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Maroc des gendarmes en prison

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  • #16
    “Allo, Housni”
    Une nouvelle vie commence alors pour le fraîchement nommé commandant de la Gendarmerie royale. Première mission : la gestion du dossier Tazmamart. Les putschistes sont transférés au sinistre bagne, sous escorte de la Gendarmerie. Le contact avec le bagne est également maintenu grâce à un homme de Benslimane : le commandant Feddoul. “Finalement, témoigne un ex-bagnard, je n'en veux pas à Benslimane d'avoir exécuté les ordres. À cette époque, personne ne pouvait tenir tête à Hassan II. Mais il avait une certaine marge de manœuvre qu'il n'a pas utilisée pour améliorer les conditions de notre détention. Ses subordonnés ont fait du zèle pour mieux plaire au monarque. Il a préféré ne pas prendre de risques”. Lorsque les portes du sinistre bagne se referment sur ses malheureux résidents, Housni Benslimane s'attelle alors au chantier de sa vie : protéger la monarchie. Le gardien de but est propulsé gardien du régime… sans pour autant en devenir l'homme fort. À cette époque, c'est en effet Ahmed Dlimi qui tire les ficelles de la vie politique et militaire. Benslimane hérite cependant d'un rôle central : contrôler l'armée. “Lors des séances de tir, un gendarme est toujours là pour faire le compte des cartouches tirées. Aucun déplacement de troupe ou de personnel militaire ne se fait sans en aviser le commandement local de la Gendarmerie. C'était l'œil du roi sur les troupes”, explique un officier des FAR.

    À partir de 1975, l'affaire du Sahara occupe le devant de la scène. Ahmed Dlimi s'y investit corps et âme, livrant le nord du pays au désormais lieutenant-colonel Housni Benslimane. Ce dernier saute sur l'occasion pour se rapprocher davantage de Hassan II. Il hérite de la sécurité des résidences royales et de celle des princes et princesses. Hassan II parle alors de “sa” gendarmerie et témoigne une affection particulière à “Housni”, qu'il appelle publiquement par son prénom, notamment lors d’une communication téléphonique télévisée qui passera à la postterité (“Allo Housni ?”).

    En 1983, la mort mystérieuse d'Ahmed Dlimi ouvre une voie royale devant “Housni”, devenu colonel-major. Il est enfin débarrassé de ses deux mentors (Oufkir et Dlimi) qui lui ont tout appris. Il devient l'interlocuteur sécuritaire numéro 1 de Hassan II. Certes, le jeune Driss Basri lui fait de l'ombre à l'Intérieur, mais ce n'est pas pour déplaire à Benslimane “qui trouve en Basri le bouc émissaire parfait pour rester dans l'ombre et continuer à peser sur la vie politique et sociale du pays”, explique Mahjoub Tobji, auteur du brûlot intitulé “Les officiers de Sa Majesté”.

    Au milieu des années 80, la Gendarmerie devient un corps polyvalent, organisé et efficace. Bref, incontournable. Mais Benslimane garde les pieds sur terre. Il sait que pour durer, il doit plaire… au plus grand nombre. Le colonel-major est alors aux petits soins avec la famille du monarque. Il ne leur refuse aucun caprice. “Là où Basri irait prendre l'avis de Hassan II avant d'agir, Benslimane remue ciel et terre pour satisfaire directement les désirs des princes et des princesses”, rapporte un haut gradé. En 1985, comme pour le remercier de cette attention familiale, Hassan II le fait général de brigade. “Dans un Maroc secoué par les crises sociales, c'est un signe qui ne trompe pas. Le général devait maintenir l'ordre coûte que coûte”, explique un observateur. La gendarmerie a-t-elle, dans ce cas, participé à la répression sauvage des émeutes de Casablanca (1981), de Nador (1984) et de Fès (1990) ? Difficile de répondre. Les différents témoignages recueillis évoquent l'intervention musclée d'éléments principalement issus de l'armée ou des forces auxiliaires. “La gendarmerie est également intervenue en milieu urbain, avoue un ex-officier de la gendarmerie royale. Elle n'a peut-être tué personne, mais le général Benslimane était constamment consulté pour ce genre d'interventions, qu'il a donc certainement validées”.

