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L'éducation sexuelle préconisée pour réduire le nombre de mères célibataires au Maroc

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  • L'éducation sexuelle préconisée pour réduire le nombre de mères célibataires au Maroc

    Les experts affirment que l'éducation sexuelle est urgemment nécessaire au Maroc, si le pays espère réduire le nombre de grossesses non souhaitées.

    Chaque jour, 83 femmes donnent naissance à un enfant en-dehors des liens du mariage au Maroc. Les nouveaux résultats d'une enquête nationale de huit mois sur le phénomène des mères célibataires révèlent le besoin croissant d'une éducation sexuelle dans le royaume.

    L'illétrisme, la pauvreté et le manque d'éducation sexuelle à la maison et à l'école sont les principales causes du phénomène des mères célibataires, a expliqué Nadia Cherkaoui, de l'Institut national de solidarité avec les femmes en détresse (INSAF), qui a publié son rapport le 30 avril.

    En 2009, le nombre de mères célibataires était de 27 199. Le nombre d'enfants abandonnés cette même année était de 8 760, soit une moyenne de 24 bébés chaque jour.

    "Alors qu’auparavant, la plupart des grossesses illégitimes étaient dues au viol, aujourd’hui, elles sont dues à un consentement dans le cadre des relations amoureuses", a dit la présidente de l'INSAF, Mariem El Othmani. "Ce phénomène touche de plus en plus les adolescentes et les élèves tant en milieu urbain que rural."

    Ventilées par âge, 61 pour cent des mères célibataires sont âgées de moins de 26 ans, et 32 pour cent sont âgées de 15 à 20 ans. En termes de statut socio-économiques, cette étude révèle que les travailleurs saisonniers constituent 56 pour cent des mères célibataires, tandis que 29 pour cent sont sans emploi.

    La plupart des mères célibataires ont une connaissance insuffisante de la contraception, a expliqué la sociologue Salima Bahaoui. Elle a ajouté qu'il est essentiel de briser les tabous et d'assurer, dès l'école primaire, une meilleure sensibilisation.

    "L’éducation sexuelle est malheureusement un concept mal perçu", a ajouté Bahaoui. "Il est considéré comme étant une incitation à la débauche, alors qu'on doit le prendre comme un moyen de prise de conscience permettant de ne pas tomber dans des fléaux comme les mères célibataires et les enfants abandonnés. C'est dans l'intérêt de la société."

    Les autorités commencent à prendre conscience de la nécessité d'une éducation sur le sujet. Le ministère des Affaires islamiques est favorable au recours aux morchidates, les conseillères religieuses féminines, pour jouer un rôle majeur dans ce domaine en conformité avec la charia.

    Une session de formation a été récemment organisée à Fez pour 20 morchidines et morchidates dans le but de renforcer leurs capacités à fournir des informations et à mieux sensibiliser leurs publics dans le cadre d'un programme du ministère de la Santé sur la santé reproductive.

    "Ce projet initié pour la première fois au niveau national vise tout d'abord la formation des éducateurs et éducatrices religieux, vu le rôle majeur de proximité qu'ils jouent auprès des citoyens", a expliqué un communiqué du 3 mai des autorités sanitaires de la région de Fez-Boulemane.

    Les jeunes ont déclaré à Magharebia que de vastes campagnes de sensibilisation devraient être lancées dans les écoles secondaires. Hajar Z., 16 ans, a raconté l'histoire émouvante de l'une de ses amies : "Sa vie a été brisée lorsqu’elle a découvert sa grossesse. Elle a paniqué et fugué de peur de la colère de ses parents."

    "On ne sait pas encore où elle a atterri", explique Hajar. "Elle a à peine 16 ans. Elle doit avoir accouché. Même ses parents sont désemparés."

    Elle estime que si son amie avait eu de meilleures connaissances, elle aurait pu éviter le pire.

    "La sensibilisation n’est pas une incitation à la débauche, comme on pourrait le penser. Les adolescentes qui veulent passer à l’acte n’attendent pas pour cela les cours d’éducation sexuelle", explique-t-elle.

    Source: Magharebia

  • #2
    Et qu'en est-ils de la pilules et les préservatifs même si ce n'est pas la solution qu'il faut au moins cela réduits les accidents de grossesses...
    Car une jeune femme qui va a la pharmacie pour s'acheter la pilules elle est mal vue et considérer comme un Prostitué....
    Une éducation sexuelle doit commencer ôter le préjuger dans l'esprit des gens car ils ont de la peine à concevoir éducation sexuelle dans le sens prévention avec invitation à la débauche..comme il l'a soulevé Bahaoui...

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    • #3
      Pauvre Maroc, pauvres pays musulmans. Tous devenus des dayyuth!
      Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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      • #4
        Pauvre Maroc, pauvres pays musulmans. Tous devenus des dayyuth!

        Mkh


        ..............................

