La France a lancé le début de intervention militaire internationale sur le territoire libyen, après un sommet diplomatique à Paris. A 17 h 45, un avion français a ouvert le feu contre un véhicule de l'armée libyenne. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont eux envoyé plus d'une centaine de missiles sur une vingtaine de cibles en Libye à partir de leurs navires de combats dans la soirée. Deux patrouilles françaises, soit environ une vingtaine d'avions, ont été en opération sur le territoire libyen, selon le ministère de la défense. Le porte-avion Charles de Gaulle devrait appareiller dimanche.
Les défenses anti-aériennes ont répliqué à Tripoli après qu'un avion a survolé le secteur de la résidence-caserne du dirigeant Mouammar Kadhafi à Bab al-Aziziya, dans le sud de la capitale. Aucun avion de la coordination internationale ne semble avoir été touché.
Selon le gouvernement libyen, il y aurait eu 48 morts et 150 blessés à la suite des tirs et bombardements.
La Libye a demandé une réunion d'urgence à l'ONU. Elle estime que la résolution 1973 mettant en place une zone d'exclusion aérienne est caduque, et se réserve le droit d'utiliser son aviation civile et militaire pour se défendre. La Libye affirme également qu'elle cesse sa coopération dans la lutte contre l'immigration clandestine vers l'Europe
Dans une allocution télévisée, Mouammar Kadhafi a menacé d'attaquer des cibles "civiles et militaires" en Méditerranée en représailles.
Les combats se poursuivent dans l'est de la Libye. Les rebelles, retranchés dans la ville de Benghazi, étaient la cible de bombardements intenses par les troupes pro-Kadhafi. Un avion des rebelles a été abattu par erreur par son propre camp sous les caméras des télévisions internationales. Le pouvoir libyen assure toujours ne pas être à l'origine de ces attaques, accusant les rebelles de ne pas respecteur le cessez-le-feu.
Le Monde
Les défenses anti-aériennes ont répliqué à Tripoli après qu'un avion a survolé le secteur de la résidence-caserne du dirigeant Mouammar Kadhafi à Bab al-Aziziya, dans le sud de la capitale. Aucun avion de la coordination internationale ne semble avoir été touché.
Selon le gouvernement libyen, il y aurait eu 48 morts et 150 blessés à la suite des tirs et bombardements.
La Libye a demandé une réunion d'urgence à l'ONU. Elle estime que la résolution 1973 mettant en place une zone d'exclusion aérienne est caduque, et se réserve le droit d'utiliser son aviation civile et militaire pour se défendre. La Libye affirme également qu'elle cesse sa coopération dans la lutte contre l'immigration clandestine vers l'Europe
Dans une allocution télévisée, Mouammar Kadhafi a menacé d'attaquer des cibles "civiles et militaires" en Méditerranée en représailles.
Les combats se poursuivent dans l'est de la Libye. Les rebelles, retranchés dans la ville de Benghazi, étaient la cible de bombardements intenses par les troupes pro-Kadhafi. Un avion des rebelles a été abattu par erreur par son propre camp sous les caméras des télévisions internationales. Le pouvoir libyen assure toujours ne pas être à l'origine de ces attaques, accusant les rebelles de ne pas respecteur le cessez-le-feu.
Le Monde
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