Comprenne qui pourra !
M. Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, devrait présenter mercredi, au plus tard jeudi, son rapport sur le Sahara occidental, territoire qui attend de voir parachever sa décolonisation compromise par l’occupation militaire du Maroc en 1975. Ban Ki-moon demandera et obtiendra sans doute du Conseil de sécurité une prorogation supplémentaire d’une année du mandat de la MINURSO (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental). Pour sa part, le colonisateur, c’est-à-dire le Maroc, préfère approfondir son fait accompli sans trop faire cas du «machin», sachant qu’en aucun cas les amoureux de la Mamounia ne toléreront de le voir contrarié ou de voir jouer «zenga zenga» chez lui.
Le Maroc avance concrètement dans sa politique de régionalisation et s’applique ainsi la formule d’autonomie qu’il propose à l’autre belligérant, le Front Polisario. Une démarche illégale mais qui se voit encouragée par les déclarations des puissants de ce monde qui nous disent le plus sérieusement du monde qu’ils ne vivent que pour nous voir vivre bien protégés et que leurs efforts et leurs tueries ne tendent qu’à promouvoir la démocratie et les droits de l’homme dans notre malheureuse Afrique. Et ce sont justement ces raisons qui font que Kadhafi souffre ces derniers temps des «frappes» occidentales.
On fait la guerre à Kadhafi pour l’empêcher de s’en prendre aux populations civiles, car on l’accuse de vouloir tuer son peuple et de le remplacer par un autre constitué de gens du voisinage. Chose qui déconcerte quelque peu les Sahraouis qui n’arrivent plus à comprendre la logique occidentale.
Car, dans les territoires occupés du Sahara occidental, on assiste depuis belle lurette à toutes sortes d’atteintes aux droits humains sans que la «communauté internationale» envisage d’y mettre fin. M. Mohamed Abdelaziz, le président sahraoui, saisit régulièrement mais vainement les instances onusiennes à ce propos.
Les voix sont plus nombreuses dans le monde à dénoncer la répression marocaine au Sahara occidental et à demander d’élargir les compétences de la MINURSO à la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés. Les demandes butent sur le niet de Paris. Kadhafi ne doit pas y comprendre grand-chose, lui non plus ! M. Z.
mohamed_zaaF
Le Maroc avance concrètement dans sa politique de régionalisation et s’applique ainsi la formule d’autonomie qu’il propose à l’autre belligérant, le Front Polisario. Une démarche illégale mais qui se voit encouragée par les déclarations des puissants de ce monde qui nous disent le plus sérieusement du monde qu’ils ne vivent que pour nous voir vivre bien protégés et que leurs efforts et leurs tueries ne tendent qu’à promouvoir la démocratie et les droits de l’homme dans notre malheureuse Afrique. Et ce sont justement ces raisons qui font que Kadhafi souffre ces derniers temps des «frappes» occidentales.
On fait la guerre à Kadhafi pour l’empêcher de s’en prendre aux populations civiles, car on l’accuse de vouloir tuer son peuple et de le remplacer par un autre constitué de gens du voisinage. Chose qui déconcerte quelque peu les Sahraouis qui n’arrivent plus à comprendre la logique occidentale.
Car, dans les territoires occupés du Sahara occidental, on assiste depuis belle lurette à toutes sortes d’atteintes aux droits humains sans que la «communauté internationale» envisage d’y mettre fin. M. Mohamed Abdelaziz, le président sahraoui, saisit régulièrement mais vainement les instances onusiennes à ce propos.
Les voix sont plus nombreuses dans le monde à dénoncer la répression marocaine au Sahara occidental et à demander d’élargir les compétences de la MINURSO à la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés. Les demandes butent sur le niet de Paris. Kadhafi ne doit pas y comprendre grand-chose, lui non plus ! M. Z.
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