        Si tu permets ne pollue pas ce topic avec tes clichés mesquins car le sujet est douloureux et concerne aussi ton pays

        Le sujet concerne et le Maroc( et tous les pays musulmans dont l’Algérie)car à mon sens les filles( nullement des prostituées qui sont généralement abusées car naïves) se retrouvent entre le marteau et l'enclume .
        Rejetées d'abord par celui qui les a abusé et aussi par leur famille qui ne veulent pas reconnaitre l'enfant venu du "hram" , ces filles vivent un calvaire.
        Aujourd'hui au Maroc il y a des gens qui heureusement aident ces femmes célibataires à se réinsérer sans trop de dégât , mieux elles arrivent à retrouver l'estime de leur famille proche .
        Une dame que j'ai eu à connaitre lors d'un stage dans sa fondation merite mille respects , il s'agit de Aicha Chenna qui se bat contre les tabous..

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        • #5
          "L’éducation sexuelle est malheureusement un concept mal perçu", a ajouté Bahaoui. "Il est considéré comme étant une incitation à la débauche, alors qu'on doit le prendre comme un moyen de prise de conscience permettant de ne pas tomber dans des fléaux comme les mères célibataires et les enfants abandonnés. C'est dans l'intérêt de la société."

          A mon avis ,il est ici le nœud du problème dans les pays du maghreb,dessus il faut qu'on soit plus ouvert, réceptive, pédagogique en un mot

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          • #6
            il faut leur expliquer la raison pourquoi il ne faut pas le faire et si ca arrive ,alors il faudrait prendre les precautions necessaires.

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            • #7
              il faut leur expliquer la raison pourquoi il ne faut pas le faire et si ca arrive ,alors il faudrait prendre les precautions necessaires.OTMANE

              Leur inciter a prendre les précaution n'est ce pas deja les encourager a la débauche? leur faire un cours oui ...mais je pose une question rien d'autre

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              • #8
                il faut savoir aussi que ça leur permet de se défendre si quelqu'un tente d'en abuser. Il faut faire preuve de lucidité, les abus peuvent avoir lieu et même dans un cadre familial, leur faire etat de l'existence d'une protection et leur parler de ça leur permettra de réagir le jour J, et non de rester prostré.

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                • #9
                  et si c etait une strategie une ruse pour favoriser la destruction des valeurs morales banaliser la debauche rendre l illicite ce que Dieu a interdit?

                  la sexulaité en terre d islam se concoit dans le cadre du mariage il faut le rappeler et pas banaliser la debauche la fornication a tout va qui ont desagrege les societes occidentales et mis a mal la famille....

                  pour eviter d avoir des enfants hors mariage

                  il suffit de se marier religieusement ( pas facile reconnaissons le a une epoque ou la pornographie est envahissante) de se contenir

                  ou au pire si ca marche pas de se proteger c est pas bien compliqué !

                  allahu aalam

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                  • #10
                    c est pas les encourager biskra, pour ts ceux qui ont habitte au Maroc(je ne sais pas si c est la meme chose en algerie),le plus gros pourcentage des jeunes sont a la chasse 24/24. rajoute a ca les bordels dans certaines petites villes.
                    donc oui je suis pour l education sexuel.

                    Commentaire


                    • #11
                      Envoyé par mkh
                      Pauvre Maroc, pauvres pays musulmans. Tous devenus des dayyuth!
                      Tu parles comme le Pape. Attention au plagiat !

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                      • #12
                        c est pas les encourager biskra, pour ts ceux qui ont habitte au Maroc(je ne sais pas si c est la meme chose en algerie),le plus gros pourcentage des jeunes sont a la chasse 24/24. rajoute a ca les bordels dans certaines petites villes.
                        donc oui je suis pour l education sexuel.otmane othmane26


                        Que ce soit le Maroc ou l’Algérie ces questions la sont tabou ,n'ayons pas de honte de les traiter ,je parle de la gente féminine qui serais amener a accomplir ce travaille.
                        Et puis entre nous ,il faudrait une cause maghrébine pour lutter contre la prostitutions...

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                        • #13
                          Mais il ne s'agit pas de prostitution bon dieu !!

                          L'immense majorité de ces jeunes filles ( généralement de bonnes familles) se font abuser(soit par amour soit pour se caser maritalement) par des hommes qui ,eux, ne veulent que satisfaire leur desir sexuel sans plus.

                          Ce n'est qu'après que ces filles rejetées par leur famille et par la société se retrouvent à faire le tapin.

                          D'où le rôle essentiel des ONG comme celle précédemment citée de Aicha Chenna qui recueille ces jeunes filles (et leur progéniture) en leur procurant un travail honnête tout en gardant leurs enfants dans des crèches .

                          En parallèle , ces ONG cherchent à convaincre le père abuseur de reconnaitre son enfant et aux parents de la fille de la comprendre.

