Contrairement à Obama, Sarkozy soumettra la prolongation de la guerre de Libye à un vote du Parlement.
21 juin 2011 - 15:33
21 juin 2011 (Nouvelle Solidarité) – Le Journal Officiel indique que Nicolas Sarkozy a convoqué le Parlement en session extraordinaire du 1er au 13 juillet.
Entre autres sujets, après un débat, la participation française aux opérations de l’OTAN en Libye sera soumise à un vote le 12 juillet, affirme Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale.
Avec cette forte odeur de Watergate II qui nous arrive de Washington, Sarkozy semble terrorisé à l’idée qu’il pourrait lui aussi se faire destituer.
Agissant au-delà du temps des montres, l’article 35 de la Constitution de 1958 voulu par Charles de Gaulle et approuvé par référendum populaire, stipule que « lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement ». En cas de désaccord entre l’Assemblée et le Sénat, le gouvernement « peut demander à l’Assemblée nationale de décider en dernier ressort ».
Volontairement ou pas, Sarkozy vient de dégoupiller une énorme grenade dans le jardin d’Obama. En effet, convoquer le Parlement français et lui demander l’autorisation pour prolonger une guerre met définitivement fin à toute illusion qu’il s’agissait d’une opération humanitaire comme continue à l’affirmer un Barack Obama qui refuse de consulter le Congrès américain sur la question.
D’autant plus gênant du fait que les troupes françaises opèrent sous le commandement d’un officier des forces armées américaines, l’amiral James Stavridis, actuellement le Supreme Allies Commander Europe (SACEUR) de l’OTAN.
Solidariteetprogres.org
21 juin 2011 - 15:33
21 juin 2011 (Nouvelle Solidarité) – Le Journal Officiel indique que Nicolas Sarkozy a convoqué le Parlement en session extraordinaire du 1er au 13 juillet.
Entre autres sujets, après un débat, la participation française aux opérations de l’OTAN en Libye sera soumise à un vote le 12 juillet, affirme Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale.
Avec cette forte odeur de Watergate II qui nous arrive de Washington, Sarkozy semble terrorisé à l’idée qu’il pourrait lui aussi se faire destituer.
Agissant au-delà du temps des montres, l’article 35 de la Constitution de 1958 voulu par Charles de Gaulle et approuvé par référendum populaire, stipule que « lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement ». En cas de désaccord entre l’Assemblée et le Sénat, le gouvernement « peut demander à l’Assemblée nationale de décider en dernier ressort ».
Volontairement ou pas, Sarkozy vient de dégoupiller une énorme grenade dans le jardin d’Obama. En effet, convoquer le Parlement français et lui demander l’autorisation pour prolonger une guerre met définitivement fin à toute illusion qu’il s’agissait d’une opération humanitaire comme continue à l’affirmer un Barack Obama qui refuse de consulter le Congrès américain sur la question.
D’autant plus gênant du fait que les troupes françaises opèrent sous le commandement d’un officier des forces armées américaines, l’amiral James Stavridis, actuellement le Supreme Allies Commander Europe (SACEUR) de l’OTAN.
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