Un organisme allemand du tourisme a suspendu sa participation à un salon du voyage de Ryad pour protester contre l'attitude de la police religieuse saoudienne à l'encontre d'une de ses représentantes contrainte à changer de tenue, rapporte jeudi la presse saoudienne.
Le quotidien Alryadh indique que des agents de cette police ont demandé à l'une de ses représentantes d'aller changer d'abya (robe noire que portent les femmes) parce que celle qu'elle portait était décorée d'une broderie rouge. L'Allemande, de confession musulmane et dont c'est la première visite en Arabie saoudite, a été avertie qu'elle ne devait pas parler de cette demande. Elle a été suivie juqu'au taxi qu'elle a pris pour aller se changer. Elle s'est précipitée dehors "en pleurs" pour aller changer de robe, selon la presse. A la suite de cet incident, les organisateurs allemands du stand du salon du voyage de Ryad ont décidé de suspendre leur participation en signe de protestation, selon le même quotidien. Défenseurs zélés de l'ordre islamique, les membres de la police religieuse patrouillent à la recherche de commerces qui ne ferment pas à l'heure de la prière, de couples non mariés et d'autres comportements suspects. Leur organisme, la Commission de la promotion de la vertu et de la prévention du vice, est souvent critiqué pour sa brutalité et ses interventions parfois jugées violentes.
RTL Info
Le quotidien Alryadh indique que des agents de cette police ont demandé à l'une de ses représentantes d'aller changer d'abya (robe noire que portent les femmes) parce que celle qu'elle portait était décorée d'une broderie rouge. L'Allemande, de confession musulmane et dont c'est la première visite en Arabie saoudite, a été avertie qu'elle ne devait pas parler de cette demande. Elle a été suivie juqu'au taxi qu'elle a pris pour aller se changer. Elle s'est précipitée dehors "en pleurs" pour aller changer de robe, selon la presse. A la suite de cet incident, les organisateurs allemands du stand du salon du voyage de Ryad ont décidé de suspendre leur participation en signe de protestation, selon le même quotidien. Défenseurs zélés de l'ordre islamique, les membres de la police religieuse patrouillent à la recherche de commerces qui ne ferment pas à l'heure de la prière, de couples non mariés et d'autres comportements suspects. Leur organisme, la Commission de la promotion de la vertu et de la prévention du vice, est souvent critiqué pour sa brutalité et ses interventions parfois jugées violentes.
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