    Vers la fin des années 80, le général est déjà une célébrité. Il est partout ou presque. En plus de la gendarmerie, qui contrôle désormais de larges pans du territoire national, le général supervise le service des prévisions météo, coordonne les actions de secourisme maritime, dispose d'un puissant service de renseignement, etc. Il gagne naturellement des galons et devient général de division en 1992. Ses ambitions grandissent et sa relation avec Hassan II se raffermit davantage.

    Le roi, le général et le foot
    En 1994, les deux hommes suivent, avec amertume, la débâcle de l'équipe nationale lors de la Coupe du monde de football organisée aux Etats-Unis. Furieux, Hassan II procède à un énième remaniement au sein de la Fédération royale marocaine de football. Il installe un comité provisoire chargé de mettre le football national à niveau. “Une liste de noms lui a été soumise pour validation. La légende dit qu'il a rajouté le nom de Housni Benslimane au stylo en disant qu'il pourrait lui aussi apporter son aide”, rapporte un journaliste sportif. Mythe ou réalité ? Toujours est-il qu'en 1994, le général de division Housni Benslimane se retrouve à la tête du sport national par excellence. Il est président de la puissante Fédération de football et du Comité national olympique. Il renoue ainsi avec ses premières amours, retrouve les pelouses et, surtout, les tribunes officielles. On lui découvre alors un autre visage. “À la Fédération, il est plus courtois, plus chaleureux, mais tout aussi réservé”, affirme un membre fédéral encore en fonction. Comme à chaque étape de sa vie, Housni Benslimane se tue à la tâche. Il apporte une certaine rigueur au monde du football et pèse de tout son poids pour ramener de nouveaux sponsors et convaincre de nouveaux investisseurs. “Il n'a jamais arrêté de faire du sport, il est obsédé par sa condition physique. Et n'oubliez pas qu'il a été le compagnon d'un roi mordu de foot. Ses responsabilités à la tête de la Fédération l'ont donc certes exposé davantage, mais il a également su en tirer plusieurs bénéfices”, confie un ex-responsable du Raja de Casablanca. En 1998, soit quatre ans après la débâcle des Etats-Unis, l'équipe nationale manque de peu la qualification au deuxième tour dans le Mondial français. La déception est générale mais, au soir de sa vie, Hassan II réserve un accueil triomphal à la sélection nationale. “Housni Benslimane ne s'est jamais fait d'illusion. Il a toujours dit que le sport était le parti politique numéro 1 au Maroc, rapporte un journaliste sportif qui l'a longuement fréquenté. Pour lui, le sport servait à former la jeunesse. Mais il disait souvent qu'on était soumis aux résultats de l'équipe nationale car on ne peut pas travailler dans une atmosphère de défaite”. Du coup, le général chouchoute les différentes sélections nationales. “Lors des matchs internationaux, il y a toujours quelqu'un de son