Voilà qui devrait donner du baume au cœur des partisans du colonel Kadhafi, sous le feu de l’Otan depuis le 19 mars 2011. « Le ministre français de la Défense Gérard Longuet a annoncé jeudi 04 août que la France va faire revenir le porte-avions Charles-de-Gaulle, déployé depuis le 20 mars aux larges de la Libye, à Toulon dans le sud de la France », a appris « AfriScoop ». Une annonce importante dans la guerre en cours contre la Libye.
Quelles que soient les explications apportées par les responsables militaires français au retrait du fleuron de la marine de l’Hexagone, le porte-avions Charles-de-Gaulle, des eaux internationales de la Libye, cette démarche cache mal la mauvaise passe que traverse en ce moment la coalition en guerre contre le régime de Tripoli.
D’ailleurs, au moment où nous mettons en ligne ce papier, la nouvelle autour du Charles-de-Gaulle est absente sur le fil de dépêches Afrique de nos confrères de l’Afp… Une absence qui a tout son sens, pour tous ceux qui connaissent bien le fonctionnement des médias du Nord. « Pour M. Longuet, il y a trois raisons pour le retour du porte-avions français : une relève sur le plan humain, une dimension technique et le problème d’entraînement des pilotes. Nous allons maintenir l’effort de la France, qui assure le quart des vols et le tiers des frappes. La relève sera assurée par l’armée de l’air », rapportent nos confrères de Xinhua.
En tant que puissance militaire, la France n’a pas, en réalité, besoin de faire subir une navette à son fleuron maritime pour effectuer les trois révisions citées par M. Longuet. Cette nouvelle cache plutôt, visiblement, une concession inavouée, un pas en arrière de Paris dans la guerre qu’elle a unilatéralement déclarée à M. Kadhafi. Déjà affaiblie indirectement par le désistement de la Norvège et de l’Italie dans les attaques coordonnées contre Tripoli, la coalition en pleine opération contre la Libye ne devrait pas davantage raffermir ses lignes après le bye bye du Charles-de-Gaulle.
Sandrine LEGAULT
Quelles que soient les explications apportées par les responsables militaires français au retrait du fleuron de la marine de l’Hexagone, le porte-avions Charles-de-Gaulle, des eaux internationales de la Libye, cette démarche cache mal la mauvaise passe que traverse en ce moment la coalition en guerre contre le régime de Tripoli.
D’ailleurs, au moment où nous mettons en ligne ce papier, la nouvelle autour du Charles-de-Gaulle est absente sur le fil de dépêches Afrique de nos confrères de l’Afp… Une absence qui a tout son sens, pour tous ceux qui connaissent bien le fonctionnement des médias du Nord. « Pour M. Longuet, il y a trois raisons pour le retour du porte-avions français : une relève sur le plan humain, une dimension technique et le problème d’entraînement des pilotes. Nous allons maintenir l’effort de la France, qui assure le quart des vols et le tiers des frappes. La relève sera assurée par l’armée de l’air », rapportent nos confrères de Xinhua.
En tant que puissance militaire, la France n’a pas, en réalité, besoin de faire subir une navette à son fleuron maritime pour effectuer les trois révisions citées par M. Longuet. Cette nouvelle cache plutôt, visiblement, une concession inavouée, un pas en arrière de Paris dans la guerre qu’elle a unilatéralement déclarée à M. Kadhafi. Déjà affaiblie indirectement par le désistement de la Norvège et de l’Italie dans les attaques coordonnées contre Tripoli, la coalition en pleine opération contre la Libye ne devrait pas davantage raffermir ses lignes après le bye bye du Charles-de-Gaulle.
Sandrine LEGAULT
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