La crise nucléaire au Japon a révélé d'immenses faiblesses dans la façon dont le monde réagit face à de telles catastrophes, a reconnu lundi le secrétaire général de l'AIEA, Yukiya Amano, prônant des modifications dans les systèmes de réponses d'urgence.
Lors d'une réunion du conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique, qui regroupe 35 pays, M. Amano a estimé que la situation demeurait critique sur la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi, dans le nord-est du Japon, frappé le 11 mars par un séisme et un tsunami qui ont coupé le système de refroidissement de plusieurs réacteurs. Mais "nous commençons à voir certains développements positifs", a-t-il estimé.
Pressé par les journalistes de dire si les critères de sécurité de l'AIEA devraient être rendus obligatoires plutôt que facultatifs, le patron de l'agence a reconnu qu'"il y a certains arguments" pour, chez certains pays du conseil des gouverneurs, mais que d'autres étaient contre. "Les vues sont très différentes", a-t-il constaté, laissant entendre que toute réforme risquait de prendre du temps et qu'une révision des critères de sécurité serait sans doute de moindre ampleur compte tenu de la nécessité d'un consensus.
M. Amano a laissé entendre que les critères de protection contre les tsunamis constituaient l'un des domaines qui allait sans doute devoir être revu et renforcé. Mais une révision complète des critères de sécurité "nécessite davantage d'études", a-t-il dit.
Lors de la réunion du Conseil, M. Amano a défendu le rôle de l'agence dans la crise nippone, soulignant qu'il appartient à chaque pays de veiller à la sécurité nucléaire, l'AIEA n'intervenant qu'une fonction de conseil.
"Nous ne sommes pas un 'gendarme de la sécurité nucléaire' et la responsabilité de la sécurité nucléaire repose sur nos Etats-membres", a-t-il lors de la réunion à huis clos, selon des déclarations transmises aux médias. "Contrairement au rôle de l'agence en terme de non-prolifération nucléaire, les mesures de sécurité nucléaire sont appliquées de façon volontaire par chaque pays individuellement et notre rôle est un rôle de soutien".
Mais Glyn Davies, le principal représentant des Etats-Unis au sein de l'AIEA, a laissé entendre que l'agence devait faire davantage, dans une déclaration commune avec le Canada. Il a expliqué que le conseil des gouverneurs allait travailler avec l'AIEA pour "veiller à ce que cette agence apporte toutes ses ressources pour peser sur la gestion de la crise actuelle".
Source: AP
Lors d'une réunion du conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique, qui regroupe 35 pays, M. Amano a estimé que la situation demeurait critique sur la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi, dans le nord-est du Japon, frappé le 11 mars par un séisme et un tsunami qui ont coupé le système de refroidissement de plusieurs réacteurs. Mais "nous commençons à voir certains développements positifs", a-t-il estimé.
Pressé par les journalistes de dire si les critères de sécurité de l'AIEA devraient être rendus obligatoires plutôt que facultatifs, le patron de l'agence a reconnu qu'"il y a certains arguments" pour, chez certains pays du conseil des gouverneurs, mais que d'autres étaient contre. "Les vues sont très différentes", a-t-il constaté, laissant entendre que toute réforme risquait de prendre du temps et qu'une révision des critères de sécurité serait sans doute de moindre ampleur compte tenu de la nécessité d'un consensus.
M. Amano a laissé entendre que les critères de protection contre les tsunamis constituaient l'un des domaines qui allait sans doute devoir être revu et renforcé. Mais une révision complète des critères de sécurité "nécessite davantage d'études", a-t-il dit.
Lors de la réunion du Conseil, M. Amano a défendu le rôle de l'agence dans la crise nippone, soulignant qu'il appartient à chaque pays de veiller à la sécurité nucléaire, l'AIEA n'intervenant qu'une fonction de conseil.
"Nous ne sommes pas un 'gendarme de la sécurité nucléaire' et la responsabilité de la sécurité nucléaire repose sur nos Etats-membres", a-t-il lors de la réunion à huis clos, selon des déclarations transmises aux médias. "Contrairement au rôle de l'agence en terme de non-prolifération nucléaire, les mesures de sécurité nucléaire sont appliquées de façon volontaire par chaque pays individuellement et notre rôle est un rôle de soutien".
Mais Glyn Davies, le principal représentant des Etats-Unis au sein de l'AIEA, a laissé entendre que l'agence devait faire davantage, dans une déclaration commune avec le Canada. Il a expliqué que le conseil des gouverneurs allait travailler avec l'AIEA pour "veiller à ce que cette agence apporte toutes ses ressources pour peser sur la gestion de la crise actuelle".
Source: AP
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