état-major avec l'équipe. Après un match, le premier appel que reçoivent les joueurs ou les membres du staff technique vient du général, qui essaye à tout prix de dissocier l'image du général froid et calculateur de celle du président de la Fédération, disponible et affable”, affirme un joueur international. “Rien n'y fait pourtant, réplique un dirigeant de club casablancais. Le monde du football est un château de cartes qui ne tient que grâce au général. Les présidents de clubs, les dirigeants et les sponsors se tiennent à carreau parce qu'ils craignent les colères de Benslimane et sa puissance. Ils ne voient en lui que le général, et c'est pour ça que ça marche encore”. Un signe qui ne trompe pas : le président dispose de vestiaires privés au sein du siège de la Fédération. Il y conserverait en permanence une tenue militaire officielle, au cas où le roi le convoquerait en urgence. Une de ces convocations que “Benslimane craint plus que tout au monde”, selon plusieurs de ses collaborateurs… et qui finit par tomber un certain 23 Juillet 1999.
    Dernière modification par AARROU, 14 juin 2011, 20h49.
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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    • #17
      Le début de la fin ?
      La date marque le début d'un nouveau chapitre dans la vie de Housni Benslimane. Hassan II vient de rendre l'âme dans un hôpital de la capitale. Le général doit à présent prêter allégeance à son héritier. Les deux hommes se connaissent très bien et le nouveau roi n'a rien contre le général de son défunt père. “Bien au contraire, il ne rapportait pas d'informations sur le prince à Hassan II, comme le faisait Basri, et il prenait soin de la famille royale. En plus, ils partageraient la même passion pour les sports mécaniques”, explique un observateur politique. Le 6 novembre, Driss Basri est “remercié” par le jeune roi. Benslimane, lui, reste. Il conserve tous ses titres, y compris la présidence de la Fédération de football. Mais le général sent que quelque chose a décidément changé. Un vent de liberté souffle sur le royaume. Les langues se délient et le jeune roi impose une nouvelle manière de faire : moins protocolaire et plus enthousiaste. Il s'entoure de ses camarades de classe pour gouverner le pays. Le gardien de but ne rate pas une miette de la partie qui se joue devant lui, mais préfère rester en retrait, pour garder son temple. En 2000, il risque pourtant l'attaque cardiaque lorsque l'AMDH (Association marocaine des droits de l'homme) le cite nommément comme un tortionnaire de l'ère Hassan II, au même titre que le général Hamidou Laânigri ou le commissaire Mahmoud Archane. “Le général Benslimane a été un haut responsable à l'époque. Il était donc au courant de toutes les exactions qui avaient lieu lorsqu'il n'en était pas directement responsable, comme pour le cas du bagne de Tazmamart”, explique un dirigeant à l'AMDH.

