Maudit pétrole!
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Les évolutions rapides et le soulèvement des populations du Nord de l’Afrique, jusque dans le golfe Persique, ont contraint l’administration américaine à repenser sa politique.
Les dictateurs, qui étaient, jusqu’à hier, sous la protection de l’allié américain, et qui bénéficiaient de son soutien, ont été invités, par Washington, à lancer des réformes et à écouter leurs opinions publiques respectives. Mais comme dit le vieil adage, il y a une exception qui confirme la règle, et, en l’espèce, l’exception, c’est Bahreïn, ce petit royaume du golfe Persique où les citoyens ne veulent plus de la monarchie des Khalifa, au pouvoir, depuis 200 ans. Contrairement à d’autres soulèvements qu’a connus la région, l’administration américaine et les médias, aux Etats-Unis, ont cherché à garder le soulèvement du peuple bahreïni, en faveur de la démocratie, en marge des développements de la région. Washington a tout fait, pour que le pouvoir en place puisse dominer, à nouveau, la situation, mais les Bahreïnis continuent, sans relâche, de montrer leur aspiration à la liberté et à la démocratie. Le pouvoir, qui n’a pas pu convaincre le peuple, par ses promesses de changement, a versé dans la répression. Or, la méthode répressive menace l’influence américaine, dans ce pays du golfe Persique, où les Etats-Unis ont stationné leur Vème Flotte et 3.000 soldats. Washington a besoin du Bahreïn des Khalifa, pour pouvoir faire main basse sur la richesse pétrolière de la région. On comprend, donc, aisément, pourquoi il y a une exception à la règle. Ceci dit, il y a d’autres sujets de préoccupations, pour l’allié américain, car tous les Emirats du golfe Persique, ont, plus ou moins, un même régime politique où les citoyens n’ont pas un rôle déterminant à jouer sur la scène politique de leurs pays. Seul, au Koweït, on peut voir, peut-être, un régime semi-parlementaire. Pour revenir à Bahreïn, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, arrivé, vendredi soir, à Manama, a expliqué qu’il était venu encourager les dirigeants du petit royaume à prendre des mesures de grande ampleur, pour répondre aux manifestants. A Bahreïn, les Américains encouragent le dialogue avec l’opposition, alors qu’ailleurs, il était question du départ des dictateurs.
Media libre.eu
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Les évolutions rapides et le soulèvement des populations du Nord de l’Afrique, jusque dans le golfe Persique, ont contraint l’administration américaine à repenser sa politique.
Les dictateurs, qui étaient, jusqu’à hier, sous la protection de l’allié américain, et qui bénéficiaient de son soutien, ont été invités, par Washington, à lancer des réformes et à écouter leurs opinions publiques respectives. Mais comme dit le vieil adage, il y a une exception qui confirme la règle, et, en l’espèce, l’exception, c’est Bahreïn, ce petit royaume du golfe Persique où les citoyens ne veulent plus de la monarchie des Khalifa, au pouvoir, depuis 200 ans. Contrairement à d’autres soulèvements qu’a connus la région, l’administration américaine et les médias, aux Etats-Unis, ont cherché à garder le soulèvement du peuple bahreïni, en faveur de la démocratie, en marge des développements de la région. Washington a tout fait, pour que le pouvoir en place puisse dominer, à nouveau, la situation, mais les Bahreïnis continuent, sans relâche, de montrer leur aspiration à la liberté et à la démocratie. Le pouvoir, qui n’a pas pu convaincre le peuple, par ses promesses de changement, a versé dans la répression. Or, la méthode répressive menace l’influence américaine, dans ce pays du golfe Persique, où les Etats-Unis ont stationné leur Vème Flotte et 3.000 soldats. Washington a besoin du Bahreïn des Khalifa, pour pouvoir faire main basse sur la richesse pétrolière de la région. On comprend, donc, aisément, pourquoi il y a une exception à la règle. Ceci dit, il y a d’autres sujets de préoccupations, pour l’allié américain, car tous les Emirats du golfe Persique, ont, plus ou moins, un même régime politique où les citoyens n’ont pas un rôle déterminant à jouer sur la scène politique de leurs pays. Seul, au Koweït, on peut voir, peut-être, un régime semi-parlementaire. Pour revenir à Bahreïn, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, arrivé, vendredi soir, à Manama, a expliqué qu’il était venu encourager les dirigeants du petit royaume à prendre des mesures de grande ampleur, pour répondre aux manifestants. A Bahreïn, les Américains encouragent le dialogue avec l’opposition, alors qu’ailleurs, il était question du départ des dictateurs.
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