de la situation sur le terrain, et ses répercussions sur la situation régionale et locale.
"L’approche algérienne s’agissant des événements survenus en Libye, ne repose pas sur la capitulation, et encore moins sur les traditions ou les sentiments, mais sa démarche est rationnelle, et sa vision repose sur la sécurité nationale", ajoute la diplomatie algérienne.
Et d’affirmer : "depuis le déclenchement du mouvement de contestation à la mi-février dernier à Benghazi, l’Algérie n’a pas appuyé ni politiquement ni militairement, ou sous quelque forme que ce soit, le régime de Kadhafi".
L’Algérie appelle qu’on comprenne sa position qui ne reflète en rien qu’elle soit importunée du changement du régime actuel en Libye. "Il faut que l’on sache que l’Algérie a souffert plus que d’autres de l’ancien régime de Kadhafi, au niveau de plusieurs affaires sensibles, à l’instar de celles des frontières, du Sahel et des Touaregs", relève le ministère algérien.
L’Algérie accuse Kadhafi de provoquer insidieusement les tribus Touaregs établies dans les régions sahariennes, aux frontières entre l’Algérie, le Niger, le Mali, la Libye et le Tchad.
Mouammar Kadhafi avait appelé en 2004 à l’instauration du Grand Etat des Touaregs, et l’Algérie a perçu cet appel comme une atteinte à son intégrité territoriale.
GlobalNet Tunisie
Le ministère des Affaires étrangères algérien, citée par l’agence de presse allemande, a annoncé mercredi que "l’Algérie n’émet aucune réserve sur le CNT libyen", avec lequel elle dit avoir ouvert des canaux de communication, faisant remarquer que "l’Algérie est encore préoccupée par des affaires essentielles liées à la sécurité et la stabilité durables en Libye, son unité, la situation démocratique en son sein et son impact sur l’Algérie".
La diplomatie algérienne fait part "de l’extrême inquiétude de l’Algérie, quant à l’avenir démocratique et l’unité en Lybie. Cette inquiétude ne relève pas de l’imagination, eu égard à la composition non homogène de la société libyenne", souligne-t-elle, évoquant le risque "de l’hégémonie de courants radicaux, avec une probable influence des forces centristes".
"L’Algérie se préoccupe du devenir des dépôts d’armes détournés de Libye, des spécificités tribales du pays, des facteurs qui peuvent augmenter les risques d’instabilité".
L’Algérie annonce qu'elle se prononcera sur la situation en Libye, au moment opportun, en tenant compte de tous les changements, et en procédant à une analyse précise de la situation sur le terrain, et ses répercussions sur la situation régionale et locale.
"L’approche algérienne s’agissant des événements survenus en Libye, ne repose pas sur la capitulation, et encore moins sur les traditions ou les sentiments, mais sa démarche est rationnelle, et sa vision repose sur la sécurité nationale", ajoute la diplomatie algérienne.
Et d’affirmer : "depuis le déclenchement du mouvement de contestation à la mi-février dernier à Benghazi, l’Algérie n’a pas appuyé ni politiquement ni militairement, ou sous quelque forme que ce soit, le régime de Kadhafi".
L’Algérie appelle qu’on comprenne sa position qui ne reflète en rien qu’elle soit importunée du changement du régime actuel en Libye. "Il faut que l’on sache que l’Algérie a souffert plus que d’autres de l’ancien régime de Kadhafi, au niveau de plusieurs affaires sensibles, à l’instar de celles des frontières, du Sahel et des Touaregs", relève le ministère algérien.
L’Algérie accuse Kadhafi de provoquer insidieusement les tribus Touaregs établies dans les régions sahariennes, aux frontières entre l’Algérie, le Niger, le Mali, la Libye et le Tchad.
Mouammar Kadhafi avait appelé en 2004 à l’instauration du Grand Etat des Touaregs, et l’Algérie a perçu cet appel comme une atteinte à son intégrité territoriale.
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