Les demi-mots de Ban Ki-moon:Mettant en garde contre toute solution ignorant l’avis des Sahraouis

[dolby]

“Je déplore les pertes en vies humaines et la destruction de biens occasionnés par les actes de violence qui se sont produits à Gdeim Izik et à Lâayoune le 8 novembre, et j'engage toutes les parties à s'abstenir à l'avenir de recourir à la violence”, écrit Ban Ki-moon dans ce rapport transmis au Conseil de sécurité et qui décrit la situation sur le terrain et l'état de l'évolution des négociations au cours de l'année passée.
Je vois que ce journaliste ne s’arrête pas à ce passage du rapport, pourtant il revêt une grande importance :
-en citant nommément Gdeim Izik et Layoune, le SG de l’ONU stigmatise les « actes de violences » que le Polisario et son mentor veulent coller au Maroc.
Cette allusion de Banki Moon à deux endroits précis : Gdeim Izik et Layoune rend justice au Maroc :
A/il fait part au Maroc de son refus de la manière dont les autorités marocaines ont eu recours pour mettre fin à la situation explosive crée et entretenue par les agents dormants du DRS à l’intérieur du Maroc.
D’ailleurs la documentation établie par le Maroc, notamment des vidéos, ont permis à tous les observateurs de réévaluer leur constat et de comprendre ce qui s’est réellement passé dans ce camps.

B/d’un autre côté, il stigmatise la responsabilité du Polisario et de son mentor dans les événements sanglants de Layoune.

[soussi82]

me nourrissent , venant d'un citoyen d'un pays qui a comme source de revenue la mendicité et ...bien ingrat peut être que mes impôts nourrissent des marocains
Biskra

Il y a pas plus mendiant qu'un videur qui attend d’être récompensé( au noir) par les resquilleurs des boites de nuit .C'est de notoriété publique.
De là à nourrir des marocains , il faut pas déconner

[dolby]

Dans cet ordre d’idées, il mettra en garde contre des solutions ne prenant pas en compte l’avis des populations sahraouis, en d’autres termes la non organisation d’un référendum d’autodétermination, en affirmant : “Ce qui est clair, c'est que si on aboutit à un statut final au sujet duquel la population n'a pas exprimé ses vues clairement et de manière convaincante, on risque de créer de nouvelles tensions au Sahara Occidental et dans la région”. Voilà une manière de plaider pour un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental.

D’abord, je ne vois pas la raison qui pousse ce journaliste à parler de « populations sahraouies » alors qu’il s’agit :
-soit de la même population sahraouie, dans ce cas le pluriel n’a pas sa raison d’être
-soit que ce lapsus dénote une distinction entre la population marocaine d’origine sahraoui d’un côté, et les personnes séquestrées à tindouf de l’autre ; dans ce cas cette distinction rime à quoi ?

Le SG de l’ONU insiste pour que l’avis de la population, et non pas des refuzniks du Polisario, qui doit être pris en considération.
Le SG de l’ONU ne plaide absolument pas pour l’organisation d’un referendum : il n’en parle dans aucun paragraphe de son rapport. Mieux, il utilise des termes « obtenir », « recueillir » qui laissent entendre qu’il tient toujours à son projet de recenser, lui-même, cette population, et recueillir, toujours lui-même son opinion sur l’issue de ce litige pré fabriqué.
Projet auquel le Polisario et le gouvernement algérien s’opposent farouchement.
Donc, Vouloir reparler du referendum n’est qu’un subterfuge de ce journaliste pour maintenir vivant un outil mort que l’ONU avait, depuis des années, déjà enterré avec la démission de Baker.