Quelque cinq cents personnes, essentiellement des femmes, ont manifesté cet après-midi à Paris pour protester contre le "sexisme" généré par l'affaire DSK, l'ancien directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn, inculpé à New York d'agression sexuelle contre une femme de chambre.
"Le problème n'est pas ce qui s'est passé à New York", a déclaré la présidente de "Osez le Féminisme", Caroline de Haas, mais "le déferlement de sexisme" qui a suivi, "ce qui n'est pas acceptable". "Les soubrettes sont en colère", "Nous sommes toutes des femmes de chambre", "Quand une femme dit non, c'est non", ont notamment scandé les manifestantes auxquelles se sont joint plusieurs hommes, dont le porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon et le député socialiste Arnaud Montebourg.
Les féministes ont de nouveau dénoncé "les propos sexistes" tenus par le journaliste-écrivain Jean-François Kahn, qui a réduit l'affaire DSK à un "troussage de domestique", ainsi que ceux de l'ancien ministre de la Culture Jack Lang, qui s'est étonné de l'incarcération de Dominique Strauss-Kahn alors qu'"il n'y a pas mort d'homme".
Les manifestantes ont également fustigé les "blagues sexistes" dont les réseaux sociaux regorgent comme autant de tentatives de "minimiser le viol", alors que 75.000 femmes sont chaque année victimes de viol en France, selon des estimations d'associations.
Le Figaro
"Le problème n'est pas ce qui s'est passé à New York", a déclaré la présidente de "Osez le Féminisme", Caroline de Haas, mais "le déferlement de sexisme" qui a suivi, "ce qui n'est pas acceptable". "Les soubrettes sont en colère", "Nous sommes toutes des femmes de chambre", "Quand une femme dit non, c'est non", ont notamment scandé les manifestantes auxquelles se sont joint plusieurs hommes, dont le porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon et le député socialiste Arnaud Montebourg.
Les féministes ont de nouveau dénoncé "les propos sexistes" tenus par le journaliste-écrivain Jean-François Kahn, qui a réduit l'affaire DSK à un "troussage de domestique", ainsi que ceux de l'ancien ministre de la Culture Jack Lang, qui s'est étonné de l'incarcération de Dominique Strauss-Kahn alors qu'"il n'y a pas mort d'homme".
Les manifestantes ont également fustigé les "blagues sexistes" dont les réseaux sociaux regorgent comme autant de tentatives de "minimiser le viol", alors que 75.000 femmes sont chaque année victimes de viol en France, selon des estimations d'associations.
Le Figaro