DEAUVILLE (France) - La Russie a affirmé jeudi avoir été saisie par les Occidentaux, mais aussi par Tripoli, d'une demande de médiation dans le conflit libyen qui, si elle se confirmait, représenterait un développement majeur dans cette crise.
Des demandes ont été exprimées pour que la Russie assume un rôle de médiateur dans le but de régler la situation en Libye, a déclaré à la presse Natalia Timakova.
Ces demandes ont été formulées lors de rencontres bilatérales entre Dmitri Medvedev et le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre britannique David Cameron et le président américain Barack Obama, selon la porte-parole.
Ces trois pays sont parties prenantes dans la guerre engagée en Libye par les Occidentaux, le 19 mars, et aujourd'hui dirigée par l'Otan. Ils étaient alors intervenus dans l'urgence pour empêcher les troupes loyales au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi de reprendre le contrôle de la ville de Benghazi, fief de la rébellion.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, de son côté, s'est entretenu dans la journée avec Al-Baghdadi al-Mahmoudi, Premier ministre de Mouammar Kadhafi. Celui-ci lui a également demandé de tenter une médiation en vue d'un cessez-le-feu, selon le ministère russe des Affaires étrangères.
Le représentant de Tripoli a demandé de l'aide pour parvenir à des accord sur un cessez-le-feu et le début de discussions sans conditions préalables, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le gouvernement libyen a indiqué jeudi avoir demandé à l'ONU et à l'Union africaine de fixer une date et une heure précises pour un cessez-le-feu et d'envoyer des observateurs, tout en écartant à nouveau tout départ du pouvoir colonel Mouammar Kadhafi.
Nous avons demandé aux Nations unies et à l'Union africaine de fixer une date et une heure précises pour un cessez-le-feu, d'envoyer des observateurs et prendre les dispositions nécessaires pour l'arrêt des combats, a déclaré le chef du gouvernement libyen, Baghdadi Al-Mahmoudi, au cours d'une conférence de presse à Tripoli.
Aucune confirmation d'une demande de médiation à la Russie n'a pu être obtenue dans l'immédiat auprès des délégations française, britannique et américaine présentes à Deauville.
(©AFP / 26 mai 2011 22h20)
Des demandes ont été exprimées pour que la Russie assume un rôle de médiateur dans le but de régler la situation en Libye, a déclaré à la presse Natalia Timakova.
Ces demandes ont été formulées lors de rencontres bilatérales entre Dmitri Medvedev et le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre britannique David Cameron et le président américain Barack Obama, selon la porte-parole.
Ces trois pays sont parties prenantes dans la guerre engagée en Libye par les Occidentaux, le 19 mars, et aujourd'hui dirigée par l'Otan. Ils étaient alors intervenus dans l'urgence pour empêcher les troupes loyales au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi de reprendre le contrôle de la ville de Benghazi, fief de la rébellion.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, de son côté, s'est entretenu dans la journée avec Al-Baghdadi al-Mahmoudi, Premier ministre de Mouammar Kadhafi. Celui-ci lui a également demandé de tenter une médiation en vue d'un cessez-le-feu, selon le ministère russe des Affaires étrangères.
Le représentant de Tripoli a demandé de l'aide pour parvenir à des accord sur un cessez-le-feu et le début de discussions sans conditions préalables, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le gouvernement libyen a indiqué jeudi avoir demandé à l'ONU et à l'Union africaine de fixer une date et une heure précises pour un cessez-le-feu et d'envoyer des observateurs, tout en écartant à nouveau tout départ du pouvoir colonel Mouammar Kadhafi.
Nous avons demandé aux Nations unies et à l'Union africaine de fixer une date et une heure précises pour un cessez-le-feu, d'envoyer des observateurs et prendre les dispositions nécessaires pour l'arrêt des combats, a déclaré le chef du gouvernement libyen, Baghdadi Al-Mahmoudi, au cours d'une conférence de presse à Tripoli.
Aucune confirmation d'une demande de médiation à la Russie n'a pu être obtenue dans l'immédiat auprès des délégations française, britannique et américaine présentes à Deauville.
(©AFP / 26 mai 2011 22h20)
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