      De plus en plus de voix demandent ouvertement le départ du vieux général. “Cet homme contrôle le militaire et le civil, puisque 55% des Marocains vivent dans des zones que contrôlent les gendarmes. Le maintenir à la tête de la Gendarmerie veut dire que le Maroc n'a pas pu former de grands officiers pour le remplacer. Cela tue l'ambition et l'esprit d'initiative qui devraient animer toute armée qui se respecte”, proteste Abderrahim Ariri, directeur de publication d'Al Watan Al An, et auteur de plusieurs articles réclamant le départ de Housni Benslimane. Au sein du cercle royal, Benslimane conserve une place de choix, mais se fait discret et ne trempe pas dans les petites querelles de cour. Le général Laânigri est accablé de toutes parts pour sa responsabilité dans les exactions commises au lendemain du 16 mai ? Tant mieux, cela permet à Benslimane de se faire oublier. Du moins, pour le moment.

      En 2003, tout le monde jure que cette fois-ci, c'est la bonne. Mohammed VI décore Housni Benslimane de la plus haute distinction militaire et le fait général de corps d'armée, le plus haut grade de l'armée marocaine. “On se disait alors que Mohammed VI a voulu lui réserver une sortie par la grande porte, d'autant que Benslimane était à cette époque déjà affaibli par la maladie”, se rappelle un ex-officier. La rumeur qui avance son limogeage, ira même jusqu'à… tuer le général. En octobre 2004, plusieurs personnes jurent avoir assisté aux obsèques de Housni Benslimane et d'avoir accompagné sa dépouille au cimetière des Chouhada. Fausse alerte ! L'homme a simplement subi une opération au genou dans un grand hôpital parisien. Et pour démentir la rumeur, le général se contente d'une apparition furtive lors d'une concentration de l'équipe nationale de football au centre de Maâmora. Le foot au service de la politique ? Rien de bien nouveau !
      "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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      • #18
        Plusieurs sources affirment que, depuis son hôpital français, Benslimane a adressé une “lettre” à Mohammed VI. Il y demandait son départ en retraite, “pour des raisons de santé”. Peine perdue, le jeune roi tient apparemment encore aux services du général. “Le roi a procédé à des changements par étapes. L'Intérieur, la diplomatie, la politique religieuse, les grands offices… Il ne s'est pas encore réellement attaqué à l'armée, dont le remaniement est toujours périlleux. Pourquoi se séparerait-il dans l'urgence de quelqu'un de loyal, qui bouche un sacré trou et qui ne présente aucun danger ? Mieux, c'est quelqu'un qui s'est parfaitement adapté à la nouvelle distribution des rôles au sommet de l'Etat”, explique un lobbyiste sahraoui. Aujourd'hui, Housni Benslimane est considéré comme “un tonton” de la “génération M6”. Son avis compte, mais n'est pas incontournable dans la prise de décision. “L'entourage de Mohammed VI respecte la réserve et le dévouement de Benslimane. C'est pour cela qu'ils le ménagent. La preuve : la Gendarmerie royale est bien la seule institution qui a refusé de collaborer avec l'Instance équité et réconciliation et qui n'a pas subi de pressions dans ce sens”, rappelle un acteur associatif, bien introduit dans les milieux officiels.

        En 2005, le général Benslimane refait la Une de la presse. 40 ans plus tôt, deux agents impliqués dans l'enlèvement de Mehdi Ben Barka auraient contacté un certain capitaine Benslimane, alors en permanence au siège du Cab 1. Le général serait-il impliqué dans l'affaire Ben Barka ? Que sait-il de la disparition et du meurtre probable du plus célèbre opposant marocain ? Le général ne répondra finalement jamais aux convocations du juge français Patrick Ramaël. Mieux, lors de la dernière tentative de Ramaël, fin 2006, un de ses homologues marocains, le fidèle serviteur du Makhzen, Jamal Serhane, ira même jusqu'à affirmer ne pas disposer… de l'adresse personnelle de Housni Benslimane, pour lui faire parvenir sa lettre de convocation ! Alors que le juge français rebroussait chemin vers l'Hexagone en ruminant sa rage, Benslimane regagnait discrètement son domicile, une forteresse de luxe au quartier Bir Kacem, à Rabat, gardée jour et nuit par plus de 40 gendarmes en uniforme. Ce soir-là, le général a eu l'ultime confirmation qu'il pouvait compter sur le nouveau régime pour lui assurer une fin de carrière tranquille… Sauf qu'à aujourd'hui, il est encore en activité ! Mais l'heure de la retraite finira bien par sonner. Un beau jour, et ce jour n'est sans doute pas loin, Mohammed VI, comme à son habitude, prendra tout le monde de court en “remerciant” le général. Et pour une fois, la formule n'aura rien d'ironique...


        [voir le schèma]



        Bio express.

        1935. Naissance à El Jadida.
        1957. Lauréat de la promotion Mohammed V des Forces armées royales (FAR).
        1958. Gardien de but puis président délégué de l'équipe des FAR.
        1959. Haut commissaire à la Jeunesse et aux Sports.
        1964. Commandant des Forces auxiliaires.
        1966. Commandant des Compagnies mobiles d'intervention.
        1968. Directeur de la Direction générale de la sûreté nationale.
        1971. Gouverneur de Tanger.
        1972. Gouverneur de Kénitra.
        1973. Commandant de la Gendarmerie royale.
        1992. Général de division.
        1993. Président du comité national olympique.
        1994. Président de la Fédération royale marocaine de football.
        2003. Général de corps d'armée.




