Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a mis en garde vendredi 13 mai contre un "scénario libyen" en Syrie, où se poursuivent des manifestations en faveur des réformes politiques.
"Nous sommes très inquiets du fait que le processus de réconciliation, le processus d'un début de dialogue (...) est ralenti par l'intention de certains participants d'attirer des forces étrangères pour soutenir leurs actions" en Syrie, a déclaré Lavrov en espérant que "le scénario libyen, avec des acteurs étrangers s'ingérant dans la situation (syrienne), y compris en recourant à la force, ne va pas se répéter".
La Russie s’était abstenue le 17 mars lors du vote du Conseil de sécurité en faveur de la « protection des populations civiles » libyennes. Elle a depuis vigoureusement dénoncé l’interprétation qui en a été faite par la coalition occidentale, l’intensification et l’extension des frappes aériennes et l’usage disproportionné de la force en Libye. Elle s’oppose à une éventuelle extension du mandat de l’ONU pour l’envoi de troupes terrestres occidentales.
"Il est très regrettable que la situation en Libye ait suscité une forte tentation chez de nombreux opposants de créer une situation analogue et de considérer que l'Occident ne restera pas à l'écart et s'ingérera dans le conflit au profit d'une des parties", a dit M. Lavrov, évoquant la Syrie.
Par : Hassen Zenati
DR Seiguei Lavrov regrette les dérives de l'intervention occidentale en Libye
"Nous sommes très inquiets du fait que le processus de réconciliation, le processus d'un début de dialogue (...) est ralenti par l'intention de certains participants d'attirer des forces étrangères pour soutenir leurs actions" en Syrie, a déclaré Lavrov en espérant que "le scénario libyen, avec des acteurs étrangers s'ingérant dans la situation (syrienne), y compris en recourant à la force, ne va pas se répéter".
La Russie s’était abstenue le 17 mars lors du vote du Conseil de sécurité en faveur de la « protection des populations civiles » libyennes. Elle a depuis vigoureusement dénoncé l’interprétation qui en a été faite par la coalition occidentale, l’intensification et l’extension des frappes aériennes et l’usage disproportionné de la force en Libye. Elle s’oppose à une éventuelle extension du mandat de l’ONU pour l’envoi de troupes terrestres occidentales.
"Il est très regrettable que la situation en Libye ait suscité une forte tentation chez de nombreux opposants de créer une situation analogue et de considérer que l'Occident ne restera pas à l'écart et s'ingérera dans le conflit au profit d'une des parties", a dit M. Lavrov, évoquant la Syrie.
Par : Hassen Zenati
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