L'Algérie appelle à la cessation immédiate des hostilités et de l'intervention étrangère en Libye, a indiqué mardi à Alger le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad MEDELCI.
M. MEDELCI, qui animait une conférence de presse conjointe avec son homologue russe, M. Sergueï Lavrov, à l'issue de leurs entretiens, a souligné que la "crise profonde" que traverse la Libye "s'est aggravée avec l'entrée en action des forces aériennes" des pays prenant part à l'établissement de la zone d'exclusion aérienne dans ce pays.
"Nous jugeons disproportionnée cette intervention par rapport à l'objectif assigné par le Conseil de sécurité de l'ONU dans sa résolution 1973", a-t-il ajouté.
M. MEDELCI a affirmé que l'Algérie saisit cette occasion pour appeler, une nouvelle fois, à "la cessation immédiate des hostilités et des interventions étrangères, afin d'épargner la vie de nos frères libyens et de leur permettre de régler pacifiquement et durablement la crise dans le respect de la préservation de leur unité, leur intégrité territoriale et leur pleine souveraineté".
Le ministre des Affaires étrangères a indiqué aussi que l'Algérie associera ses efforts à ceux de l'Union africaine, appelée à se réunir le 25 mars à Addis-Abeba (Ethiopie), et suit avec un "intérêt certain" les efforts du secrétaire général des Nations unies qui doit réunir le Conseil de sécurité de l'ONU jeudi prochain, pour procéder à une "évaluation objective" de la situation sur le territoire libyen.
M. MEDELCI a, par ailleurs, confirmé que le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, avait eu un entretien téléphonique avec le vice-président américain, M. Joe Biden, à la demande de ce dernier.
Le ministre a indiqué que cet entretien était intervenu après que l'Algérie s'est exprimée de manière officielle sur la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU, en déclarant avoir "pris acte" de cette décision.
"L'Algérie est membre de la communauté internationale et de l'ONU et est donc justiciable de la mise en oeuvre de cette décision, a-t-il fait remarquer.
M. MEDELCI a tenu aussi à préciser que cet entretien téléphonique avait eu lieu après la réunion de la Ligue arabe du 12 mars dernier et après celle du Conseil de sécurité de l'ONU.
Dans ce contexte, Il a rappelé que l'Algérie avait participé de "manière intense" au débat de la réunion du 12 mars à la Ligue arabe, ajoutant que la décision sanctionnant cette réunion --en faveur de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne sous l'égide de l'ONU --n'avait pas été votée mais avait résulté d'un consensus.
"L'Algérie n'a pas émis de réserves formelles mais juste exprimé son point de vue" à cette occasion, a-t-il ajouté.
Evoquant la situation en Tunisie et en Egypte, M. MEDELCI a indiqué que l'Algérie et la Russie se félicitaient que ces deux pays "s'inscrivent résolument dans une phase de transition démocratique".
"Nous avons renouvelé notre disponibilité à soutenir ces deux pays dans cette phase critique de leur histoire", a-t-il déclaré.
Source: Mnistère des AE.
M. MEDELCI, qui animait une conférence de presse conjointe avec son homologue russe, M. Sergueï Lavrov, à l'issue de leurs entretiens, a souligné que la "crise profonde" que traverse la Libye "s'est aggravée avec l'entrée en action des forces aériennes" des pays prenant part à l'établissement de la zone d'exclusion aérienne dans ce pays.
"Nous jugeons disproportionnée cette intervention par rapport à l'objectif assigné par le Conseil de sécurité de l'ONU dans sa résolution 1973", a-t-il ajouté.
M. MEDELCI a affirmé que l'Algérie saisit cette occasion pour appeler, une nouvelle fois, à "la cessation immédiate des hostilités et des interventions étrangères, afin d'épargner la vie de nos frères libyens et de leur permettre de régler pacifiquement et durablement la crise dans le respect de la préservation de leur unité, leur intégrité territoriale et leur pleine souveraineté".
Le ministre des Affaires étrangères a indiqué aussi que l'Algérie associera ses efforts à ceux de l'Union africaine, appelée à se réunir le 25 mars à Addis-Abeba (Ethiopie), et suit avec un "intérêt certain" les efforts du secrétaire général des Nations unies qui doit réunir le Conseil de sécurité de l'ONU jeudi prochain, pour procéder à une "évaluation objective" de la situation sur le territoire libyen.
M. MEDELCI a, par ailleurs, confirmé que le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, avait eu un entretien téléphonique avec le vice-président américain, M. Joe Biden, à la demande de ce dernier.
Le ministre a indiqué que cet entretien était intervenu après que l'Algérie s'est exprimée de manière officielle sur la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU, en déclarant avoir "pris acte" de cette décision.
"L'Algérie est membre de la communauté internationale et de l'ONU et est donc justiciable de la mise en oeuvre de cette décision, a-t-il fait remarquer.
M. MEDELCI a tenu aussi à préciser que cet entretien téléphonique avait eu lieu après la réunion de la Ligue arabe du 12 mars dernier et après celle du Conseil de sécurité de l'ONU.
Dans ce contexte, Il a rappelé que l'Algérie avait participé de "manière intense" au débat de la réunion du 12 mars à la Ligue arabe, ajoutant que la décision sanctionnant cette réunion --en faveur de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne sous l'égide de l'ONU --n'avait pas été votée mais avait résulté d'un consensus.
"L'Algérie n'a pas émis de réserves formelles mais juste exprimé son point de vue" à cette occasion, a-t-il ajouté.
Evoquant la situation en Tunisie et en Egypte, M. MEDELCI a indiqué que l'Algérie et la Russie se félicitaient que ces deux pays "s'inscrivent résolument dans une phase de transition démocratique".
"Nous avons renouvelé notre disponibilité à soutenir ces deux pays dans cette phase critique de leur histoire", a-t-il déclaré.
Source: Mnistère des AE.
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