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                          • #14
                            il ne s'agit pas de prostitution bon dieu !!
                            ah bon , alors c'est encore plus grave que je le penser
                            المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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                            • #15
                              @ oudjda

                              ce n'est pas toujours la prostitution



                              Phénomène de société ayant existé depuis la nuit des temps, nous l'attribuons aux mœurs occidentales et nous nous obstinons à refuser de le reconnaître, en osant dire que ça n'arrive pas chez nous et pourtant, il est bel est bien présent au sein de notre société algérienne et ne cesse de prendre de l’ampleur au fil des jours, il s’agit des mères célibataires.
                              Sujet tabou auquel toutes les tranches de société refusent d’en parler, vu le déshonneur qu’il provoque au sein de la famille conservatrice. Rejetées par la famille et par la société, ces filles-mères subissent le martyre en silence. Elles font face seules aux préjugés ayant bouleversé leur vie en entier.
                              Issues d’un milieu intellectuel, ces filles sont pour la plupart des étudiantes qui cèdent aux illusions amoureuses et qui se retrouvent avec un enfant dont le père refuse de reconnaître son enfant, ni son acte, ni celui de sa compagne -qui souvent prend la fuite laissant la jeune fille maman sombrer dans la tristesse absolue vu le déshonneur qui lui coûte cher vis-à-vis de la société conservatrice qui est la notre et qui n’est en aucun cas indulgente vis-à-vis de ce fléau.
                              Ce phénomène est très répandu dans les milieux universitaires, en particulier dans les cités universitaires, c’est le cas de Nawel, 24 ans étudiante: «Je suis venue à Oran pour poursuivre mes études universitaires, j’ai côtoyé l’homme de mes rêves, je suis tombée amoureuse.
                              Il m’a fait croire qu’il avait de bonnes intentions à mon égard, j’ai cédé à la tentation, ensuite je me suis retrouvée enceinte. Quand je lui ai annoncé la nouvelle, il a refusé fermement de me croire et m’a plaidé coupable».
                              Cette jeune fille a placé son fils dans un centre d’accueil, quant à elle, après avoir fui le campus universitaire et sa famille aussi qui l’a rejetée, après avoir appris la nouvelle, elle passe ensuite chez ses copines, le jour elle est à la recherche d’un emploi.
                              Le cas d’ Ibtissem en est un autre, jeune de 20 ans, elle était très mal traitée par sa marâtre, vivant dans une situation malheureuse, où elle était battue par son père, elle trouva un homme qui lui redonne confiance en elle en lui «chantant des louanges». Profitant de son ignorance et de sa naïveté, il abuse d’elle.
                              Grande fut la surprise quand elle sut qu’elle était enceinte, n’ayant trouvé moyen de contacter le père de son enfant qui s’est éclipsé suite à son acte illégal, elle préfère fuir la maison. La rue, refuge des malheureux l’a accueilli et depuis, elle erre comme une vagabonde dans les ruelles sans domicile fixe, se livrant aux psychotropes auxquels elle est devenue accroc.
                              Dans la majorité des temps, ces mères célibataires recourent à des méthodes d’avortement traditionnelles pratiquées par des femmes en pleine clandestinité, pour sauver leur honneur. Mais dans la plupart de ces cas, ces femmes trouvent la mort en se faisant avorter de telle sorte, en l’absence des moindres normes médicales nécessaires pour une opération d’avortement.
                              Ainsi est le cas de Meriem, mère célibataire, qui a préféré garder sa fille, vivant dans la rue également, elle nous confiera son histoire:
                              «Annoncer mon malheur à ma famille était la chose la plus dure de ma vie, j’ai préféré fuguer et aller voir le père de mon enfant, celui-ci n’a pas reconnu son acte et m’a proposé de l’argent et des adresses où je vais me faire avorter, j’ai refusé fermement et je suis partie loin de tous les regards de ceux qui me connaissent, un centre d’accueil m’a accueilli jusqu’à mon accouchement et puis j’ai préféré garder mon enfant, je n’avais pas le courage de l’abandonner, tout de même il demeure une partie de moi.
                              A présent, je travaille en tant que femme de ménage dans un restaurant où je suis hébergée dans une petite «cage» qui me suffit à peine moi et ma fille de 5 ans». Sur le plan religieux, cet acte d’avoir un enfant d’une relation illégale est condamné fermement.
                              Ainsi est l’avis de Samir sur ce sujet là: «J'ai pitié des mamans célibataires quand cela est le résultat d'un viol, mais quand c'est fait avec leur consentement, elles ne peuvent en vouloir qu'à elles mêmes».
                              La religion est très claire sur ce sujet, une femme qui donne naissance à un enfant sans qu'elle soit mariée est un des plus grands péchés religieux.
                              Dans un milieu social qui est le nôtre, la femme est souvent incriminée pour cet acte en omettant la responsabilité du géniteur.
                              Ainsi, la femme algérienne s’est toujours battue et continue de le faire pour vaincre tous les aléas d’une société pleine de tabous.
                              Source Le Jour d'Algérie

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