L'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, a été arrêté après seize ans de cavale. Cest ce qu'a annoncé, ce jeudi, le président Boris Tadic lors d'une conférence de presse à Belgrade. Ratko Mladic était le dernier grand criminel de guerre présumé recherché dans les Balkans et son arrestation était une condition fixée par l'Union européenne à l'intégration future de la Serbie.
Inculpé de génocide
Le 15 mai 1992, alors que la Bosnie a voté l'indépendance par référendum, le présidentt autoproclamé des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, le nomme commandant de l'Armée serbe de Bosnie (BSA), poste qu'il conservera jusqu'en décembre 1996.
Il organise les 43 mois de siège de Sarajevo et commande les troupes qui s'emparent, en juillet 1995, de l'enclave musulmane de Srebrenica. Quelque 8 000 hommes et adolescents sont massacrés dans les jours qui suivent. Suivra une inculpation de génocide à son encontre par le Tribunal pénal international, basé à La Haye, fin 1995. Mais depuis 2001, il est entré dans la clandestinité et échappait jusque-là aux forces internationales. Il est actuellement détenu au quartier général de la BIA, les services de renseignements serbes.
Réactions soulagées
Cette arrestation clôt un «chapitre très malheureux dans l'histoire» de la Serbie a déclaré le ministre britannique de la Défense, Liam Fox. L'Otan estime que celle-ci offre la possibilité «à la justice d'être faite».
Pour les familles des victimes du massacre de Srebenica, «après seize
ans d'attente, pour nous (...) c'est un soulagement», a déclaré Hajra Catic, présidente de l'association Femmes de Srebenica.
La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton appelle de son côté à un transfèrement «sans délai» devant le Tribunal pénal international. «Le processus d'extradition est en cours», a déclaré le président serbe Boris Tadic.
Ouest-France
Inculpé de génocide
Le 15 mai 1992, alors que la Bosnie a voté l'indépendance par référendum, le présidentt autoproclamé des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, le nomme commandant de l'Armée serbe de Bosnie (BSA), poste qu'il conservera jusqu'en décembre 1996.
Il organise les 43 mois de siège de Sarajevo et commande les troupes qui s'emparent, en juillet 1995, de l'enclave musulmane de Srebrenica. Quelque 8 000 hommes et adolescents sont massacrés dans les jours qui suivent. Suivra une inculpation de génocide à son encontre par le Tribunal pénal international, basé à La Haye, fin 1995. Mais depuis 2001, il est entré dans la clandestinité et échappait jusque-là aux forces internationales. Il est actuellement détenu au quartier général de la BIA, les services de renseignements serbes.
Réactions soulagées
Cette arrestation clôt un «chapitre très malheureux dans l'histoire» de la Serbie a déclaré le ministre britannique de la Défense, Liam Fox. L'Otan estime que celle-ci offre la possibilité «à la justice d'être faite».
Pour les familles des victimes du massacre de Srebenica, «après seize
ans d'attente, pour nous (...) c'est un soulagement», a déclaré Hajra Catic, présidente de l'association Femmes de Srebenica.
La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton appelle de son côté à un transfèrement «sans délai» devant le Tribunal pénal international. «Le processus d'extradition est en cours», a déclaré le président serbe Boris Tadic.
Ouest-France
Commentaire