        Zoom. Ce que pèse la gendarmerie

        Contrairement aux idées reçues, seuls quelques rares pays dans le monde disposent encore d'un corps équivalent à la Gendarmerie royale. Créée en 1957, c'est un corps militaire calqué sur le modèle français, jouissant de plusieurs attributions qui en font une “armée” extrêmement enviée. Police judiciaire, maintien de l'ordre, unités spéciales, sécurité sur les voies de circulation, renseignement… la Gendarmerie royale peut tout faire ou presque. Aujourd'hui, ce corps compte près de 22 000 hommes. C'est peu, comparé aux 45 000 policiers ou aux 250 000 soldats des Forces armées royales. Mais curieusement, c'est la Gendarmerie royale qui absorbe près de 22% du budget de la Défense (à titre de comparaison, l'armée de terre n'hérite que de 17 % du même budget). C'est donc sans surprise que la Gendarmerie dispose d'installations sophistiquées et d'escadrons de pointe. C'est par exemple le seul corps à disposer d'un important parc d'hélicoptères (22 au total) et de divers appareils de contrôle aérien et de secours maritime. Pour l'anecdote, on apprend que Housni Benslimane est un grand amateur d'hélicoptères et que, jusqu'à une date récente, il ne dérogeait que rarement à son petit vol quotidien… pour le plaisir. Même s'ils donnent l'impression d'être partout, les gendarmes sont en sous-effectif patent. Exemple : une brigade d'une dizaine de gendarmes basés sur la corniche casablancaise est censée couvrir une zone (Bouskoura et régions) où vivent plus de 250 000 personnes ! Autre problème : “L’extraordinaire polyvalence du gendarme”. Un membre de la Gendarmerie royale doit en effet dresser des PV de police judiciaire, sécuriser un tronçon routier, intervenir pour une action de maintien de l'ordre, etc. Ces derniers jours, une vidéo qui circule sur Internet montre des gendarmes en poste à côté de Targuist (près l’Al Hoceïma) en pleine séance de racket organisé. Ce n'est un secret pour personne : la corruption fait des ravages au sein des troupes du général Benslimane. Dans les couloirs de l'Etat major de la Gendarmerie royale à Rabat, on parle de la préparation d'un éventuel successeur au général. Un officier quadragénaire qui nourrirait la même passion que le roi pour les sports nautiques. Saura-t-il succéder à un général qui a squatté l'Etat-major pendant plus de 35 ans et qu'il a façonné selon ses moindres désirs.




        Vrai ou faux. Benslimane en cinq adjectifs

        Sur le général Housni Benslimane, tout a été dit… et son contraire. Pour autant, l'homme a des traits de caractère que lui reconnaissent aussi bien ses amis que ses pires ennemis. Décryptage.
        • Timide. À en croire nombre de ses collaborateurs, la réserve extrême du général friserait parfois la timidité. L'homme évite les endroits publics et les cérémonies privées. Il ne se déplace que pour les nécessités.

        • Sportif. Il est obsédé par sa condition physique. Il a en effet toujours pratiqué un ou plusieurs sports. Il se dit même qu'il aurait forcé la dose durant ces dernières années, pour se maintenir en forme malgré son âge avancé. Cela lui aurait causé quelques sérieux problèmes au niveau
        des articulations.
        • Timoré. Bizarrement, c'est un trait de caractère que relèvent chez lui aussi bien ses admirateurs que ses détracteurs. Le général ne prendrait donc pas de risque et sait se faire oublier quand les choses tournent au vinaigre.

        • Affairiste. La rumeur dit que le général a bénéficié de plusieurs privilèges sous le règne de Hassan II. Avec son ami le général Kadiri, ex-patron de la DGED, il a créé au milieu des années 80 la société de pêche hauturière Kaben (comme Kadiri - Benslimane). Quand, lors des premières années du règne de Mohammed VI, la presse a commencé à se faire l'écho de cette juteuse affaire, le général s'en est vite débarrassé.

