Démission de Fatima-Zahra Mansouri, maire de Marrakech
Mais que sera la démocratie invoquée avec solennité si un plan à long terme ne vient pas très vite poser le socle d’un Etat juste ? A Marrakech, les poches d’extrême misère frôlent et côtoient le bling bling, la prostitution enfantine défraie la chronique, dénoncée sans effets depuis des années par l’association « Touche pas à mon enfant » jusqu’à ce que Luc Ferry sème ses rumeurs et ses humeurs. La corruption bat tous les records, avec son lot de bakchichs venus engraisser les pontes de l’administration, enrichis sans remords par le boom immobilier et touristique de la dernière décennie. C’est cette plaie que dénoncent inlassablement les pancartes des manifestants du mouvement du 20 février.
Mais ils ne sont pas si seuls !
Alors que ces travailleurs en colère rentraient chez eux, dans la nuit d’été profonde et miraculeusement fraiche que les Marrakchis prennent pour le jour, on apprenait qu’une des femmes les plus emblématiques du royaume, Fatima-Zahra Mansouri, maire de Marrakech depuis 2009 sous l’étiquette du fameux Parti « Authenticité Modernité », démissionnait de ses fonctions. Lasse, paraît-il, de n’être qu’un pion sur l’échiquier de ce parti marocain qui aspirait tant à être unique en court-circuitant les oppositions. Où l’on voit que les fleurs du printemps arabe peuvent éclore même dans le climat étouffant des protégés du sérail.
Vendredi 8 Juillet 2011
Martine Gozlan
Mais que sera la démocratie invoquée avec solennité si un plan à long terme ne vient pas très vite poser le socle d’un Etat juste ? A Marrakech, les poches d’extrême misère frôlent et côtoient le bling bling, la prostitution enfantine défraie la chronique, dénoncée sans effets depuis des années par l’association « Touche pas à mon enfant » jusqu’à ce que Luc Ferry sème ses rumeurs et ses humeurs. La corruption bat tous les records, avec son lot de bakchichs venus engraisser les pontes de l’administration, enrichis sans remords par le boom immobilier et touristique de la dernière décennie. C’est cette plaie que dénoncent inlassablement les pancartes des manifestants du mouvement du 20 février.
Mais ils ne sont pas si seuls !
Alors que ces travailleurs en colère rentraient chez eux, dans la nuit d’été profonde et miraculeusement fraiche que les Marrakchis prennent pour le jour, on apprenait qu’une des femmes les plus emblématiques du royaume, Fatima-Zahra Mansouri, maire de Marrakech depuis 2009 sous l’étiquette du fameux Parti « Authenticité Modernité », démissionnait de ses fonctions. Lasse, paraît-il, de n’être qu’un pion sur l’échiquier de ce parti marocain qui aspirait tant à être unique en court-circuitant les oppositions. Où l’on voit que les fleurs du printemps arabe peuvent éclore même dans le climat étouffant des protégés du sérail.
Vendredi 8 Juillet 2011
Martine Gozlan
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