Le régime libyen n'est "pas concerné" par les positions du G8
27/05/11 à 21:59 Réagir
C'est ce que fait savoir Tripoli, alors que le sommet appelle le dirigeant Mouammar Kadhafi au départ.
Le régime libyen a indiqué vendredi 27 mai qu'il n'était "pas concerné" par les décisions du sommet du G8, qui a appelé le dirigeant Mouammar Kadhafi au départ, et a affirmé que toute initiative visant à résoudre la crise en Libye devrait passer par l'Union africaine (UA).
"Le G8 est un sommet économique. Nous ne sommes pas concernés par ses décisions", a déclaré le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères Khaled Kaaim, après que la Russie eut rejoint les appels au départ du colonel Kadhafi, à l'issue du sommet du G8, vendredi à Deauville en France.
Traditionnellement opposée à toute ingérence, la Russie, proche alliée de la Libye, a levé ses réticences à réclamer ouvertement le départ du chef d'Etat en fonctions, tout en se posant en médiateur.
La déclaration du sommet du G8 reflète ce changement spectaculaire de posture en affirmant que Mouammar Kadhafi "n'a pas d'avenir dans une Libye libre et démocratique" et qu'"il doit partir".
"Nous sommes un pays africain"
Le régime de Tripoli affirme avoir appris le changement de la position russe dans la presse. "Nous n'avons pas été informés officiellement. Nous sommes en train de contacter le gouvernement russe pour vérifier les informations rapportées par la presse", a déclaré Khaled Kaaim au cours d'une conférence de presse.
Il a rejeté par ailleurs une éventuelle médiation de Moscou, affirmant que Tripoli n'"acceptera aucune médiation qui marginalise le plan de paix de l'Union africaine".
"Nous sommes un pays africain. Et toute initiative en dehors du cadre de l'UA sera rejetée", a-t-il encore dit.
Le Nouvel Observateur - AFP
27/05/11 à 21:59 Réagir
C'est ce que fait savoir Tripoli, alors que le sommet appelle le dirigeant Mouammar Kadhafi au départ.
Le régime libyen a indiqué vendredi 27 mai qu'il n'était "pas concerné" par les décisions du sommet du G8, qui a appelé le dirigeant Mouammar Kadhafi au départ, et a affirmé que toute initiative visant à résoudre la crise en Libye devrait passer par l'Union africaine (UA).
"Le G8 est un sommet économique. Nous ne sommes pas concernés par ses décisions", a déclaré le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères Khaled Kaaim, après que la Russie eut rejoint les appels au départ du colonel Kadhafi, à l'issue du sommet du G8, vendredi à Deauville en France.
Traditionnellement opposée à toute ingérence, la Russie, proche alliée de la Libye, a levé ses réticences à réclamer ouvertement le départ du chef d'Etat en fonctions, tout en se posant en médiateur.
La déclaration du sommet du G8 reflète ce changement spectaculaire de posture en affirmant que Mouammar Kadhafi "n'a pas d'avenir dans une Libye libre et démocratique" et qu'"il doit partir".
"Nous sommes un pays africain"
Le régime de Tripoli affirme avoir appris le changement de la position russe dans la presse. "Nous n'avons pas été informés officiellement. Nous sommes en train de contacter le gouvernement russe pour vérifier les informations rapportées par la presse", a déclaré Khaled Kaaim au cours d'une conférence de presse.
Il a rejeté par ailleurs une éventuelle médiation de Moscou, affirmant que Tripoli n'"acceptera aucune médiation qui marginalise le plan de paix de l'Union africaine".
"Nous sommes un pays africain. Et toute initiative en dehors du cadre de l'UA sera rejetée", a-t-il encore dit.
Le Nouvel Observateur - AFP
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