RSF: Journalistes et blogueurs marocains malmenés par les autorités

La répression pendant les révoltes populaires dans le monde arabe ne touche pas simplement les manifestants et les activistes, mais aussi les journalistes et les blogueurs. Ces derniers font partie du lot des insultés, menacés, blessés ou arrêtés.
Reporters sans frontière (RSF) a rendu public aujourd’hui, 4 août 2011, un communiqué sur les difficultés que les journalistes et blogueurs dans la région MENA (Moyen-orient et Afrique du nord) rencontrent pendant les couvertures du printemps arabe. Bien sûr, Le Maroc y figure…
Le rapport présente cinq cas de journalistes et blogueurs. Presque tous ont été pris à partie alors qu’ils filmaient des manifestations, notamment celles du Mouvement du 20 février, note le communiqué de RSF. Hassan Bourah a été agressé par des inconnus puis transporté contre son gré et déposé loin de la ville alors qu'il couvrait une manifestation à Guelmim. Son portable et sa carte de presse ont été également confisqués. Mounir El-Kataoui a été agressé et transporté à l’hôpital, le 29 mai dernier. Ses lunettes ont été cassées par les forces de l’ordre pendant l’exercice de son travail de journaliste à Casablanca.
Mohamed Benba et Bachir Lamti, blogueurs pour le premier et journaliste en ligne pour le deuxième, ont été intimidés par la police. Le cas le plus grave est celui du blogueur Khaled Nasser qui a été gravement blessé à la tête.
Le cas de Rachid Niny, pourtant emblématique, ne figure pas dans le communiqué. « Si vous regardez notre communiqué, on ne parle pas des cas de journalistes emprisonnés, ni au Maroc ni dans d’autres pays comme le Yémen ou le Bahrein » déclare à Lakome Soazig Dollet, responsable du bureau Maghreb-Moyen-Orient de RSF. « Nous avons néanmoins dénoncé cet emprisonnement à plusieurs reprises » ajoute-elle.
Lakome
MAROC
Le journaliste Hassan Bourah a été agressé à Geulmim (sud-ouest du pays), le 31 juillet au soir. Frappé au ventre et au visage, insulté, il aurait été victime de menaces. Son téléphone portable et sa carte de presse lui auraient été confisqués. Quatre hommes l’auraient forcé à monter dans une voiture pour le déposer loin des manifestations qu’il couvrait, l’abandonnant hors de la ville.
Le blogueur Khaled Nasser, 26 ans, originaire d’Agadir, a été sévèrement blessé à la tête le 17 juillet 2011, alors qu’il filmait une manifestation, inspirée du mouvement du 20 février, pour ses blogs et le site “Web Agapress” Le blogueur est membre de l’Association des blogueurs marocains. Une page de soutien Facebook a été créée pour le net-citoyen
Mounir Al-Kataoui, journaliste au quotidien marocain Al-Watan Alan, a également été agressé, à Casablanca, le 29 mai 2011, alors qu’il photographiait et filmait une manifestation, équipé d’un badge “presse” accroché à sa veste. Violemment frappé au visage, il a dû être transporté à l’hôpital. La police a tenté d’endommager son appareil photo. Ses lunettes ont été cassées.
Le blogueurs Mohamed Benba 17 ans, résidant à Agadir, et le journaliste en ligne Bachir Lamti, 28 ans, animant le site web Sahara Press, auraient quant à eux été victimes de tentatives d’intimidation. Mohamed Benda a été menacé le 10 juillet 2011 lors d’une marche à Agadir organisée par le mouvement du 20 février. Après avoir posté des vidéos des manifestations sur sa chaine Youtube, des agents de la Direction de la surveillance du territoire seraient venus dans son lycée pour le mettre en garde.
Bachri Lamti a été agressé par un agent de police le 17 jullet 2011, à Geulmim, pendant la couverture d’une manifestation qu’il tentait de filmer. Il a été frappé et insulté.
