BHL annonce l'envoi d'officiers de liaison français à Benghazi ! (actualisé)
Une "cellule militaire" est déjà présente sur place, selon nos informations.
De retour de Libye, le philosophe Bernard-Henri Lévy annonce dans Le Monde daté du 19 avril l'arrivée de militaires français à Benghazi. Dans une phase des opérations qui va commencer "ces jours-ci", des "officiers de liaison français, anglais et -avec plus de réticences - italien" seront "admis dans la Control Room (...) de l'état-major de la Libye libre".
Dans les milieux militaires, on confirme cette information - quelque peu intempestive - même si l'on invite à la prudence. Selon nos sources, il s'agit d'une coopération entre allié avec le Conseil national de transition. Des officiers de liaison seraient en effet dépêchés sur place, essentiellement dans le but d'éviter les tirs fratricides de l'aviation alliée sur les insurgés. Une autre source précise qu'il ne s'agira pas d'équipes de guidage au sol, mais uniquement d'une présence dans un état-major.
En réalité, une "cellule militaire" d'une dizaine d'hommes issus du Commandement des opérations spéciales et commandée par un officier supérieur, est déjà présente auprès du "responsable diplomatique" français à Benghazi, Antoine Sivan. Cette équipe de liaison est chargée d'établir un lien entre les responsables militaires locaux et les forces alliées, notamment pour raccourcir la boucle entre l'identification des cibles et les frappes.
Jean-Dominique Merchet
Une "cellule militaire" est déjà présente sur place, selon nos informations.
De retour de Libye, le philosophe Bernard-Henri Lévy annonce dans Le Monde daté du 19 avril l'arrivée de militaires français à Benghazi. Dans une phase des opérations qui va commencer "ces jours-ci", des "officiers de liaison français, anglais et -avec plus de réticences - italien" seront "admis dans la Control Room (...) de l'état-major de la Libye libre".
Dans les milieux militaires, on confirme cette information - quelque peu intempestive - même si l'on invite à la prudence. Selon nos sources, il s'agit d'une coopération entre allié avec le Conseil national de transition. Des officiers de liaison seraient en effet dépêchés sur place, essentiellement dans le but d'éviter les tirs fratricides de l'aviation alliée sur les insurgés. Une autre source précise qu'il ne s'agira pas d'équipes de guidage au sol, mais uniquement d'une présence dans un état-major.
En réalité, une "cellule militaire" d'une dizaine d'hommes issus du Commandement des opérations spéciales et commandée par un officier supérieur, est déjà présente auprès du "responsable diplomatique" français à Benghazi, Antoine Sivan. Cette équipe de liaison est chargée d'établir un lien entre les responsables militaires locaux et les forces alliées, notamment pour raccourcir la boucle entre l'identification des cibles et les frappes.
Jean-Dominique Merchet
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