        • Caméléon. il a été l'homme d'Oufkir, de Dlimi, de Hassan II et de Mohammed VI. Rares sont les militaires ou les hommes d'Etat à avoir réussi pareille prouesse. L'homme sait en effet s'adapter à toutes les situations et ne prend jamais de décisions dans l'urgence. Il se contente le plus souvent d'attendre son tour. Du coup, certains le taxent de manque d'ambition. Ses galons sont là pour prouver le contraire.



        © 2009 TelQuel Magazine. Maroc. Tous droits résérvés
        Dernière modification par AARROU, 14 juin 2011, 20h52.
        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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        • #19
          Demainonline un orchon
          Telquel va vous plaire

          AARROU


          Pourquoi tu nous sors Telquel et Benslimane que l'on connait mieux que toi et qui qui reste un enfant de chœurs comparé à tes généraux bedonnants et moustachus.

          Si tu ne peux pas confirmer ton histoire de gendarmes arrêtés pour avoir vu un mur facebook , pas la peine de noyer le poisson..

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          • #20
            Ha ha ha un enfant de choeurs !!!

            “Cet homme contrôle le militaire et le civil, puisque 55% des Marocains vivent dans des zones que contrôlent les gendarmes.

            la Gendarmerie royale peut tout faire ou presque. Aujourd'hui, ce corps compte près de 22 000 hommes. C'est peu, comparé aux 45 000 policiers ou aux 250 000 soldats des Forces armées royales. Mais curieusement, c'est la Gendarmerie royale qui absorbe près de 22% du budget de la Défense (à titre de comparaison, l'armée de terre n'hérite que de 17 % du même budget).

            le général supervise le service des prévisions météo, coordonne les actions de secourisme maritime, dispose d'un puissant service de renseignement

            Plus fort il n y a plus que Mussolini et Hitler

            Si tu ne peux pas confirmer ton histoire de gendarmes arrêtés pour avoir vu un mur facebook


            Tu connait bien le général, adresse toi a l'etat major de la gendarmerie à RABAT,et surtout revient nous voir
            "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

            Commentaire


            • #21
              Et toi avant de parler des généraux marocain tu ferais bien d'aller voir TES généraux qui maltraite ( et le mot est faible) TON peuple...

              Commentaire


              • #22
                Hello la compagnie,

                mouais vrai faux débat.
                En tout cas ce que je note c'est que certains parmi nos amis marocains n'ont pas besoin de plus de source lorsqu'il s'agit d'un article dénoncant l'Algérie. J'ai beau faire une recherche sur le forum et je ne trouve rien. Mais dés qu'il s'agit du Maroc il faut une source fiable, certifiée ISO 9001 version 2000, et si possible tamponnée par l'ONU ou une organisation reconnue. Soyons sérieux 2 minutes les gars, ce que vous réclamez pour le Maroc faites en autant pour l'Algérie. A bon entendeur.
                Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

                Commentaire


                • #23
                  En tout cas ce que je note c'est que certains parmi nos amis marocains n'ont pas besoin de plus de source lorsqu'il s'agit d'un article dénoncant l'Algérie.
                  je me permets de te corriger
                  En tout cas ce que je note c'est que certains parmi nos amis marocains/algeriens n'ont pas besoin de plus de source lorsqu'il s'agit d'un article dénoncant l'Algérie/maroc.

                  tu trouves pas que c'est plus équitable parceque simplement vrai
                  "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

                  Commentaire


                  • #24
                    je me permets de te corriger
                    En tout cas ce que je note c'est que certains parmi nos amis marocains/algeriens n'ont pas besoin de plus de source lorsqu'il s'agit d'un article dénoncant l'Algérie/maroc.

                    tu trouves pas que c'est plus équitable parceque simplement vrai
                    Entierement d'accord. Mais vu que dans ce thread il s'agissait de marocains je me suis permis de souligner leur attitude. Mais je suis d'accord ceci est valable pour tout le monde.
                    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                    "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                    Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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