Reporters sans frontières

La répression pendant les révoltes populaires dans le monde arabe ne touche pas simplement les manifestants et les activistes, mais aussi les journalistes et les blogueurs. Ces derniers font partie du lot des insultés, menacés, blessés ou arrêtés.
Reporters sans frontière (RSF) a rendu public aujourd’hui, 4 août 2011, un communiqué sur les difficultés que les journalistes et blogueurs dans la région MENA (Moyen-orient et Afrique du nord) rencontrent pendant les couvertures du printemps arabe. Bien sûr, Le Maroc y figure…
Le rapport présente cinq cas de journalistes et blogueurs. Presque tous ont été pris à partie alors qu’ils filmaient des manifestations, notamment celles du Mouvement du 20 février, note le communiqué de RSF. Hassan Bourah a été agressé par des inconnus puis transporté contre son gré et déposé loin de la ville alors qu'il couvrait une manifestation à Guelmim. Son portable et sa carte de presse ont été également confisqués. Mounir El-Kataoui a été agressé et transporté à l’hôpital, le 29 mai dernier. Ses lunettes ont été cassées par les forces de l’ordre pendant l’exercice de son travail de journaliste à Casablanca.
Mohamed Benba et Bachir Lamti, blogueurs pour le premier et journaliste en ligne pour le deuxième, ont été intimidés par la police. Le cas le plus grave est celui du blogueur Khaled Nasser qui a été gravement blessé à la tête.
Le cas de Rachid Niny, pourtant emblématique, ne figure pas dans le communiqué. « Si vous regardez notre communiqué, on ne parle pas des cas de journalistes emprisonnés, ni au Maroc ni dans d’autres pays comme le Yémen ou le Bahrein » déclare à Lakome Soazig Dollet, responsable du bureau Maghreb-Moyen-Orient de RSF. « Nous avons néanmoins dénoncé cet emprisonnement à plusieurs reprises » ajoute-elle.
Lakome
MAROC
Le journaliste Hassan Bourah a été agressé à Geulmim (sud-ouest du pays), le 31 juillet au soir. Frappé au ventre et au visage, insulté, il aurait été victime de menaces. Son téléphone portable et sa carte de presse lui auraient été confisqués. Quatre hommes l’auraient forcé à monter dans une voiture pour le déposer loin des manifestations qu’il couvrait, l’abandonnant hors de la ville.
Le blogueur Khaled Nasser, 26 ans, originaire d’Agadir, a été sévèrement blessé à la tête le 17 juillet 2011, alors qu’il filmait une manifestation, inspirée du mouvement du 20 février, pour ses blogs et le site “Web Agapress” Le blogueur est membre de l’Association des blogueurs marocains. Une page de soutien Facebook a été créée pour le net-citoyen
Mounir Al-Kataoui, journaliste au quotidien marocain Al-Watan Alan, a également été agressé, à Casablanca, le 29 mai 2011, alors qu’il photographiait et filmait une manifestation, équipé d’un badge “presse” accroché à sa veste. Violemment frappé au visage, il a dû être transporté à l’hôpital. La police a tenté d’endommager son appareil photo. Ses lunettes ont été cassées.
Le blogueurs Mohamed Benba 17 ans, résidant à Agadir, et le journaliste en ligne Bachir Lamti, 28 ans, animant le site web Sahara Press, auraient quant à eux été victimes de tentatives d’intimidation. Mohamed Benda a été menacé le 10 juillet 2011 lors d’une marche à Agadir organisée par le mouvement du 20 février. Après avoir posté des vidéos des manifestations sur sa chaine Youtube, des agents de la Direction de la surveillance du territoire seraient venus dans son lycée pour le mettre en garde.
Bachri Lamti a été agressé par un agent de police le 17 jullet 2011, à Geulmim, pendant la couverture d’une manifestation qu’il tentait de filmer. Il a été frappé et insulté.
Reporters sans frontières